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Humanisme : le Contrat social
9 novembre 2008

Le trésor maudit de Rennes-le-Château 2

3 Les barbiers de Midas de Sede a obtenu une copie des deux parchemins trouvés par Saunière. Il y a lu deux passages des Evangiles écrits en latin. Le premier, extrait de Jean (XII, 1-12) est celui qui relate la visite du christ à Béthanie chez Lazare, Marthe et Marie de Magdala. Le second contient la parabole des épis froissés le jour du Sabbat. Les deux documents semblaient chiffrés et contenaient des sortes de hiéroglyphes. de Sede les a soumis à une double expertise paléographique et cryptographique. M. Debout, un chartiste a conclu que ces documents n’étaient pas très anciens, qu’ils étaient de la même main et que leur auteur était instruit en paléographie et épigraphie médiévales. L’auteur avait voulu attirer l’attention du lecteur au moyen d’anomalies voulues. de Sede a mis ensuite à contribution des spécialistes des chiffres. Ils ont conclu que les textes ont bien été chiffrés par une substitution à double clefs puis paru une transposition effectuée au moyen d’un échiquier. L’auteur a ajouté des rébus et des erreurs ont été introduites pour déjouer les tentatives de déchiffrement. Selon le colonel Arnaud, éminent cryptologue, l’auteur des parchemins était un ecclésiastique nourri d’écriture sainte et aimant le mystère. de Sede pense que l’auteur est l’abbé Antoine Bigou. Il est question aussi de Henri Boudet né en 1837. D’une intelligence exceptionnelle, il se fit financer ses études par l’abbé de Cayron. Il entra dans les ordres et, en 1872, devint curé de Rennes-Les-Bains. En 1886, il publia « La vraie langue celtique et le cromlek de Rennes-Les-Bains » dans lequel il affirmait que la langue-mère de l’humanité est celle des celtes. Pour de Sede, l’ouvrage de Boudet est codé avec des calembours et des jeux de mots. Les passages codés sont signalés par l’introduction du mot « clef ». L’abbé Boudet voulait confier aux Happy Few le secret d’un lieu, les précautions à prendre pour y accéder et le silence à garder après sa découverte. Mais l’abbé Boudet ne dit pas où se trouve le dangereux et fascinant endroit qu’il décrit. Il y a bien une carte dans le livre mais elle est illisible. L’église de Boudet contenait un tableau insolite, offert au début du XIXè par e marquis Paul-François-Vincent de Fleury de Blanchefort. Le fils de l’Homme est mort et gît, pantelant, dans une grotte dont l’orifice laisse apparaître un rocher. Sur son genou gauche se trouve une tête de lièvre. Le bras gauche du christ désigne un plateau sur lequel repose une boule. Au-dessus du plateau figure une énorme araignée. Le rébus que contient ce tableau signifie : « A Règnes (araigne) près du bras de l’Homme Mort qui se dirige vers le plateau, gît le lièvre ». En entrant dans l’église, on voit une croix de fer forgé armée de rosaces et une vierge à l’enfant. Les roses portées par la croix désignent les armes de celui qui érige celle-ci. Sur le socle de la croix est inscrit un message codé qui conduit aux deux tombes de Paul-Urbain Fleury. Sur l’une il est né en 1776 et meurt en 1836 sur une autre il est mort en 1856. D’après de Sede cette étrangeté signifie que Fleury était mort à la vie pour renaître et donc qu’il aurait été initié. de Sede signale que le livre de Boudet est devenu introuvable y compris à la Bibliothèque Nationale mais aujourd’hui on peut trouver plusieurs rééditions datant des années 80 et 90. Fidèle disciple de Boudet, Saunière a décoré bizarrement son église pour laisser une piste pour découvrir son secret. Les statues qu’il a fait sculpter sont des sortes de cartographie. une vierge de Lourdes a, gravé sur son socle, ce message : « Pénitence ! Pénitence ! » des mots qui ne viennent pas de la Vierge que Bernadette Soubirous a vu à Lourdes mais de la Vierge aperçue par des bergers de la Salette en 1846. La vierge de la Salette annonça une guerre générale et la restauration de la monarchie française. Cette vierge est donc ésotérique. Au tympan de l’église, des roses altèrent avec des croix. Le rébus signifie « Rose-Croix ». Sitôt franchie la porte de l’église, on trouve un diable hideux, sculpté et peint qui soutient le bénitier qui est surmonté d’un cartouche portant les initiales B.S. surmontant le tout, quatre anges font chacun l’un des gestes du signe de croix accompagnés de l’inscription : par ce signe tu le vaincras. La boiterie du diable indique à la fois son nom et ce qu’il vient faire ici. Le diable boiteux est Asmodée, c’est à lui que Salomon avait confié la garde de son trésor. Le roi étant un jour dépourvu de son sceau, le démon lui barra l’accès de la grotte; c’est seulement quand Salomon eut retrouvé sa bague qu’il put chasser Asmodée dans le désert. En faisant boiter son diable, Saunière évoque le trésor de la légende locale. Chaque détail du monument désigne un lieu des environs. Le diable semble assis : il existe un rocher nommé Fauteuil du Diable. Deux de ses doigts forment un cercle : il existe une source nommé Source du Cercle. Une de ses côtes est plate : il existe, près de la cote 530 de la carte d’état-major, un lieu dit Le Pla de la Coste. Le mamelon n’est pas à sa place : il existe un lieu-dit Sein du Diable. Le diable soutient le bénitier que surmontent les initiales B : il existe un endroit nommé le Bénitier et il se trouve entre les rivières de la Blanque (B) et de la Sals (S). Enfin, le diable appuie ses cinq doigts sur son genou : sur le rocher appelé pierre du Pain, sont creusées cinq cupules imitant l’empreinte de cinq doigts et qu’on appelle la Main du Diable. Le rébus est à tiroirs et indique une date : cinq + genou donne en effet Saint Genou, Saint qui se fête le 17 janvier. « Par ce signe tu vaincras » signifie que c’est le diable qu’il faut vaincre. Si nous suivons le regard du diable, nous remarquons qu’il fixe le dallage noir et blanc disposé en échiquier. En face du diable, aux fonts baptismaux, se trouve un Jésus de stuc qui fixe lui aussi l’échiquier. Les deux personnages, le bouc et le bouc émissaire, le diable vert au socle rouge et le christ rouge au socle vert, méditent une invisible partie à laquelle chacun d’eux propose une solution différente. Sur le confessionnal figure une autre allusion à la tradition de l’or de Rennes. Jouxtant l’échiquier, ce confessionnal s’arme d’une sculpture sur bois représentant le bon pasteur ramenant la brebis perdue. Elle rappelle le jeune berger Paris qui, en 1646, trouva, paraît-il, le trésor en cherchant une de ses brebis égarée au fond d’une grotte. Juste au-dessus du confessionnal se trouve un tableau peint et sculpté en demi-bosse. Nous y voyons Jésus soulageant les souffrants. Il est au sommet d’un terrain fleuri escarpé, couvert d’épais buissons. Sur ce terrain bien en évidence, figure une très grosse poche en forme de bourse, crevée d’un trou. Deux paysages représentent les rochers du Pla de la Coste et le rocher taillé en forme de dé du Serbaïrou. un terrain fleuri signifie ayant appartenu à la famille Fleury. La bourse renferme un dépôt précieux. sur l’autel se trouve un tableau peint par Saunière figurant Marie-Madeleine agenouillée dans une grotte dont l’orifice laisse voir le roc de Blanchefort faisant face au pic du Cardou et un roc évoquant un profil humain avec un grand nez. Marie-Madeleine porte un petit tablier rouge en forme de coeur qu’elle entoure de ses mains jointes. A ses pieds, un crâne humain, à côté d’elle, un livre ouvert marqué de deux croix et d’inscriptions illisibles. Devant elle, une croix grossière faite de branches. Sous le tableau se trouve une inscription dont le texte est emprunté à l’un des manuscrits trouvés par Saunière. Il s’agit d’un rébus qu’on doit lire Jais, De, Nez, Nid. jais : une mine de jais dont l’entrée se trouve sous un dolmen marqué d’une croix par Boudet existe près de Sougraignes. Dé : une pierre levée en forme de dé existe près de Serbaïrou. Nez : le rocher en forme de nez figuré sur le tableau existe aussi sur le terrain, près de Peyrolles. Nid : le point culminant de la région est le nid d’aigle du Cardou, riche en Kaolin. Le personnage du tableau est dans une grotte dont l’entrée découvre un paysage précis. Avant que des inconnus ne le mutilent, la grotte de rocaille édifiée par Saunière dans le jardin de l’église constituait sans doute une maquette fidèle de cette grotte dont l’existence nous est si obstinément indiquée. La situation du tableau sous l’autel semble indiquer que l’entrée de cette grotte se trouve bien sous la table de Pierre d’un dolmen. Devant l’autel, un troisième signe de croix mène vers la statue de Saint Antoine Ermite et indique un autre lieu des environs : la grotte de l’Ermite qui s’ouvre à l’Homme mort. Par le vitrail ouvert sur le mur opposé, les rayons de soleil se posent exactement sur la statue le jour même où est fêté Saint Antoine Ermite, le 17 janvier. Le dernier mouvement du signe de croix conduit à la sacristie. Là, le placard mural est truqué : il est à double fond et caché, une porte menant elle-même à une pièce secrète. C’est dans cette sacristie que Saunière s’enfermait le soir après ses longues randonnées dans la montagne, une hotte sur le dos. Il y aurait manipulé son or selon de Sede. Le chemin de croix se prête, sous forme allégorique, à des indications relatives à un itinéraire concret. Sur la carte aussi bien que sur le terrain, c’est au moyen de croix que l’abbé Boudet marqua, autour de Rennes, les étapes et les repères d’un énigmatique itinéraire. Le chemin de croix de Saunière comportait quatorze stations. Saint Antoine-Ermite est mis en exergue. Evocateur de grottes, il rappelle que le parcours a lieu sous terre; placé entre la première et la dernière station. Le parcours est circulaire, on sort par où on est entré. La première station est le jugement de Pilate. Le procurateur de Judée ne se lave pas les mains dans un bassin mais dans un plateau blanc tenu par un noir. Blanchefort et Roco Negro, encore un rébus topographique. Au cours de la série des quatorze stations, le sol y est figuré tantôt en blanc, tantôt noir, tantôt bigarré, tantôt aplani, tantôt sinueux. Ici, on peut se tenir debout mais ailleurs il faut se courber, s’agenouiller ou ramper dans la boue; ici l’on peut rester vêtu, mais ailleurs il faudra se dénuder. D’après de Sede, les inspirateurs de Saunière étaient membres d’une secte rosicrucienne comme en témoignent les roses et les croix gravées sur son porche. Un auteur rosicrucien Jacques Duchaussoy (Bacon, Shakespeare, Saint-Germain) affirme que les rose-croix se manifestent publiquement tous les 108 ans et procèdent à l’ouverture d’une tombe contenant des documents. Et, en effet, en 1783, l’abbé Bigou rédige l’épitaphe de la tombe Blanchefort et dissimule des documents dans l’église. Or c’est 108 ans plus tard, en 1891, que Saunière trouve ces documents et procède à l’ouverture de la tombe. 4 Un certain danger Tous ceux qui se sont intéressés à l’or de Rennes ont couru un danger. Guillaume Servin, l’agent du pouvoir royal a été assassiné en 1340 par les nobles faux-monnayeurs du Bézu. le 27 mai 1732, le curé de Niort-de-Saux, Bernard Mongé avait été trouvé le crâne défoncé dans son jardin. Son assassin était François de Montroux qui était le tuteur de Marie de Negri d’Ables, future époux de François d’Hautpoul, marquis de Blanchefort. A la Toussaint de 1897, l’abbé Antoine Gélis, curé de Coustaussa, en face de Rennes, était trouvé mort dans son presbytère. A son enterrement se trouvèrent les abbés Boudet et Saunière. Boudet mourut lui aussi dans d’atroces souffrances. La mort de Saunière en janvier 1917 n’éteignit nullement l’intérêt porté à l’affaire de Rennes-Le-Château. L’évêché de Carcassonne a suivi de près tout ce qui pouvait s’y passer. Il a tenté d’acquérir les propriétés de Saunière. Marie Denarnaud, la servante de Saunière, refusa. Elle céda ses propriétés en viager à un hôtelier, Noël Corbu. Corbu apprit qu’il y avait un trésor après l’achat. Marie Denarnaud lui confia les papiers de Saunière et promit de lui livrer un secret qui ferait de Corbu un homme puissant. Le 29 janvier 1953, Marie Denarnaud fut frappée de congestion cérébrale. Elle fut enterrée près de Béranger Saunière. Elle ne put parler à Corbu et emporta son secret. de Sede a rencontré René Descadeillas, conservateur de la bibliothèque de Carcassonne. Descadeillas pense que Saunière était un escroc inculte et que sa fortune venait de dons par des gens riches en plus du trafic de messes. Il pense que Saunière n’a pas trouvé les manuscrits mais les a confectionnés pour impressionner ses dupes. Et la décoration de son église, il l’acheta toute faire, à Paris, près de Saint-Sulpice. Pourtant le conservateur avait lui-même entrepris des fouilles à Rennes-Le-Château. Le 31 mars 1956, accompagné de M. Malacan, médecin de grande érudition, M. Brunon, opticien et radiesthésiste, il fouilla l’église et trouva dans le maître autel un crâne humain portant à son sommet une entaille. L’entaille semble être une blessure rituelle, analogue à celles qu’on relève dans les cimetières mérovingiens de Lorraine. Dans le jardin de Saunière, les chercheurs trouvèrent trois cadavres qui ne furent jamais identifiés. En 1960, un fonctionnaire parisien fouille à son tour. Il évite de justesse un madrier qui avait été placé sur la porte de l’église pour l’assommer. Le fonctionnaire quitta la région et n’y revint plus. Le 20 mai 1968, Noël Corbu mourut dans un accident de voiture. de Sede a rencontré Maurice-René Mazières, curé de Villesèquelande, passionné de l’affaire de Rennes. L’abbé l’a prévenu : cela présente un certain danger. Ainsi s’achève le livre de de Sède qui fait référence sur l’affaire de Rennes-Le-Château. Cette histoire a engendré un véritable commerce puisque 400 livres ont été écrits sur ce thème dont trois best-sellers internationaux : L’Enigme Sacrée et sa suite Le Message de Lincoln, Baigent et Leigh et le fameux Da Vinci Code de Dan Brown.
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V
pour en apprendre sur le viager :<br /> >>> viager-infos-danger.over-blog.fr <<<
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