Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Humanisme : le Contrat social
27 mai 2009

Tout est fatal (suite)

Tout est fatal

King introduit cette nouvelle en déclarant que les histoires sont des objets préexistants que nous allons dénicher.

I

Le narrateur a 19 ans et se félicite de ne plus travailler pour un certain Skipper qui est mort. Il livrait des pizzas. Sa mère lui a dit que s’il n’avait pas abandonné ses études, il n’en serait pas là. M. Sharpton lui a dit que ce n’était pas simplement un boulot mais une aventure.

II

Le narrateur a une maison à 100 bornes de chez sa mère mais il ne veut pas la voir et l’écouter se plaindre. Son collègue, Pig ne disait pas que sa maison était géniale mais « fatale ». Le narrateur s’appelle Dinky Earnshaw. Il habite à Columbia city. Il a une voiture neuve et regarde une émission régulièrement « Comment va le monde ». Tous les jeudis il reçoit une enveloppe blanche fermée contenant 70 dollars. Avec l’argent, il sort au resto, au cinéma, s’achète des revues porno. Mais il ne peut pas consulter les sites porno ou les numéros porno au téléphone car c’est bloqué. Pour lui, le sexe existe mais ce n’est pas « fatal ». Le règlement de Transcorp lui interdit de se faire livrer une pizza ou un repas chinois. Dinky balance l’argent qui lui reste dans une bouche d’égout devant sa maison. La règle est simple : pas un rond de côté.

III

Dinky inscrit sur une liste tout ce dont il a besoin pour une semaine et il obtient tout y compris des CD qui ne sont pas encore sortis. Bénéfices secondaires. Il a même demandé un Rembrandt une fois mais a été déçu de recevoir une copie. Quelqu’un passe faire le ménage chez lui gratuitement le vendredi. Il a même reçu un autographe personnalisé de Nicole Kidman.

IV

Les nettoyeurs viennent chez Dinky pour lui apporter tout ce qu’il demande. Il a demandé une tarte aux pommes fait-maison mais en vidé ses boyaux le lendemain.

V

Son linge, sa lessive, le papier-toilette, tout est renouvelé toutes les six semaines sans qu’il le demande.

VI

Dinky n’a jamais vu les nettoyeurs mais pour lui ça ne servirait à rien et ça lui ficherait la trouille. Quand il est dehors, les nettoyeurs font le ménage et la lessive comme s’il habitait dans un hôtel. Ils ne touchent pourtant jamais à son bureau. Peut-être que les nettoyeurs ont aussi peur de Dinky.

VII

Un jour, Dinky reçoit un appel. C’est M. Sharpton. Il lui propose un travail. Et en ouvrant sa boîte à lettres il trouve la première enveloppe contenant 70 dollars. Tout a commencé comme ça. L’enveloppe contenait un message « c’est peut-être le début d’une grande carrière ! ». Sharpton veut voir Dinky pour sa proposition mais lui annonce qu’il ne répondra pas forcément à toutes les questions. Rendez-vous est pris dans le parking de Supr Saur. Dinky pense que c’est un piège dû à une vengeance contre Skipper. Il lui avait écrit une lettre car il en avait marre de se faire emmerder par lui. Et Sharpton était au courant. Dinky laisse une note à sa mère au cas où il lui arriverait malheur.

VIII

En se rendant au rancart, Dinky a eu une vraie frousse. Il a beau se dire qu’il n’y a rien à savoir, que Skipper a eu un accident ou s’est suicidé (même s’il avait 23 ans) mais Dinky se dit quand même qu’il est dans la merde à cause de la lettre qu’il a envoyée à Skipper. Skipper l’insultait et lui faisait souvent du mal. Jusqu’au jour où il a été retrouvé mort. M. Sharpman semble deviner les pensées de Dinky. Il lui dit que tout est fatal car il connaît l’expression de Dinky. Il veut savoir ce qui est arrivé à Skipper. Dinky se défend en disant que Skipper a eu un accident de voiture mais il lui avoue qu’il a écrit une lettre à Skipper dans laquelle il parlait de la soeur de celui-ci, Debbie.

IX

Dinky a un pouvoir secret. Petit il avait peur du chien de Mrs Bukowski qui avait déjà mordu un gamin. Il lui a suffi de dessiner des formes et d’écrire des mots inconnus sur le sol avec une craie pour tuer le chien. Le dessin était resté plusieurs jours sur le trottoir après la mort du chien et les gens l’évitaient sans s’en rendre compte.

X

Dinky n’a pas parlé de son pouvoir à Sharpton mais celui-ci lui apprend qu’il a été détecté par une douzaine de ses collaborateurs qui cherchent les personnes possédant des pouvoirs. Sharpton travaille pour Transcréatif corporation. Son boulot est de se débarrasser des Skippers mais en plus méchant. La Trans est à Chicago avec un centre de formation à Peoria. Dinky est un transcréatif. Il existe un transcréatif sur huit millions de personnes. Il n’existe que 3000 transcréatifs dans le monde. Alors la recherche prend un temps fou à Sharpman. Dinky va devoir affiner son don et il ne pourra revoir aucun de ses anciens amis à cause de la sécurité du système. Il ne gagnera pas beaucoup d’argent au début mais il pourra monter très haut.

XI

Dinky a pris un jet privé pour suivre sa formation à Peoria. Il a eu un sacré coup de blues. M. Sharpton a appelé la mère de Dinky pour lui expliquer que son fils a été sélectionné pour la formation approfondie en informatique de la Trans corporation. Elle le croit sans peine car Dinky est fort en informatique. Dinky va mal car ses mais Pug et John Cassidy lui manquent. A Peoria, le docteur Wentworth et son équipe prennent grand soin à tenir les personnes séparées. L’entraînement de Dinky consiste à tuer des gens, des individus nuisibles, des dictateurs, des espions, des tueurs en série. Dinky a gardé le contact avec M. Sharpton et l’a appelé une nuit pour lui dire que ça n’allait pas. Sharpton lui a promis de parler à Wentworth pour que Dinky soit mieux traité.

XII

Le lendemain, Dinky reçoit des excuses du docteur Wentworth mais il ne lui fait pas confiance et ne veut pas lui faire de confidences.

XIII

Avant d’aller à Columbia city, Dinky a un dernier appel avec Sharpton. Il sait qu’on va s’occuper de tout ce dont il a besoin mais ne sait pas ce qu’il va faire. Sharpton lui dit qu’à ce stade il ne peut plus rien pour lui car il ne peut créer à sa place et que le moment venu Dinky saura comment il doit agir.

XIV

Pendant sa première semaine à Columbia city, Dinky s’est ennuyé et n’a rien fait. Il a cauchemardé. Il a vu Skipper vivant en rêve comme s’il ne l’avait pas tué et n’avait jamais eu aucun don.

XV

10 jours après son installation, Dinky s’est mis devant son ordinateur. Il a découvert les symboles qu’il connaît plus des centaines d’autres. Il a écrit une lettre mais ne sait pas à qui l’ envoyer. Alors il se connecte sur internet et sent qu’il doit envoyer sa lettre à Colombus. Un mot apparaît sur l’écran : MUFFIN. Il s’agit du nom d’un chat à éliminer.

XVI

Dinky a appelé Sharpton pour lui dire qu’il a commencé son travail et qu’il se sent mieux. Il avoue que cela lui a fait un effet merveilleux.

XVII

Dinky envoie ces lettres par courriel ou par courrier sans se poser de question. Puis un jour il bande comme un cerf et s’achète une revue porno pour se soulager. C’est dans la librairie qu’il a vu un article dans le journal qu’un homme ouvrait en grand. L’article parle d’un certain Neff, éditorialiste qui s’est suicidé. Dink pense que c’est quelqu’un qu’il a « traité » sans en être sûr. Alors il a acheté le journal pour vérifier. Andrew Neff était éditorialiste au Post depuis 1970. Il s’est suicidé avec des médicaments et s’est mis un sac en plastique sur la tête. Il ne possédait ni ordinateur ni de CD qui étaient pour lui l’oeuvre du diable. Il aimait Sinatra. Neff était la caution de gauche d’un journal de droite. Il défendait l’avortement, critiquait l’armée et voulait que l’argent soit dépensé pour le social. C’est bien l’homme que Dink a tué. Dink se demande si la Transcorp a voulu la mort de Neff parce que ses lecteurs commençaient à réfléchir à ce qu’il écrivait. Alors Dink s’inscrit à la bibliothèque pour consulter internet et savoir qui est Ann Tevitch, une autre personne qu’il a « traitée ». C’était une biologiste qui travaillait sur le sida et sa mort pourrait retarder de cinq ans la mise au point d’un traitement.

XVIII

Dink se pose des questions. Il se demande comment il a pu être manipulé par la Transcorp pour n’avoir pas pris la poudre d’escampette. Eh bien tout simplement en le confinant dans une existence où il était fondamentalement sans ressource et sans ami. Dink réalise qu’il est devenu un meurtrier en série. Alors il a rédigé un compte-rendu de sa vie sur un carnet de notes.

XIX

Dink commence à se haïr. Il pense plus à l’argent qu’il a jeté qu’aux personnes qu’il a tuées et pourtant il continue. Il est comme un drogué qui ne peut plus s’arrêter. Il a tué 200 personnes pour des clopinettes. Il commece à se demander ce qu’il va faire.

XX

Dink reçoit un mot dans sa boîte : « vous voulez vous tirer ? Si oui, envoyez le message : « Don’t stand so close to me » est la meilleure chanson de Police ». Dink suit le conseil et envisage d’écrire un message pour tuer Sharpton.

L.T. Et sa théorie des A.F.

King présente cette nouvelle en disant que c’est sa préférée du recueil.

L.T. Parle rarement de la manière dont sa femme a disparu mais aime bien raconter la façon dont elle l’a largué. Il termine son histoire par sa théorie des animaux familiers. En rentrant de son travail, la Subaru de sa femme n’était pas là. Lucy, sa chatte siamoise, l’accueille. Sa femme ne l’aime pas car ses miaulements lui font penser à des pleurs de bébé et elle ne veut pas d’enfant. Le mariage de L.T. n’a duré que trois ans. L.T. Pense que ce qui divise le plus les gens dans le monde c’est ceux qui préfèrent les chiens de ceux qui préfèrent les chats. La femme de L.T. A laissé un mot sur le frigo pour lui annoncer qu’elle le quitte. Elle ne supportait plus Lucy ni les ronflements de son mari. Elle a pris le chien Franck. Elle a fini son mot par une phrase étrange : « on peut faire une fourchette avec une cuillère cassée ». C’est Lulubelle, la femme de L.T. Qui lui avait offert Franck tandis que L.T. Avait offert Lucy à sa femme. L.T. Détestait le chien et c’était réciproque. Un jour, il s’est disputé avec sa femme parce que le chien avait vomi dans ses pantoufles. L.T. se disait que sa femme aimait plus son chien que lui. Il pense que Lucy a été pour quelque chose dans le départ de sa femme. Leurs disputes étaient souvent liées aux animaux car Lulubelle détestait Lucy et voulait la mettre à la fourrière. Tout ça a amené L.T. À inventer sa théorie des animaux familiers. Si votre chien et votre chatte s’entendent mieux que vous et votre femme, attendez-vous à rentrer chez vous un soir et à trouver un mot sur le frigo. Un soir le narrateur a invité L.T. Chez lui pour qu’il raconte son histoire. Mais la femme du narrateur n’aime pas L.T.. Elle avait invité Holly, sa soeur divorcée. Mais Holly est restée de marbre devant l’histoire. Après le dîner L.T. Raconte au narrateur que la mère de Lulubelle envisage de mettre une plaque au nom de sa fille dans le cimetière local car un an après sa disparition, celle-ci peut être considérée comme décédée. L.T. Se met à pleurer. Sa femme lui manque et il croit qu’elle vit encore. Il pense qu’lle chante dans une boîte ou se prostitue dans le Nevada. En rentrant, le narrateur apprend qu’Holly a été séduite par L.T. Ce qui déplaît à Roslyn (le femme du narrateur). Roslyn soupçonne L.T. d’avoir tué sa femme mais le narrateur la dément en lui fournissant des preuves. Elle ne veut pas que son mari le réinvite à dîner. Le narrateur pense que Lulubelle a été assassinée par un tueur en série, l’homme à la hache. Dans la voiture de Lulubelle se trouvait le cadavre du chien. Le narrateur essaye de se convaincre est en vie mais en doute.

Quand l’auto-virus met cap au Nord

King révèle que cette nouvelle lui a été inspirée par un tableau que sa femme lui a offert.

Richard Kinnel n’a pas eu peur lorsqu’il a vu pour la première fois le tableau dans une vente à Rosewood. Il est romancier et s’est rendu en voiture à un colloque sur les dangers de la célébrité pour trouver l’inspiration. Il a trouvé le tableau en revenant du colloque. Le tableau représente un jeune homme au volant d’une voiture de sport qui franchit le pont Tobin au coucher du soleil. L’homme sourit et ses lèvres écartées s’ouvrent sur des crocs. La femme qui vend le tableau a reconnu Kinnel et lui demande un autographe pour sa fille. Elle n’est pas étonnée qu’il soit séduit par le tableau. Elle lui apprend que l’auteur du tabelau s’appelle Bobby Hastings. Il s’est suicidé à 22 ans, il était du genre génie torturé et habitait chez ses parents. Il a eu le temps de peindre 80 tableaux. Il y avait des choses sexuelles dans la plupart de ses toiles. Il a brûlé ses toiles, sauf celle que Kinnel a achetée, avant de se pendre. Au dos de la toile se trouve le titre : « Quand l’auto-virus met cap au Nord ». Kinnel fait une pause chez sa tante Trudy pour écouter une remise à jour de tous les commérages concernant la famille. Il lui montre le tableau et elle en frémit d’horreur. Elle lui conseille de le balancer à la rivière. Kinnel reçoit comme un coup à l’estomac en remarquant que le tableau a changé. Le conducteur a élargi son sourire et a les yeux plus plissés. Il révèle également un tatouage représentant une pompe de vigne s’enroulant autour d’une dague à la pointe ensanglantée avec une inscription « la mort plutôt que le déshonneur ». La tante parle à Kinnel de l’ex-femme de celui-ci. Elle dirige un abri pour animaux abandonnés depuis son mobile home et publie deux lettres d’information mensuelles. L’une « Survivor » est bourrée d’infos astrologiques et l’autre « Visitors » parle des extra-terrestres. Sa tante lui a communiqué un peu de son malaise sur le tableau et Kinnel prend une pause sur l’autoroute pour le regarder à nouveau. Le bras du chauffeur s’est encore déplacé et il adresse un sourire dément à Kinnel. Le pont Tobin a disparu et le coucher de soleil aussi. La voiture se trouve maintenant dans un patelin que Kinnel vient de traverser. Alors Kinnel  balance la toile sur l’aire de repos. Arrivé chez lui, Kinnel se promet de ne plus jamais aller à une vente de garage. Il découvre avec horreur que le tableau se trouve chez lui à la place de la collection encadrée de toutes ses couvertures de livres. La voiture est maintenant garée dans l’allée de la maison où a eu lieu la vente de garage. La femme qui lui a vendu la toile est morte. L’arrière de la voiture affiche « l’auto-virus ». Kinnel allume la télé pour vérifier si la vendeuse est bien morte et sa mort est en effet annoncée sur la chaîne locale. Elle a été décapitée et un témoin a vu une voiture partir en trombe après l’assassinat. Kinnel vérifie encore le tableau. Le conducteur a encore avancé. Kinnel a peur pour sa tante. Alors il met le tableau dans la cheminée et le brûle. Il appelle sa tante mais il tombe sur le répondeur. L’aquarelle n’est plus qu’un tas de cendres dans le foyer mais l’écrivain surveille toujours les infos à la télé. Sa tante l’appelle et elle a deviné que son neveu était angoissé à cause du tableau. Il lui avoue l’avoir brûlé. Kinnel fait un cauchemar. La femme décapitée lui parle du tableau et d’Hastings. En se réveillant, Kinnel entend un bruit, c’est la voiture du tableau qui s’arrête devant chez lui ! Le tableau a repris sa place et est intact. Il montre maintenant la maison de Kinnel et la voiture juste devant. Kinnel entend le conducteur monter les marches. Kinnel tombe et sa dernière vision est pour le tableau. Le siège du conducteur est plein de sang.

Déjeuner au Gotham café

Le narrateur revient de la maison de courtage où il travaille et découvre chez lui un mot de sa femme qui lui annonce qu’elle le quitte. Il n’a rien vu venir et veut appeler les parents de Diane (sa femme) pour lui parler mais la mère de sa femme lui raccroche au nez. Deux jours plus tard, Steve Davies (le narrateur) reçoit un appel de l’avocat de Diane. L’avocat lui conseille de ne pas dépenser trop d’argent et de demander une facture pour tout ce qu’il achètera. Steve, irrité, lui raccroche au nez. Un collègue lui conseille un avocat spécialisé dans les divorces, John Ring. Il décide de renoncer à la cigarette deux jours après s’être fait larguer même s’il sait que ce n’est pas le meilleur moment. Il pensait qu’il dormirait mieux ainsi mais il se trompe et il a failli craquer des centaines de fois. Il s’endort souvent en égrenant des marques de cigarettes. Il se demande si le fait d’avoir arrêté de fumer n’a pas joué un rôle dans ce qui lui est arrivé au Gotham café. Humbolts, l’avocat de Diane, appelle Davies pour lui dire qu’il est temps de se voir avec les avocats respectifs. Rendez-vous est pris au Gotham café. Ring appelle Davies pour annuler le rendez-vous car il ne pourra pas venir. Mais Davies veut revoir sa femme même sans son avocat. Alors Ring cède après lui avoir donné des instructions. Il ne devra pas crier après Diane ni après son avocat. Il ne doit pas parler d’argent et doit s’en tenir à l’aspect sentimental. C’est grâce à son excuse (un accident de sa mère) que Ring va échapper à la mort en ne venant pas au Gotham café. Davies arrive exprès cinq minutes en retard car son père lui avait conseillé cette méthode à chaque fois que, dans un rendez-vous, c’était l’autre qui avait besoin de lui. A cause du sevrage tabagique, Davies a une sensation d’irréalité des choses. Ainsi, il est accueilli au Gotham café par un maître d’hôtel bizarre qui s’énerve de la présence d’un chien dans le café alors que Davies n’en voit aucun. En voyant Diane, Davies remarque en elle une fureur rentrée et de la peur. Davies est lui aussi en colère car il pensait mériter mieux comme accueil. Humboldt est un avocat chauve et cramoisi. Diane lui demande comment il va et il lui répond qu’elle lui manque et qu’il a arrêté de fumer. Elle semble indifférente à cette nouvelle alors qu’elle lui cirait dessus à cause de ça et refusait d’avoir un enfant tant qu’il n’aurait pas arrêté. Davies supplie Diane de lui accorder une seconde chance mais Diane a une expression d’horreur et Humboldt enchaîne en déclarant que la décision de divorce est définitive. Davies propose une thérapie conjugale mais Diane le traite de macho et lui dit que c’est trop tard. L’odorat de Davies s’est développé car il a arrêté de fumer et il sent une odeur de saumon. Cette odeur sera associée pour lui à celle de la douleur, de la peur, du sang et de la mort. Humboldt présente à Davies des papiers à signer pour préparer le divorce. A ce moment le maître d’hôtel fou revient en criant après son chien imaginaire. Il sort un grand couteau et blesse Humboldt à la joue et c’est la panique dans le café. Ensuite, Humboldt est tué par le fou d’un coup de couteau dans le crâne. Puis Davies est également attaqué mais il arrive à parer le coup avec son parapluie. Davies entraîne Diane dans les cuisines pour fuir le fou mais celui-ci les ratrappe. S’en suit une bagarre et Davies réalise que sa femme est toujours contre lui car elle en profite pour lui botter les fesses. Alors il la gifle. Elle se venge en lui disant qu’elle avait des amants puis elle part sans reconnaître qu’il lui a sauvé la vie. Alors Davies craque et s’achète un paquet de cigarettes. Il voit les flics débouler dans le café. Il pense au maître d’hôtel fou. S’il a une femme, s’il l’a tuée. Davies n’a pas survécu à ce drame pour se tuer à petit feu par le tabac alors il jette son paquet.

Cette impression qui n’a de nom qu’en français

Déjà-vu est l’impression qui n’a de nom qu’en français. Elle est ressentie par Carol Shelton qui regarde une petite fille jouer à la poupée. Carol et son mari Bill sont en Floride pour une deuxième lune de miel. Ca fait 25 ans qu’ils sont mariés. Carol pense à un certain Floyd sans savoir qui c’est. Elle pense à un pendentif que sa grand-mère lui avait offert et qu’elle a perdu. Il y avait la vierge Marie dessus. Les parents de Carol l’ont reniée quand elle a épousé Bill. Carol a des tas d’impression de déjà-vu sur la route. Elle pense à sa fausse-couche. Elle se réveille, elle a fait un cauchemar et elle n’était pas sur la route mais toujours dans l’avion. Mais la voiture de location qui les attend est bien celle dont elle rêvé et les impressions de déjà-vu recommencent. Carol repense à Floyd et se sent mal à l’aise. LA petite fille à la poupée est bien là comme dans son rêve. Carol pense à la fois où son mari l’a trompée deux ans plus tôt et à l’enfant qu’elle a perdu. Elle revoit toutes les signes de déjà-vu et se réveille encore. Elle a cauchemardé deux fois dans l’avion. Le Floyd à qui elle pensait est le pilote de l’avion et Mère Teresa dont elle a rêvé se trouve en couverture du magazine que lit Bill. Alors Carol se dit que les choses difficiles vont commencer.

Pour King cette histoire parle de l’enfer dans lequel on est condamné à revivre éternellement la même chose.

1408

1

Mike Enslin est écrivain. Il est dans l’hôtel Dolphin à New-York. Il veut aller dans la chambre 1408 mais M. Olin, le gérant essaye de l’en dissuader. L’hôtel date de 1910. Enslin enregistre sa conversation avec M. Olin. Olin lit les titres des livres d’Enslin qu’il a dans son bureau. Ils comportent tous des histoires de maisons hantées. Enslin a fait venir Robertson pour mettre la pression sur Olin. Olin a lu quelques histoires de Enslin et son style l’a agréablement surpris. Ce qui a inquiété Olin c’est de découvrir qu’il avait affaire à un homme intelligent et de talent qui ne  croit pas un seul instant à ce qu’il écrit. Enslin avoue qu’en effet il ne croit pas aux fantômes. Olin avertit pourtant Enslin qu’il court un danger s’il se rend dans la chambre 1408. Cette chambre n’a pas été occupée depuis 1978 soit depuis plus de vingt ans. Les portables et les montres numériques ne fonctionnent plus dans cette chambre. Toutefois une femme de chambre y passe une fois par mois pour y faire le ménage. Olin offre un verre à Enslin pour boire à sa santé car il pense qu’il en aura besoin. Véronique, la femme de chambre, a fait les draps le jour même. Elle travaille à l’hôtel depuis 1971. Avec sa soeur jumelle elles sont immunisées contre la chambre 1408, c’est pourquoi elles sont les seules à pouvoir y faire le ménage. La soeur de Véronique a quitté l’hôtel en 1988 pour raison de santé. Olin n’exclut pas que la 1408 ait joué un rôle dans la détérioration de l’état physique ou mental de la femme. Olin pense qu’Enslin sentira les esprits sur le champ dans la chambre. Depuis 1992, la 1408 est entretenue par d’autres femmes de chambre. Et elles fondent en larmes ou ont des fou-rires en la quittant. Pourtant l’une d’elle a perdu la vue le temps de faire le ménage. Elle l’a recouvrée dès qu’elle en est sortie. Le premier occupant de cette chambre, Kevin O’Molley s’y est suicidé en 1910 puis cinq hommes et une femme ont sauté de la fenêtre. Un homme s’est pendu dans le placard en 1970. En tout il y a eu douze suicides en 68 ans. La soeur de Véronique a été atteinte très tôt par la maladie d’Alzeihmer et est morte d’une crise cardiaque. Trante morts naturelles ont été relevées dans la chambre 1408. La chambre est située au 13è étage et les chiffres du numéro additionnés font 13.

2

Enslin est resté 70 minutes dans la 1408. Il a laissé un enregistrement de 11 minutes sur son dictaphone. Les problèmes d’Enslin avec la 1408 commencent avant qu’il ait franchit la porte car celle-ci est de travers. Il enregistre ses commentaires dès l’entrée. A cause de la porte, Enslin à la nausée. Il décrit la chambre et remarque que la fenêtre est grillagée pour éviter les suicides. Quelque chose se passe. C’est ce que remarqueront les auditeurs de la bande du dictaphone plus tard. Enslin remarque trois tableaux de travers dans la chambre. Il pense qu’Olin lui a mis les foies exprès et il ne veut pas que ce dernier gagne alors il veut dormir dans la 1408. L’air sent le renfermé et Enslin sent une présence. Il a du mal à ouvrir la fenêtre mais il y réussit. Les tableaux ont changé. Une femme peinte a vieilli d’un seul coup et les fruits d’une nature morte ont pourri. Il découvre un menu posé sur le lit. Il est écrit en français puis il se transforme. Il est alors écrit en russe puis en italien. Il a l’impression que l’air est vicié. La femme du tableau est nue et du sang coule de ses tétons, elle a des dents pointues. A la place de la nature morte il y a maintenant une tête tranchée. Enslin veut sortir mais la porte est coincée. Il veut appeler à l’aide mais le téléphone lui renvoie une voix inhumaine qui semble être celle de la chambre. Enslin est comme fou, il s’empare d’allumettes posées sur une table et met le feu à sa chemise. Il a un sursaut de lucidité et arrive à ouvir la porte comme si la 1408 n’aimait pas la chair calcinée.

3

Rufus Dearborn sauve la vie d’Enslin en lui envoyant de l’eau glacée sur la poitrine. Dearborn est attiré par la chambre 1408 mais Enslin l’empêche d’y entrer.

4

Le dictaphone d’Enslin a résisté à l’incendie mais l’agent de l’écrivain a peur d’exploiter la cassette. Olin a voulu l’écouter mais l’agent d’Enslin a refusé. Farrell, l’agent ,voudrait qu’Enslin tire un livre de son expérience mais Enslin ne veut plus écire. L’écrivain a eu des séquelles et il fait des cauchemars toutes les nuits.

Un tour sur le bolid’

Le narrateur hésite à raconter son histoire de peur de se discréditer mais depuis la mort de sa mère, il ne dort plus très bien. Il était en première année à l’université du Maine lorsque Mme Mc Curdy l’avait appelé pour le prévenir que sa mère avait eu une attaque. Allan, le narrateur, a l’intention de partir en stop le soir-même. Son premier chauffeur est un agent d’assurances qui le conduit jusqu’à Newport puis un vieux monsieur à qui raconte son histoire. Allan n’a que sa mère et il ne peut envisager sa vie sans elle. Il redoute de devoir lâcher ses études si sa mère devient impotente. Il est effrayé par le vieux bonhomme qui sent la pisse et sort de sa voiture alors que le chauffeur voulait l’accompagner jusqu’à l’hôpital. Allan est au beau milieu de nulle part et regrette d’avoir refusé l’offre du vieux chauffeur. Il se repose près d’un cimetière et voit sur une tombe l’une des devises préférées de sa mère : « Vivons joyeux, ce qui est pris est pris ». Il y voit un signe que sa mère est morte et en est effrayé mais il réalise qu’il a mal déchiffré la pierre tombale. Une Mustang s’arrête. Le chauffeur est fortement musclé et a un tatouage bleu en forme de barbelé à son biceps droit. Il veut savoir ce que fait Allan et le jeune homme ment en disant qu’il va au mariage de son frère alors qu’il est fils unique. Il ment aussi sur son nom en déclarant qu’il s’appelle Hector car là encore le chauffeur l’effraie. Le chauffeur a des cicatrices autour du cou comme s’il avait été décapité et il s’appelle George Staub, le nom du mort qu’Allan a lu sur la tombe ! Allan est le passager d’une voiture conduite par un mort qui sent le formol. Il tout pour paraître naturel et pour ne pas montrer au chauffeur qu’il sait que c’est un cadavre. Allan veut descendre mais Staub refuse. Staub propose à Allan d’ouvrir la fenêtre car il sait bien que la voiture pue. Staub lui raconte qu’il est allé à la foire de Thrill Village et qu’il a fait un tour sur le Bolid’ et il appelle Allan par son vrai prénom. Staub sait qu’Allan a essayé d’y aller avec sa mère lui aussi mais qu’il s’est dégonflé au dernier moment. Il provoque Allan en lui demandant si le jeune homme sait qui il est et Allan répond un fantôme. Staub lui dit qu’il est un messager de dieu et qu’il sort en des circonstances bien précises. Allan demande si rien de tout ça ne serait arrivé s’il était resté avec le vieux chauffeur mais Staub pense que le vieux bonhomme était peut-être mort lui aussi. Staub met Allan en face d’un dilemme, qui monte sur sur le Bolid’ et qui reste à terre, Allan ou sa mère ? Alors Allan pense aux efforts qu’a fait sa mère pour qu’il puisse vivre correctement et réussir ses études. Il savait qu’un jour, les rôles seraient inversés et qu’il devrait prendre soin de sa mère. Il réalise que Staub lui demande de mourir pour sa mère alors que sa vie commence à peine. Il choisit de laisser sa mère monter dans le Bolid’, il choisit de vivre. Il se retrouve dans le cimetière où il a vu la tombe de Staub. Il pense qu’il est tombé et s’est évanoui, que l’histoire avec Staub était un cauchemar. Toutefois, Allan culpabilise d’avoir condamné sa mère même s’il a l’intention de tourner la page. Un fermier s’arrête pour le prendre en stop et l’amène à l’hôpital. Arrivé à l’hôpital, une infirmière apprend à Allan que l’état de sa mère est satisfaisant mais il veut la voir. Il se fait interpeler par l’infirmière de l’accueil qui lui demande où il a eu son pin’s « je suis monté sur le Boid’ » et Allan réalise avec horreur que c’est Staub qui lui a donné et qu’il n’a donc pas fait un cauchemar. Il se débarrasse du pin’s avant d’aller voir sa mère. Il arrive à lui parler et à l’embrasser. Elle lui dit qu’elle a rêvé de la foire et du Bolid’ et elle dit qu’elle regrette de l’avoir gifflé quand il lui a fait faire la queue pour rien. Allan continue de culpabiliser et reprend le pin’s où il l’a laissé comme si c’était un porte-malheur. Il rentre chez sa mère en stop et réalise que c’est la première fois qu’il dort seul dans cette maison. Le lendemain, Allan retourne voir sa mère avec Mme Mc Curdy. Sa mère s’est rétablie et a pu reprendre son travail. Allan a fait réparer sa voiture car il a été dégouté du stop. Sa mère a essayé d’arrêter de fumer mais a repris au bout de quelques mois car elle trouvait sa vie trop vide sans ça. Deux semaines après avoir eu son diplôme Allan apprend que sa mère a eu une deuxième attaque. Il trouve un travail et s’occupe de sa mère. Sept bonnes années se sont écoulées sans problèmes. Puis un jour, Allan perd le pin’s et apprend juste après la mort de sa mère comme si c’était le pin’s qui l’avait tuée.

Petite chansseuse

King raconte qu’à l’automne 1996 il a traversé tous les Etats-Unis en Harley Davidson pour faire la promotion de son roman « Insomnie » c’est à cette occasion qu’il a écrit cette nouvelle.

Darlène Pullen est femme de chambre. Un client lui a laissé 25 cents de pourboire avec un mot : « c’est un quarter porte-bonheur ! » vraiment ! Chansseuse, va ! ». Darlène est énervée car elle a deux gosses à élever et un mari qu’elle n’a pas vu depuis cinq ans. Alors Darlène se débarrasse du quarter en le mettant dans une machine à sous de l’hôtel et elle gagne 18 dollars ! Au lieu de rentrer chez elle, elle va au casino. Elle joue le 15 à la roulette et gagne et gagne encore jusqu’à 576 dollars. Cependant elle continue à jouer se disant que le mot que le client lui a laissé avec le quarter lui a vraiment porté chance et elle gagne encore 1728 dollars. Mais tout ça n’était qu’un rêve et Darlène est encore à son travail. Les enfants de Darlene arrivent pour rejoindre leur mère à l’hôtel. Darlene offre les 25 cents à son fils Paul pour le consoler de son rhume chronique et l’enfant joue la pièce dans le bandit manchot et gagne le jack pot.

Publicité
Publicité
Commentaires
Humanisme : le Contrat social
Publicité
Archives
Publicité