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Humanisme : le Contrat social
5 septembre 2008

Histoires à rebours 2

Cesse donc de faire l’avion avec les mains (Jack Finney)

 

Un grand-père raconte ses souvenirs à son petit-fils. Il a connu la Guerre de Sécession et le Général Grant. Il a chevauché avec un commandant jusqu’à la maison blanche. Ce dernier lui avoue avoir été Pr à Harvard et lui a montré une boîte noire contenant un objet capable de faire gagner la Guerre au Nordistes. Il s’agit d’une machine à explorer le temps. Ils se rendent dans les années 1960. Ils vont dans la Smithsonian Institution pour trouver tout ce que le futur a pu inventer. Ils découvrent des chars, des canons bien plus grands que les leurs, des avions que le commandant appelle « aéronefs ». Mais il ne sait pas comment s’en servir et les emporter. Ils voient ensuite « Kitty Hawk » le premier avion des frères Wright. Ils reviennent alors en 1864 pour chercher du pétrole conservé par les Nordistes pour nettoyer les munitions. Devant la maison blanche, le jeune homme rencontre Lincoln. Pendant ce temps, le commandant a réussi à s’emparer de la machine volante en se mettant devant la grande porte qui la gardait. Il a fait un saut dans le temps en avançant de quelques pas à une époque où la Smithonian n’existait pas puis est revenu en avant dans le temps et s’est retrouvé à côté de l’aéronef. Pour sortir la machine, il a utilisé la même méthode. Ils se rendent en 1940 pour essayer l’avion et découvre Washington dans les lumières de la nuit. Ils reviennent alors en 1864. Ils vont voir le général Grant pour lui proposer l’avion. Le général ne pose pas de problème et leur confie une mission, survoler le QG du général Lee et noter les positions juste avant la bataille de Cold Harbour. Après la mission réussi, le commandant et son subalterne doivent ramener l’avion au XXè siècle pour ne pas briser le continuum espace-temps. Hélas, les Nordistes ont quand même perdu la bataille des années plus tard, Grant est devenu président des Etats-Unis et le jeune homme est venu le voir à une époque où le président recevait le public chaque jour de l’an. Il le reconnaît et lui demande ce qui a échoué. Le jeune homme avoue qu’il a bu du whisky dans l’avion et l’avait mis à la place du pétrole par erreur ce qui avait rendu l’avion fou et faussé les notes du commandant sur les positions ennemies. Grant et Lee après la paix ont parlé de l’avion mais ont gardé cette histoire secrète pour que l’aviation ne provoque pas des carnages en temps de guerre. Le grand-père qui a dépassé cent ans a fini de raconter son histoire à son petit-fils.

 

L’homme qui tua Mahomet (Alfred Bester)

 

Voici l’histoire d’un homme qui a saboté l’histoire. C’est un savant fou, Henry Hassel. Le narrateur évoque des anecdotes sur des savants un peu excentriques comme Ampère, Boltzman et Jacques Charles. Un génie, c’est quelqu’un qui atteint à la vérité par des voies inattendues. Hélas, celles-ci mènent au désastre dans la vie quotidienne. Et c’est ce qui arrive à Henry Hassel, professeur de compulsion appliquée à l’Université Inconnue en 1980. Personne ne sait où est l’Université Inconnue ni ce qu’on y enseigne. Elle comprend deux cents enseignants et deux mille étudiants niais du genre à rester anonymes jusqu’à ce qu’ils gagnent le Prix Nobel. Un soir après son travail, Hassel rentre chez lui et découvre sa femme dans les bras d’un autre homme. Hassel est musclé, il aurait pu réduire sa femme et l’amant en charpie mais comme il est un génie, son cerveau ne fonctionne pas comme ça. Non, il se rend dans son laboratoire pour construire en sept minutes une machine à voyager dans le temps ! Il se rend en 1902 à Philadelphie chez un certain M. Jessup. Celui-ci est le grand-père de sa femme et il le tue. Mais en revenant à son époque sa femme est toujours là dans les bras d’un type. Sa grand-mère était donc également infidèle. Alors il part en 1901 pour tuer Amma Hotckiss, la grand-mère de sa femme. Pourtant de retour chez lui, sa femme est toujours là ! Alors il demande conseil à un ordinateur, Sem, qui lui parle de la notion du temps. Il apprend que pour briser le continuum, l’action doit faire effet sur les masses. La grand-mère de sa femme étant donc trop insignifiante pour perturber le futur. Hassel se rend donc en 1775 pour tuer un jeune colonel, Georges Washington mais en rentrant chez lui sa femme est toujours là ! Alors il repart pour tuer Christophe Colomb, Napoléon, Mahomet et six autres célébrités. De retour chez lui, sa femme est toujours dans les bras d’un autre. Alors il se rend à Paris en 1900 pour voir Marie Curie. Il la renseigne sur la fission nucléaire. Et en rentrant chez lui rien n’a changé. Hassel découvre que le temps est une affaire privée. tout ce qu’il a fait n’a rien changé. Washington est les autres n’ont pas été assassinés. La seule chose qui a changé c’est que Marie curie n’a pas découvert la fission nucléaire, c’est un certain enrico Fermi. Alors Hassel retourne voir Washington et découvre l’autre Hassel qui s’apprête à tuer le grand homme. Mais son double ne l’a même pas remarqué et a tué Washington. Hassel ne se démonte pas et va voir Enrico Fermi à Chicago en 1940 et le tue. Mais ses balles n’ont aucun effet et il s’en rend compte sans comprendre. Alors il retourne voir Sem pour savoir qui est le spécialiste du temps. Il s’agit d’Israël Lennox à Yale mais il est mort en 1975. Il reste un certain Wiley Murphy. Murphy est un de ses collègues. En rentrant chez lui il découvre que l’homme qui embrasse sa femme c’est Murphy ! Hassel parle à Murphy qui ne lui répond pas et essaye de séparer le couple mais sans succès. C’est alors qu’intervient un fantôme, Israël Lennox. Hassel lui apprend sa découverte : le temps n’est pas un continuum mais une série d’infimes particules. Lennox a disparu car il a inventé une machine à voyager dans le temps et Hassel réalise que lui aussi est devenu un fantôme. Lennox a fait comme Hassel, il a tué des célébrités pour changer le présent mais sans succès. La conclusion c’est qu’il n’existe par de continuum objectif et universel mais des milliards d’individus avec leur propre continuum et qu’aucun de ceux-ci ne peut en affecter un autre. Si Hassel et Lennox n’existent plus c’est parce qu’ils ont modifié leur propre passé et qu’ils ont effacé également leur propre souvenir.

 

La clef laxienne (Robert Sheckley)

 

Richard Greyon travaille au Service de Décontamination Interplanétaire. Son collègue a fait amené une machine qu’il montre à Richard. C’est un générateur spontané. Il l’a trouvé dans un dépôt de ferrailles interstellaires. La machine vient de la planète Meldge qui avait possédé autrefois une civilisation extrêmement avancée. La machine se contente de capter l’énergie qui se trouve dans l’air mais Arnold, le collègue de Richard, ne sait pas ce qu’elle peut fabriquer. La machine a produit une poudre qu’Arnold veut faire analyser. La poudre est du Tangresse, la nourriture du peuple de Meldge. Mais après avoir téléphoné à une entreprise, il apprend qu’il ne peut tirer de la poudre que cinq cents par tonne. Arnold découvre alors que le Tangreene se solidifie avec l’air et peut servir aux entreprises de construction. Mais là encore, on ne lui propose que peu d’argent. Arnold veut alors arrêter la machine qui ne cesse de produire de la poudre mais il faut une clef laxienne pour ça et il n’en a pas. Les problèmes arrivent car personne ne possède de clef laxienne et le gérant de l’immeuble où travaillent richard et Arnold a prévenu la police pour être débarrassé de la poudre. Un certain Carstairs arrive dans leur bureau avec un dérivomètre. Il travaille pour la compagnie métropolitaine d’énergie. Les jours suivants, les deux associés ont dû engager des hommes pour se débarrasser de la poudre. Ils ont ensuite installé la machine dans leur astronef. Ils se rendent vers Meldge. Arrivés sur Meldge, un douanier leur demande ce qu’ils sont venus faire alors les deux associés parlent de monter une fabrique de Tangreese. Mais le douanier leur ordonne alors de quitter la planète car elle est déjà couverte de montagne de tangreese ! Le douanier dit enfin aux deux associés que s’ils trouvent une clef laxienne alors il leur élèvera des statues !

 

- La meilleure amie de l’homme (Evelyn E. Smith)

 

Gervase Schnee est réveillé par un représentant de commerce de haut-grade. Le représentant lui annonce qu’une machine l’a désigné comme nouveau souverain. Il est désigné pour supprimer l’ancien souverain. Le représentant s’appelle Bedric Florea et est vice-président de la Société de munitions et de conteneurs Florea. Il offre à Gervase une arme. Florea lui offre également sept milliards pour accepter d’être souverain mais Gervase trouve ça absurde. Il pense qu’une machine ne peut prédire l’avenir. Un autre intrus sonne à la porte, il appartient aux dissiminateur quotidien et veut interviewer Gervase. puis  c’est Kipp, lui-même, l’ancien souverain qui se présente sachant que Gervase est destiné à le supprimer. Il l’invite au palais pour décider de la date de son exécution !

Florea annonce à Gervase que s’il refuse son destin, c’est le peuple qui le tuera. Une foule enthousiaste s’est rassemblée devant l’appartement de Gervase. Gervase déjeune le lendemain avec le suzerain Kipp. La liquidation est fixée pour le mardi suivant et annoncée au public. Le matin de l’exécution, Gervase enfile un uniforme d’assassin noir et argent. Il est accompagné de deux auxiliaires à gages, des croque-morts. La foule attend l’exécution et des rafraîchissements sont proposés dont du hachisch  ! Gervase tue Kipp et ordonne à tout le monde de se retirer. En réalité, Gervase a tiré à blanc et Kipp n’est pas mort. Les croque-morts sont des amis de Kipp. Il s’agit de deux anciens souverains, Moorhouse et Shinnick. Tout avait été arrangé antre anciens souverains qui forment un club soudé. Gervase veut voir la machine, la Pronostiqueuse. Il entre dans la machine dans laquelle se trouve une pièce privée. Une vieille femme pratiquant la voyance avec le tarot et une boule de cristal est dedans. Gervase avait bien deviné que la machine n’avait aucun don pour deviner l’avenir. La vieille femme est la mère de Gervase ! C’est pour cela qu’il était au courant de la supercherie. Elle voulait ainsi désigner un gouvernement qui lui serait favorable.

 

L’éducation de Tigress Macardle (C.M. Kornbluth)

 

Un nouveau président des Etats-Unis est élu. Quatre ans plus tard le 28è amendement est ratifié et la République devient monarchie et Sa Majesté Purvis 1er règne sur toutes les Amériques. Tout se serait peut-être bien passé sans Fu Manchu, savant fou chinois, incarnation du péril jaune. Gerald Wang se jure lui aussi d’incarner le Péril jaune. Il frappe un grand coup en 1978 après des années d’intrigues. Son idée perfide est retenue par Purvis 1er, un édit royal sous forme de « programme des qualités requises pour la procréation. Il est question de George Maccardle professeur chargé de cours spécial d’histoire par chronoscope de l’université de Columbia. Son amie est Tigress Maone. Il a réalisé un cours réussissant à conjuguer l’irresponsabilité du célibat et les joies du mariage. George est devenu un jeune rédacteur plein d’avenir au club du livre hebdomadaire de la Guerre de Sécession. Puis il dirige l’activité des auteurs maison. Un nain dénommé Blount est sa bête noire. Tigress veut un enfant et George se retient de la griffer. Pour elle, c’est une obligation vis-à-vis de la postérité. George se dit « Adieu liberté » mais il semble trop faible pour résister. Depuis l’entrée en vigueur du programme des qualités requises pour la procréation aucun des collègues de George n’ eu d’enfants. Certains même se sont fait stériliser. C’est Blount qui vindicativement lui conseille de demander par téléphone au PQRP comment obtenir l’autorisation d’avoir un enfant. On lui répond qu’il doit se présenter à l’Empire State Building avec sa femme. Ils s’y rendent. On leur indique le bureau n° 100. On leur offre un bambino (un bébé robot) qu’ils doivent rapporter au bout de trois mois pour vérifier son état de santé après quoi on leur délivrera ou non une autorisation de procréer. Le couple s’arrête à une station d’essence pour « nourrir » le bambino avec un biberon de carburant. George s’isole avec le gars de la station-service pour savoir ce qui arriverait si le bambino manquait d’essence mais le bébé robot fonctionne avec une pile atomique, l’essence c’est juste pour les trucs sans importance et le bambino ne cesserait de hurler. Le bambino est un monstre car dès son arrivée chez le couple il commence à tout casser. George rencontre son voisin Jack Truro dans un bar et lui parle du bambino. Ils se plaignent tous les deux et maudissent leurs femmes. George ramène un porte-documents contenant le travail de Blount qu’il attendait depuis longtemps et le bambino s’empresse de le noyer sous de la lessive liquide. Tous les écrits sont effacés et Blount ne conserve pas de double. George se résigne à la stérilisation et sa femme s’en trouve finalement bien contente. Le bambino les félicite de cette décision patriotique qui combat le spectre de la surpopulation. C’est alors que le génie de Wang apparaît car les premières vagues chinoises débarquent en Amérique trois générations plus tard et ne rencontrent aucune résistance de la part d’une population âgée et de faible densité.

 

Le farceur (William Tenn)

 

Vers l’an 2208, un jeune homme intelligent se réveille avec une idée prodigieuse. Il pense aux évolutions technologiques depuis le début du XXè siècle jusqu’à l’arrivée des robots. Lester, le jeune homme, après ses réflexions récupère son robot valet après l’avoir fait réparer. Lester est un comédien célèbre. Il est furieux car on lui a ramené un robot trop petit avec un gros tronc et des petites jambes. Le robot s’appelle Rupert et est chargé d’inventer des blagues pour Lester. Le robot après avoir raconté une blague émet des cliquetis et des grincements ce qui est sa manière de rire à ses propres blagues. Lester donne l’ordre à son robot de lire un scénario pour son spectacle du soir afin d’en faire un second pour donner aux gags de Lester un effet d’improvisation. Une des collègues de Lester appelle. Josephine Linsy lui apprend que Green et Anderson sont allés raconter des choses à Haskell. Ils écrivent les gags pour Lester et veulent convaincre Haskell que Lester ne vaut rien sans eux. Josephine voit Ruppert et le trouve enlaidi et elle pense que ce robot semble avoir des sentiments. Ruppert annonce à Lester que Jo n’est pas une dame mais son futur. Après quoi le mécanicien des Réorganisateurs de Robots Rholg’s entre pendant que Ruppert tombe face contre terre. Il fait la courbette à chaque fois que quelqu’un arrive. Le mécanicien est juste venu récupérer une clef qu’il avait laissée dans le robot. Haskelle arrive. Il veut que le spectacle de Lester fasse rire les spectateurs pour que ceux-ci réagissent positivement à la publicité (on pense au fameux temps de cerveau disponible pour coca-cola de Le Lay, l’ex-patron de TF1). Haskell veut savoir si Lester peut amuser sans Green et Anderson. Alors Lester montre le scénario que Ruppert lui a préparé. Haskell s’effondre de rire. Mais Ruppert s’est vengé d’Haskell qui avait critiqué un cocktail qu’il venait de composer. Ruppert lui a préparé une boisson infecte qui pousse illico Haskell aux toilettes. Ruppert se met à rire à sa façon. Il a donc bien des sentiments. Haskell est alors conduit à l’hôpital. Jo arrive et Ruppert la touche et joue lui  colle une gifle. Elle se casse la main tellement le choc est violent. Joe veut que Lester se débarrasse du robot sous peine de ne plus vouloir se marier avec le comédien s’il refuse. Lester, goujat, préfère l’argent à l’amour et annonce à sa fiancée qu’il espère rester ami avec elle. Pendant son spectacle, il se trouve que Lester a besoin d’improviser et Ruppert l’aide en lui fournissant spontanément des blagues. Lester veut alors remettre Ruppert à sa place mais le robot est vexé et s’empare de la régie et met la pagaille en se moquant des pubs. Lester finit par épouser Joe mais il ne vivra jamais heureux. Il est devenu persona non grata à vie dans tous les studios. L’émission qui l’a ruiné fait la gloire de Ruppert. Lester est devenu son impresario et il vit avec lui comme le veut la loi des robots. Il ne peut voir sa femme et ses enfants qu’une fois par semaine et tout le monde l’a surnommé Lester l’empesté alors qu’avant il était appelé Lester le farceur.

 

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