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Humanisme : le Contrat social
17 octobre 2006

Feuilleton politique

Voilà c'est parti, le feuilleton politique des élections présidentielles a commencé. Foire à l'empoigne, coups bas, communication aseptisée vont rythmer la campagne. Alors que peut-on en attendre ? Du côté de la gauche : trois candidats du PS qui n'ont de socialiste que le nom puisque Strauss-Kahn veut "moderniser" le parti, en clair le placer à droite de l'échiquier politique comme Blair et Schroeder l'ont fait en Grande-Bretagne et en Allemagne. Fabius en ex-ultra libéral qui veut passer pour gauchiste se ridiculise un peu plus chaque jour et ne se rend même pas compte qu'il ne convainc personne. Enfin Royal, ah Royal ! Avec sa démocratie participative qui donne des gages à la gauche du PS pour mieux faire passer le reste : les jeunes délinquants ? Pas de problème, on les envoie direct à la caserne ! Blair ? Un formidable homme de gauche ! Avec ça de la pudibonderie tout étatsunienne. Madame trouve que "L'empire des sens" un classique du cinéma japonais devrait passer avec un carré blanc après plus d'heure, est-elle cinéphile ??? Bref, le PS qui veut gagner avec un programme de gauche, veut faire campagne avec une communication de droite, cherchez l'erreur... J'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé nulle part la référence aux grands socialistes : Blum, Jaurès chez les candidats du PS alors qu'à droite, eux, ils n'ont pas peur de déterrer de Gaulle. Il semble que pour un socialiste le passé du parti quand il était vraiment à gauche (et s'appelait SFIO) est un passé honteux. A droite maintenant. Sarkozy est un ingrat. Si son père avait eu affaire avec un minsitre de l'Intérieur aussi con que notre Nicolas national, il aurait été mis dehors et sa progéniture aurait grandi en Hongrie. Sarko serait un obscur gratte-papier dans un bureau de Budapest et il ose dire : "La France, aimez-là ou quittez-là". Mais mon Nico, si tu l'aimais vraiment la France, tu la remercierais tous les jours d'avoir accepté ton père sans le foutre dehors parce qu'il était sans papiers et tu serais moins tatillon avec les actuels immigrés. De toute façon, Sarko est un chien fou qui agit d'abord et réfléchi après. Rappelez-vous l'affaire "Human Bomb", l'école de Neuilly où des enfants avaient été pris en otage par un fou. Sarko, se prenant pour Zorro était venu chercher des enfants et parlementer avec le forcené alors qu'il n'avait aucune expérience de l'attitude à adopter dans ce cas de figure, il aurait pu tout faire sauter. J'imagine la frousse des policiers qui étaient derrière lui. Il a eu bien de la chance que ça se finisse heureusement pour les enfants. Aujourd'hui, il continue à provoquer des catastrophes, il insulte les juges, les chômeurs ("ces gens qui profitent du système sur le dos de ceux qui travaillent"), il avoue être contre l'égalitarisme républicain. Bref il fait tout pour donner des voix à ses adversaires. Seul un candidat est toujours dangereux car possible fauteur de troubles : Le Pen Mais nous en reparlerons...
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