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Humanisme : le Contrat social
9 août 2007

L'homme éternel 1 (suite du Matin des magiciens)

L’homme éternel

Dix ans après Le Matin des magiciens, paraissait L’Homme éternel, ouvrage inachevé qui devait être le tome 1 d’une série d’essais sur l’homme, son passé, son avenir et son espace intérieur. Pauwels voulait que cette série soit un « Manuel d’embellissement de la vie ». Ce livre ne connut pas le succès du Matin des magiciens et le réalisme fantastique lassa le public puisque la revue « Planète » issue de ce mouvement disparut au même moment. Comme dans le Matin des magiciens, Pauwels et Bergier sont obsédés par les sociétés secrètes. Ils démarrent l’Homme éternel en affirmant que « notre civilisation, comme toute civilisation, est une conjuration ». Cette conjuration aurait pour but de nous faire méconnaître qu’il y a un autre monde dans celui que nous habitons. Le réalisme fantastique est résumé dans cette phrase du baron Gleichen que les deux auteurs reprennent à leur compte : le penchant pour le merveilleux, inné à tous les hommes, notre goût pour les impossibilités, notre mépris pour ce que l’on sait, notre respect pour ce que l’on ignore, voilà notre mobile (p 9). La série d’ouvrage prévue par Pauwels et Bergier devait comprendre cinq volumes : L’homme éternel, essai et rêverie sur le thème des civilisations disparues. L’homme infini devait traité de la condition surhumaine. L’homme en croix devait évoquer les risques et les chances de notre civilisation, du pari sur les chances. L’homme relié, devait reposer sur le contact avec des intelligences différentes dans le ciel et ici-bas. Et enfin L’homme et des dieux à venir devait développer l’idée qu’il n’est peut-être pas possible de créer un mythe nouveau mais que la venue d’un tel mythe est indispensable.

1ère partie : un voyage d’agrément dans l’éternité

1- Des dates sur l’évolution

Pauwels a rencontré Julian Huxley, petit-fils du peintre darwiniste Thomas Henry Huxley. Julian Huxley prétendait faire du darwinisme une religion. Pauwels et Bergier relatent l’histoire du darwinisme et sa réception par la société. Le christianisme a fini par l’adopter mais si l’Eglise moderne veut bien que le corps de l’homme ait été un produit de l’évolution, pour l’être, elle se réserve. Le darwinisme a engendré des peurs. Nietzsche voyait dans le déterminisme qui préside à l’évolution des espèces, de quoi nourrir sa vision tragique. Il s’enchanta sombrement des duretés implacables de la sélection naturelle, et que l’homme apparaisse sur un immense cimetière d’espèces englouties. Pauwels et Bergier estiment que si les découvertes de la génétique moderne avaient été faites avant l’avènement de la civilisation industrielle, il n’aurait pas été question d’évolution créatrice. En effet, avec le progrès, l’humanité peut espérer découvrir un sens à l’histoire. Pour les deux auteurs les implacables lois de « l’évolution économique » sont comme le transformisme de Lamarck et le principe de lutte de classe est cousin de la sélection naturelle. Ils se méfient donc de l’évolutionnisme de Darwin en affirmant qu’il n’est pas plus exempt de délire que tous les autres « ismes » et qu’il faut le surveiller d’assez près. Si le darwinisme gène tant les deux auteurs c’est qu’ils veulent croire à la possibilité que l’homme ait pu apparaître plusieurs fois au cours des millions d’années qui nous précèdent. Donc l’homme serait éternel, ce qui explique le titre de l’ouvrage.

II - La dérive des continents

Pauwels et Bergier prétendent que des géologues auraient émis l’hypothèse d’un continent primitif, le Gondwana sans citer lesquels. Alors que le continent originel s’appelait la Pangée. Avant la dérive des continents, les terres ne formaient qu’une seule masse, il y a 300 millions d’années. Pauwels et Bergier citent Hapgood selon qui on aurait trouvé des fossiles tropicaux dans l’Antarctique ce qui prouverait que ce continent se trouvait à l’équateur puis a dérivé il y a dix à quinze mille ans ce que la plupart des géologues se refusent à admettre pour une période si peu lointaine. Ce chapitre sur la dérive des continents est un prétexte pour évoquer les civilisations disparues. Les deux auteurs pensent que l’Atlantide a existé et se trouvait sur l’île de Thêra en Méditerranée détruite par l’explosion du volcan Santorin en 3000 avant J.C. quant au Groeland, il contiendrait peut-être sous la glace les restes des civilisations légendaires comme Thulé, l’Hyperborée et Numinor.

III - Histoire des cartes impossibles

Pauwels et Bergier cèdent la place à Paul-Emile Victor qui relate l’histoire des cartes de Pirî Reis. Le 9 mai 1929, M. Malil Edhem, directeur des musées nationaux turcs, découvre deux cartes du monde, celles de Pirî Reis, pirate du XVIè siècle. Il avait écrit un livre de mémoires, le Bahriye dans lequel il parlait des cartes. Il fallu attendre la fin de la Seconde guerre mondiale pour l’étude comparée du livre et des cartes soit réalisée. Pirî Reis réalisa les deux cartes en 1513 et en 1528 à partir d’une vingtaine d’autres cartes très anciennes. Il avait aussi en main une carte établie par Christophe Colomb qu’il avait eue grâce à un membre de l’équipage du célèbre Génois. Colomb avait « redécouvert » l’Amérique. Il en avait connu l’existence en lisant un livre (Paul-Emile Victor ne dit pas lequel sauf qu’il datait d’Alexandre le Grand). Des cartes de Pirî Reis, on ne possède que des morceaux. Des copies furent acquises dans le monde et l’une d’elles parvint à Arlington H. Mallery, spécialiste en cartes anciennes. Il avait écrit un livre, Lost America, en 1951, dans lequel il affirmait que les Vikings avaient découvert l’Amérique avant Colomb.
Parmi les mystères des cartes de Pirî Reis, on trouve un lama dessiné qui n’était pas connu des Européens de l’époque. Les longitudes sont exactement indiquées. Reis avait sur l’Amérique des informations valables précédant celles de Colomb mais de combien de temps ? D’autre part Reis avait dessiné les rivages de l’Antarctique tel qu’ils se présentaient avant la glaciation des pôles. Mais pour les Russes le tracé de Pirî Reis ne correspond par à l’Antarctique mais à l’extrémité sud de la Patagonie et de la Terre de feu. Mais cela ne résoud pas le mystère puisque ces régions n’étaient pas connues du temps où Pirî Reis réalisa ses cartes. Pour Mallery, héritier d’une longue lignée de traditions secrètes, Pirî Reis aurait eu connaissance de données géographiques datant d’avant la glaciation en ce qui concerne le Groenland et l’Antarctique. Cette glaciation date d’entre six mille et quinze mille ans. Les connaissances ayant servi à l’établissement des cartes de Reis dateraient d’il y a 10 000 ans (au temps de l’homme de Cro-Magnon). Il faudrait donc procéder à une « révision déchirante » de nos concepts concernant l’histoire de l’humanité. Une civilisation développée aurait donc existé il y a dix mille ans. Mallery croyait à l’existence d’une civilisation antérieure aux Précolombiens mais comment ces connaissances seraient parvenues jusqu’en Europe ? Paul-Emile Victor conclut en déclarant que la grande découverte archéologique du siècle est à faire.

IV - Les cicatrices de la terre

Pauwels et Bergier évoquent les chutes de météorites sur la terre et le cataclysme que cela a engendré dans un lointain passé. C’est l’occasion de resservir le mythe des civilisations disparues à cause d’un déluge que ces météorites auraient pu produire. Les deux auteurs supposent que si l’humanité est préservée d’un nouveau cataclysme c’est grâce à la protection d’ingénieurs extra-terrestres !

V - Deux fééries pour une autre fois

Toutes les traditions évoquent un vieux monde humain et sa disparition catastrophique. Pour Pauwels et Bergier, il s’agit peut-être des récits abâtardis de faits objectifs. Les deux auteurs citent les théories des occultistes comme Blavatsky, Steiner et Churchward sur l’Atlantide et Mû. Ignace Donnelly connut un grand succès avec son livre sur l’Atlantide paru en 1882. Pour lui, les dieux de l’Antiquité sont les seigneurs du contient englouti. Pauwels et Bergier se réfèrent également à Jean-Sylvain Bailly qui avant eux songeait que d’autres hommes, en des temps très anciens, avaient pu disposer d’un savoir technique. Ainsi Medzamar, en Arménie aurait révélé une usine métallurgique datant du troisième millénaire avant J.C. Ils se réfèrent à un article de Jean Vidal paru dans Science et Vie en juillet 1969. Pauwels et Bergier construisent une féérie dite du Vent solaire pour expliquer la disparition de civilisations inconnues. Voici 20 000 ans, une haute civilisation s’intéressait passionnément au soleil. Quand elle disparut, les hommes par vague mémoire, vouèrent au soleil adoration. Le vent solaire est un torrent de particules découvert en 1960 par les satellites. Il s’agit d’atomes de matière solaire qui viennent frapper notre globe. Ils provoquent les aurores boréales. Les deux auteurs imaginent donc qu’une civilisation scientifique conçut le projet de domestiquer le vent solaire il y a 20 000 ans à l’aide d’isolateurs en forme de pyramide. La civilisation technicienne disparut à cause de la puissance arrachée au soleil. Le bombardement de l’atmosphère aurait créé une quantité notable de carbone radio-actif et provoqué des mutations comme des centaures, satyres et hommes-oiseaux influençant les religions de Grèce et d’Egypte. Pauwels et Bergier ont vraiment une imagination débordante. Ils narrent une deuxième féérie, la féérie-Phaéton. En 1959, les astronomes de Tchécoslovaquie déterminèrent l’origine d’une météorite qui s’abattit dans leur pays. Il était un débris de la planète Phaéton qui disparut du ciel en des temps reculés. Des survivants de Phaéton auraient visité la terre et enseigné aux hommes les rudiments de leur savoir. La fin des chutes de débris de Phaéton il y a quelques milliers d’années expliquerait pourquoi l’homme vieux de plusieurs millions d’années n’a bâti une haute civilisation que récemment.

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Commentaires
M
je sui la avec vous depuis le temp et je vs vois tous laprfkndxvrpoi21w
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H
TOUT CA CEST DES PITRERIES??DE LITTERAIRES?LES GENS SONT TELLEMENT ABRUTIES QUE QUANT ILS VONT VOTE ILS PENSE QUE CELA VAS CHANGER LEURS VIE??ALOR QUE CELA NE CHANGE QUE LA VIE DES POLITIQUES?????DE GENRATIONS EN GENERATIONS?CEST TOUJOURS LES MEMES PITRERIES???QUE LES MEDIAS AUDIOVISUEL CULTIVE TOUS LES JOURS??COMME LES LITTERAIRES??EXEMPLE LA CRISE ?? ET LE RESTE??ET POURTANT YA DES SPECIALISTES EN TOUT ET POUR TOUT????CONAISSEZ VOUS LE PROJET HAARP??VOUS AVEZ LES INFOS SUR LE NET???ET VOUS SEREZ ETONEZ DE VOIR LES INFOS QUI SI TROUVE????CHEZ NOUS???NOUS NE VOTONS PAS POUR SUBIR?????
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