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Humanisme : le Contrat social
12 octobre 2006

Stephen King : Les régulateurs

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Après Desolation de Stephen King, il faut lire son pendant de Richard Bachman (alias maître Stephen). Les noms des héros sont les mêmes mais leur rôles (et parfois leur âge) sont différents. David Carver, le personnage mystique de Desolation n'est plus un enfant pieux mais un adulte qui disparaît très vite, Audrey n'est plus une marionnette de Tak, le démon mais le personnage central du roman, associée à Johnny Marinville (lequel reste un écrivain mais plus un prix Nobel).

Cette fois Tak, le démon, n'a plus d'ennemi de taille à combattre, le christianisme a complètement disparu. Tak habite le corps de Seth, un petit garçon autiste qu'il a attité dans son antre, le puits chinois et a éliminé toute la famille du petit garçon lequel sera recueilli par Audrey, sa tante et Herb son oncle.

Tak se nourrit des rêves et des passions du petit Seth (bandes dessinées, dessins animés de science-fiction et westerns) pour transformer Wentworth, ville paisible dans l'Ohio en territoire cauchemardesque où les monstres mal foutus semblent dessinés par des enfants et les étoiles comme les cactus bien trop caricaturaux pour sembler réalistes.

Des simples vans de dessins animés vont devenir des charriots tout droit sortis de l'enfer. Les meurtres sont légion dès les début du roman. La fin est apocalyptique.

L'épilogue est très curieux, King se rend hommage à lui-même, c'est la première fois que je vois ce genre de narcissisme chez lui.

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