Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Humanisme : le Contrat social
5 septembre 2008

Histoires à rebours 3

La créature parfaite (John Wyndham).

 

Un inspecteur de la SPA entend parler de l’affaire Dixon dans le village de Membury. Il enquête avec son collègue Alfred Weston. Pour Alfred, la SPA est une vocation alors que pour son collègue ce n’est qu’un métier. L’affaire Dixon se présente ainsi : un certain Tim Darrell a rencontré un phénomène dans la rue d’un village. Il a vu deux créatures ressemblant à des tortues dressées sur leurs pattes postérieures. Elles mesurent 1m70. Leur tête a une dimension humaine mais sans cheveux et avec un bec ou un nez. Elles ont des bras et des mains humains. Le vieux Holiday, le sellier, leur a tiré dessus mais sans succès. Les créatures ont couru vers le marais et sont tombées sur des sables mouvants où elles ont disparu. Les villageois pensent que les créatures venaient de Membury Grange où habite le docteur Dixon. Bill Parson s’est rendu chez Dixon trois mois avant les événements et a vu une rangée de cages avec des barreaux. Il a vu un traversin mais qui bougeait sur une table avec des mains humaines. Le collègue d’Alfred pense que ce n’est qu’une farce ou juste des animaux rares que l’imagination des villageois a déformé. Alfred pense, au contraire, que Dixon est un super-vivisectionniste, qu’il déforme les animaux. Son collègue pense qu’il a trop lu « L’île du docteur Moreau » de Wells. Le lendemain, les deux enquêteurs de la SPA se rendent à Membury Grange. Le narrateur connaît Dixon qui  fut son répétiteur. Il sait qu’il est devenu milliardaire après un héritage. Alors le narrateur informe Dixon de toute l’affaire. Dixon ne nie pas et demande que la police ne soit pas prévenue car il a encore besoin de deux mois pour faire une communication scientifique. Dixon affirme pouvoir animer la matière inerte en lui insufflant une force vitale. Pour que les inspecteurs comprennent mieux, Dixon leur montre son laboratoire dans lequel se trouve un bras qu’il a fabriqué mais sans pores et sans ongles. Les os sont remplacés par du métal. Il veut fabriquer la créature parfaite plus intelligente qu’un humain. Dixon leur montre ensuite ce que Bill a pris pour un traversin. Cette créature lui sert de moteur qui lui permet de tester les nouveaux appendices qu’il fabrique. La forme prend vie avec de l’électricité et des produits chimiques. Dixon avoue qu’il a essayé sa technique sur des cadavres mais que ça ne marche pas. Il pense avoir inventé une nouvelle forme de vie. Il a baptisé sa créature parfaite « Una » parce qu’elle est unique en son genre. Pour le narrateur, la créature parfaite de Dixon est la créature la plus grotesque qu’il ait jamais vue dans la vie. Elle a une carapace conique et luisante de deux mètres de haut pour 1 mètre 50 de diamètre avec trois courtes jambes cylindriques et quatre bras humains à mi-corps. Les yeux fixent les hommes de la SPA sans ciller. Alfred est surpris que la créature consternante puisse parler. Mais Dixon ne se démonte pas et affirme qu’elle est le produit de ses décisions. Una semble vouloir Alfred comme « matériau » pour améliorer son corps. Elle a trois yeux dont l’un est dans le dos. Sa forme générale la garantit de tout objet projeté sur elle. Son cerveau est aussi protégé puisqu’il est à la place de l’estomac ! Elle pèse une tonne et a des pieds d’éléphant pour supporter son poids. Alfred pense qu’Una a les mêmes droits que toute autre créature et s’oppose aux projets de Dixon. En fait Una veut Alfred mais pas pour recevoir des parties de son corps, elle le veut comme amant ! Dixon avoue avoir forcé sur les hormones. Una a réussi à quitter sa cage en cassant tout pour trouver Alfred qui a fui avec son collègue et Dixon. Malheureusement pour Alfred, Una a réussi à l’attraper et le caresse avec ses multiples bras. Dixon a appelé les pompiers et la police. Ils tentent d’attraper Una mais celle-ci arrive à fuir avec Alfred dans ses bras. Finalement Una est tombée d’un pont qui a craqué sous son poids et s’est noyée dans la rivière. Alfred est sain et sauf mais cette expérience a altéré pour toujours sa bonhomie confiante envers les animaux et il veut changer de métier.

 

Guerre froide (Henry Kuttner)

 

Le narrateur raconte l’histoire de Junior Pugh et de son père. On découvre la famille Hogden qui a l’air bizarre. Le père est alcoolique mais ses frasques sont ignorées par les voisins. La famille Hogden a des pouvoirs. Elle peut envoyer des objets dans le futur et les récupérer dans le passé. Elle connaît l’avenir. Les Hogden sont télépathes et peuvent voler. C’est une famille de mutants. Ils vivent très longtemps puisqu’ils ont connu la peste de Londres en 1665 et la guerre de Sécession de 1861 à 1865. Le narrateur est à la poursuite de son oncle. Il parle d’un bonimenteur qui vend un « anti mal de tête Pugh » puis d’une fille, Lily Lou Mutz, tellement moche qu’il n’arrive pas à comprendre comment elle a pu trouver un Jules. Elle habite toute seule en pleine montagne et avait 40 ans quand un mec l’a demandé en mariage. Le mec s’appelle Pugh. L’oncle s’adresse à Pugh (le bonimenteur) et à son fils Junior. Le môme a sept ans et est méchant comme la gale. Pour le narrateur, les humains sont comme des gorilles. Quelqu’un essaye de l’assommer mais un mutant récupère en deux secondes. Apparemment toute la foule a eu mal a la tête en même temps et se précipite sur le produit miracle de Pugh.  Saunk (le narrateur) s’adresse à Ed Pugh, il parle de son épouse Lily Lou qui est morte après lui avoir fait son enfant. Il semble que Junior ait des pouvoirs de sa mère qui était une mutante. Ed Pugh raconte à Saunk que c’est l’oncle Lem qui a jeté un sort sur Lily pour qu’elle épouse Pugh. Saunk voudrait que son oncle élimine Junior parce qu’il connaît les pouvoirs du môme et a peur pour les humains mais l’oncle Lem refuse. Pourtant Lem sait que Junior risque de transmettre ses pouvoirs à ses descendants. Saunk pense que Junior sera encore plus moche que ses parents et qu’il ne trouvera jamais une femme donc il rassure son oncle. Alors Pugh en colère demande à Junior de tuer quelqu’un avec ses pouvoirs pour obliger Lem à améliorer les dons de son fils mais Lem refuse et Junior s’en prend à lui mais Lem développe des anticorps contre le sort jeté par Junior. Un médecin qui a assisté à la scène pense que Lem est mourant et veut l’emmener à l’hôpital et Saunk prend peur car les humains ne doivent pas découvrir les pouvoirs des mutants. Alors Pugh emmène Saunk à part et lui dit qu’il a peur que son môme ne trouve jamais de femme. Il veut que Saunk empêche ça pour que Junior arrête son sort sur Lem. Pugh veut même remplacer le genre humain par sa descendance mais Saunk refuse de l’aider. L’ambulance arrive et Saunk a peur que les médecins découvrent tout sur Lem alors il appelle son pépé par la pensée pour qu’il l’aide. Le pépé demande à son petit-fils d’obéir à Pugh pour sauver la situation. Saunk obéit et emmène alors les Pugh dans son territoire car le marché est accepté et Lem échappe de justesse aux docteurs. Le plan de pépé est d’utiliser la machine à remonter le temps (une simple luge) de Saunk pour envoyer les Pugh dans le passé. Alors Saunk arrive à convaincre les Pugh de monter dans la luge puis trafique leurs gènes en leur envoyant des ultraviolets. Les Pugh arrivent en l’an 1 et se reproduisent mais les Pughs s’ils ont gardé leurs pouvoirs ont rapetissés au point d’être aussi minuscules que des globules blancs ! Au cours des générations ils sont devenus des virus.

 

Les joueurs d’échecs (Charles D. Harness)

 

Le narrateur évoque le club d’échecs de la rue K dont il a été le trésorier. Il y avait un sénateur, un dirigeant syndicaliste et quelques autres grosses légumes. Mais plus leur situation est importante plus ils sont mauvais joueurs d’échecs. Le champion du club est Bobby Baker, un adolescent. Le second est Pete Summers, employé de la compagnie des chemins de fer qui a écrit deux traités sur les échecs. L’homme le plus en vue au club est Jim Bradley, un fainéant chronique.  Le cerveau dirigeant du club est Nottingham Jones, un statisticien. C’est lui qui a mis sur pied le fameux tournoi par télégramme entre les Etats-Unis et l’URSS (les Etats-Unis ont perdu). Il a lancé des maîtres et a arbitré des matchs. Pour les joueurs d’échecs ordinaires le fou vaut plus que le cavalier mais pas pour Nottingham. Il organise des tournois fou contre cavalier pour prouver sa théorie. James lance un défi à Staline en personne, le club d’échecs de la rue K contre tous les Russes, douze parties fou-cavalier. Staline accepte. Le narrateur annonce à Jones qu’un de ses mais, le docteur Schmidt possède un rat savant et qu’il désire le faire jouer. Le docteur est un spécialiste de psychologie comparée. Le rat s’appelle Zeno. Le docteur lui a appris le jeu dans un camp de concentration. Jones accepte alors une partie entre Zeno et Jim Bradley. Zeno gagne par un mat en treize coups ! Jones accepte alors une partie simultanée où Zeno fera une exhibition. Hélas ! le service d’immigration arrête le Docteur Schmidt. Le narrateur demande alors au fonctionnaire d’attendre un peu car il sait que Zeno va rendre riche son maître et qu’il pourra empêcher son expulsion. Zeno a gagné presque toutes les parties simultanées mais s’endort après voir mangé le fromage qu’il a reçu en récompense alors qu’il lui restait encore trois parties. Alors Jones refuse de l’engager dans le club. pour le narrateur, ce qui compte c’est que Zeno soit un rat mais les autres joueurs s’en moquent ce qui fait bien de cette nouvelle une histoire à rebours. Schmidt va donc être emmené en prison. In-extremis, Jones apprend que Schmidt écrit un livre sur la théorie fou/cavalier grâce aux parties de Zeno. Alors Jones accepte de payer la caution de Schmidt et le fonctionnaire recommande un permis de séjour pour le docteur. Le fonctionnaire a cru voir le rat jouer et demande au narrateur s’il y en avait un et le narrateur répond que non et d’ailleurs pas d’êtres humains non plus, juste des « joueurs d’échecs »...

 

Manuscrit trouvé dans un sablé chinois (C.M. Kornbluth)

 

Corwin est un écrivain que tout le monde croit fou. Son agent littéraire est Kornbluth (l’auteur de la nouvelle). La première note de Corwin a été trouvée à l’intérieur d’un sablé commandé au restaurant de la Grande République chinoise, à San Francisco et donnée à Kornbluth par un certain L. Wilmot Shaw. Corwin a une idée de texte, « La Réponse ». Il évoque Mme Clonford qui aime les animaux et terrorise malgré elle son mari et ses enfants. M. Clonford est un retraité des chemins de fer que son épouse oblige à jouer les fermiers par tous les temps. Il attrape une pneumonie chaque hiver et rêve de vendre sa ferme pour acheter un appartement en ville. Sa femme veut juste s’occuper de sa ferme et de ses animaux. Cette histoire va être accompagnée de commentaires inspirés de « La Réponse ». Là le récit de Corwin est censuré par Kornbluth car celui-ci estime qu’il insulte les auteurs de science-fiction et que ce genre littéraire attire les esprits instables et mine le sens de la réalité. Le récit se poursuit. Corwin se sent surveillé. Il semble paranoïaque dès qu’il évoque « La Réponse » (le système de Corwin fait penser à la dianétique du scientologue et écrivain de SF Ron Hubbard tout aussi paranoïaque). Il annonce que les Clonford vont vendre leur ferme. Il semble que les prédictions de son récit se soient avérées et Kornbluth a pu le vérifier. On apprend que « La Réponse » tient seulement sur 200 mots et Corwin est persuadé qu’elle pourrait bouleverser le monde. Corwin fait des conférences dans le Rotary club sur les droits d’auteur et les frais des écrivains. Kornbluth intervient pour signaler que les notes suivantes écrites par Corwin sur du papier à cigarette sont tombées dans les mains d’un agent littéraire qui les a vendues à des magazines mais Kornbluth a pu les racheter avant leur publication. On apprend dans les notes de Corwin que l’écrivain a parlé de ses collègues moins connus que lui qui sont arrivés avec leur voiture juste devant sa maison et ont voulu y entrer pour lui parler. L’un des deux hommes a parle de la « Relation diagonale » et Corwin a tout de suite pensé à « La Réponse ». La Relation diagonale a été découverte par 1724 écrivains. Ceux qui ont le plus gros revenu. Corwin leur a parlé de « La Réponse ». Seul un écrivain peut accéder à la Relation diagonale grâce à des pouvoirs d’associations supérieurs (les pouvoirs supposés des écrivains de SF font vraiment penser à Hubbard et sa scientologie, cette nouvelle semble en être la dénonciation). Les deux hommes sont venus chez Corwin pour l’empêcher de diffuser « La Réponse » qui est la Relation diagonale car elle uniformiserait les revenus des écrivains. Ils font surveiller les écrivains par la police pour les empêcher de diffuser la Relation diagonale. Si Corwin accepte de ne pas diffuser La Réponse les deux hommes s’engagent à lui faire de la promotion pour qu’il vende plus de livres. Corwin refuse et se fait embarquer par les deux hommes qui veulent le faire interner et la femme de Corwin se laisse convaincre que son mari est devenu fou mais elle aussi de fait interner. Corwin continue d’écrire à l’hôpital psychiatrique et s’est procuré du papier à cigarette qu’il griffonne et fourre dans des sablés chinois. Kornbluth conclut. Il est possible que des lecteurs tombent sur des notes de Corwin en mangeant des sablés chinois et même s’ils trouvent son histoire insensée, elle est cohérente puisqu’elle explique la présence de certains livres sur la liste des best-sellers. Contrairement à la dianétique, « La Réponse » doit rester secrète. Kornbluth se moque sans doute de la scientologie tout de même en la rangeant au registre de la paranoïa.

 

Narapoïa (Alan Nelson)

 

Un jeune homme va voir le médecin. Il pense avoir l’inverse d’un complexe de persécution. Le docteur Departure lui demande de s’expliquer et M. Mac Farlane a l’impression d’avoir sans arrêt l’impression de suivre quelqu’un. Il  a le sentiment que les gens cherchent à lui faire du bien. Mac Farlane est pourtant en pleine santé et sans problèmes d’enfance ou de couple. Quelques jours plus tard, il revient voir le docteur pour lui dire qu’il a cru suivre quelqu’un pendant 10 kilomètres. Le docteur lui demande de pratiquer l’association libre de pensées mais c’est Mac Farlane qui arrive à détourner le procédé sur Departure et c’est le médecin qui se confie à lui !

 

Quelques jours passent et Mac Farlane parle au médecin d’hallucinations après avoir rêvé d’un oiseau avec des oreilles il croit l’avoir vu en se réveillant. Le docteur pense que ce sont vraiment des hallucinations mais le jeune homme a rapporté l’oiseau dans une boîte ! Le médecin a rédigé un dossier sur son patient et a appelé sa maladie la « narapoïa », l’inverse de la paranoïa. Il espère ainsi atteindre la renommée de Freud. Departure annule pourtant ses rendez-vous pour travailler sur le cas Mac Farlane et sa femme s’en inquiète. A la consultation suivante, Ma Farlane pense que Departure dépérit. Cette fois Mac Farlane se sent mieux car il a l’impression que quelqu’un le suit et pour cause puisque c’est Departure qui le surveille ! Il s’est épuisé dans ses poursuites. Quand Mac Farlane revoit le docteur, celui-ci est en congé dans une maison de repos. Apprenant cela, Mac Farlane se sent complètement guéri. Departure, lui, est devenu narapoïaque et intéresse les psys qui le soignent. Les psys, comme Departure avec Mac Farlane, décident de le libérer et de le faire suivre à distance pour le surveiller, c’est un cercle vicieux !

 

Le haut lieu (Richard Matheson)

 

Talbert discute avec son oncle Lyman sur les histoires drôles. Ils parlent des histoires cochonnes qui circulent dans tout le pays. Talbert trouve ça fascinant. Il se demande qui les fabrique. Il explique à son oncle qu’il veut chercher les auteurs de ces blagues. Alors il demande à Lyman qui lui a raconté la dernière histoire cochonne d’où il la tien. C’est son collègue Kulpritt alors Talbert demande à son oncle d’appeler Kulpritt pour remonter la filière. Tout ça aboutit à un cercle vicieux car le dernier collègue au bout des recherches prétend que c’est Lyman lui-même qui lui a raconté l’histoire. Lyman demande à son neveu qu’est devenu la société qu’il a fondée, la société protectrice de la société protectrice des animaux. Mais pour Talbert c’est du passé ainsi que toutes ses ambitions sociologiques et politiques et littéraires. L’oncle veut lui faire comprendre qu’il laisse toujours tomber ses projets mais Talbert continue ses recherches. Après quoi, Harrison, son chauffeur amène Talbert dans les endroits où il pêché ses histoires drôles. Talbert part pour San Francisco car un ami de Harrison lui a dit qu’il y avait entendu beaucoup d’histoires dans l’hôtel Millard Filmore. En arrivant dans sa chambre d’hôtel, Talbert demande au garçon de lui raconter une histoire puis s’il connaît un endroit où on peut en entendre d’autres. Le garçon lui recommande le bar chez Davy Jones. Il recueille des histoires qu’il a déjà entendues mais avec des variantes. Le barman connaît plein de grivoiseries et cite ses sources, c’est un voyager nommé Franck Bruin à Oacland. Talbert n’hésite pas à s’y rendre. Le bonhomme raconte des histoires que Talbert connaît mais avec des variantes. Talbert découvre que le mot de la fin est donc interchangeable. Le détective privé que Talbert a engagé lui envoie une autre source d’histoires qui se situe à Chicago et Talbert continue ses voyages de recherches. Vingt minutes après son départ, un homme est venu dans sa chambre d’hôtel mais ne l’a pas trouvé. Il a pris un air dur et a téléphoné à quelqu’un. Talbert a trouvé la source à Chicago, un certain George Bullock. Il l’interroge sur ses histoires et le bonhomme pâlit comme s’il venait d’être découvert. En rentrant à l’hôtel, un homme attend Talbert dans sa chambre. C’est un certain Bishop, colonel en retraite qui le menace avec une arme et lui demande de le suivre. Talbert s’en moque bien car il sait que son enquête va enfin aboutir et il suit l’homme. Talbert est conduit dans une maison inconnue dans un endroit qu’il n’a pu voir car on lui a bandé les yeux. Il était attendu par le « doyen » qui lui confirme : « Vous nous avez découverts ». La maison est bien la source de toutes les blagues du monde et le doyen affirme qu’à part Talbert personne ne s’en est soucié. Talbert apprend rencontre même Hemingway. Le doyen apprend à Talbert que Mark Twain, Balzac, Dickens et Rabelais ont travaillé pour cette maison. La société secrète est une Fraternité qui a commencé dès l’Antiquité avec Aristophane. Tous travaillaient pour la « Cause de l’Amour » et bénévolement. Ils luttent contre la pudibonderie et la bigoterie. Talbert découvre une salle remplie de monde tapant à la machine ou téléphonant, c’est la salle d’apprentissage. Le doyen avoue qu’il connaissait les travaux de Talbert et son altruisme et lui propose de rejoindre la Fraternité.

Publicité
Publicité
Commentaires
Humanisme : le Contrat social
Publicité
Archives
Publicité