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Humanisme : le Contrat social
8 décembre 2010

Blaze (Stephen King) I

Blaze

Blaze (Stephen King)

1

George et Blaze étaient dans un parking de bar à bières cherchant à voler une voiture. George considérait Blaze comme un crétin. George alla au bar et laissa Blaze se débrouiller. Blaze entra dans une voiture dont la portière n’était pas fermée et chercha un double des clés de contact. Il en trouva sous le tapis de sol. Il voulut partir en laissant George au bar. Mais sa mémoire lui revint. George était mort depuis trois mois.

2

Blaze ne supportait pas la solitude et la peur. Il ne pouvait rien faire sans penser à ce que George lui dirait s’il vivait encore et George lui dirait d’effacer les empreintes de pneu et c’est ce qu’il fit. En rentrant au chalet, il écouta de la country alors que cette musique le rendait triste. Blaze resta à traîner dans le chalet jusqu’après le déjeuner. Puis il sortit la Ford et lança des boules de neiges sur les plaques d’immatriculation. Même mort, George continuait à lui donner des ordres dans sa tête. Ils avaient passé l’essentiel de leur temps à monter des petites combines à deux et George paraissait assez bien s’en satisfaire. Le coup d’Ocama Heights était peut-être juste un jeu pour lui. Blaze savait que George était intelligent. C’était de son cran qu’il n’avait jamais été sûr.  Mais Blaze, tout seul, n’était pas de taille. Il avait voulu escroquer une vieille veuve mais elle avait appelé la police et l’avait menacé avec un pistolet. Il avait juste eu le temps de fuir. Il ne s’en sortirait jamais, il e savait, mais il persévèrerait néanmoins. Peut-être souhaitait-il se faire boucler, au fond. Ce n’était pas forcément une si mauvaise solution, à présent que George s’était fait descendre. Que quelqu’un d’autre s’occupe de réfléchir et lui assure le gîte et le couvert. Ocama Heights, c’était de vieilles  fortunes et les demeures étaient de véritables manoirs. La maison Gerard était la splus belle de toutes. D’après George, les Gerard avaient fait fortune comme armateurs. Celui qui intéresait Blaze était Joseph Gerard IV, un bébé de six mois. Il était l’unique arrière-petit fils du premier Joseph. Enlever le bébé était l’idée de George. Il espérait demander deux millions de rançon. Mais Blaze entendit la voix de George lui conseiller de ne demander qu’un million maintenant qu’il était seul.

3

Blaze se préparait à faire le coup et la voix de George lui demandait comment. Il lui dit qu’il devrait s’occuper des couches et des biberons. La voix de George lui conseilla de faire un braquage pour se faire un peu d’argent.

4

Clayton Blaisdell Junior était né à Freeport. Il perdit sa mère quand il avait trois ans. Elle s’était faite renverser par un chauffard ivre. Son père était un ouvrier alcoolique. Il le battait régulièrement. Un jour son père le balança dans l’escalier. Clay atterrit sur la tête. Son père descendit, le ramassa et le balança une deuxième fois. Clay perdit connaissance mais son père le remonta et l’expédia une troisième fois. Clay resta inconscient pendant trois semaines à l’hôpital. Il se réveilla. Hélas, passablement ramolli du bulbe. Les autorités ne crurent pas à la version de Clay père quand celui-ci déclara que son gosse s’était fait ça tout seul en tombant une seul fois dans l’escalier. L’enfant devint pupillle de la nation et alla dans un foyer rural. Hetten house n’était guère qu’une ferme minable pour gamins laissés pour compte et Clay y passa une enfance misérable. Quand il eu recouvré sa santé physique, il put tenir à distance les pires brutes du terrain de jeu. Les brutes l’appelaient Hulk, ou Troll, ou Kong. Ceux qui n’avaient pas peur de lui l’appelaient Blaze et c’est sous ce nom qu’il finit par penser à lui. Une fois son père lui écrivit pour lui dire qu’il irait le chercher puis Blaze n’eut plus jamais de nouvelles. On plaça Blaze dans différentes familles pendant son séjour à Hetton House. Lorsqu’il s’installa finalement à Boston, ce fut parce qu’il ne supportait plus la solitude de la campagne. Boston, c’était pas mal, mais il lui arrivait d’être pris d’angoisse. Cette ville comptait un million d’habitants et personne n’en avait rien à foutre de Clay Blaisdell. Si on le regardait, c’était uniquement parce qu’il était grand et qu’il avait un trou dans le front. Il essayait de s’amuser un peu à Boston quand il avait rencontré George Raclkey. Après, ç’avait été mieux.

5

Blaze entra dans une épicerie. Le type qui tenait la caisse le soir s’appelait Harry Nason. C’était un étudiant. Blaze le braqua et lui réclama la caisse. Un couple entra et Blaze demanda son porte-feuille à l’homme. Le porte-feuille tomba dans le sac. La fille traita Blaze de sale porc. C’est à ce moment là que Blaze dit : « Bordel, George, j’ai oublié le bas ! ». Puis il disparut.

6

Le lendemain matin il faisait froid alors Blaze alluma le feu. La voix de George l’engueula car Blaze avait oublié le bas.  La descente dans la petite épicerie lui avait rapporté 260 dollars et il y en avait 80 dans le porte-feuille. Blaze se souvenait quand lui et George allaient dans les bars. George flairait les homos honteux et leur parlaient. Il leur disait qu’il était descendu à l’hôtel. George et Blaze étaient de mèche avec le réceptionniste de nuit et le chef du personnel. Blaze attendait à l’hôtel. Quand le pigeon entrait, il n’avait jamais l’air nerveux. Blaze leur laissait un quart d’heure et montait. Il entrait dans la chambre et faisait semblant d’être le petit ami de George. Il menaçait de tuer le pigeon. A cet instant, Blaze tentait de se précipiter sur le pigeon. George réussissait à le contenir. Blaze récupérait alors le porte-feuille du type dans le pantalon. Il avait l’identité du pigeon et menaçait de tout révéler. Alors Blaze sortait et le pigeon était prêt à tout pour récupérer ses papiers. George faisait mine d’aller calmer Blaze et disait au pigeon que son prétendu amant acceptait de ne rien dire en échange de l’argent du porte-feuille. Blaze se sentait vide sans George mais il voulait lui monter qu’il était capable de monter un coup tout seul.

7

Blaze alla dans un magasin pour bébés. Une vendeuse vint l’aider. Il avait monté un scénario. Il prétendit qu’il devait aider sa belle-soeur à l’équiper pour son bébé. Il avait acheté tout ce que la vendeuse lui avait indiqué des couches au berceau. Il installa tout chez lui. Cela fit une impression bizarre à Blaze comme si se trouvait chez lui le fantôme de quelqu’un qui allait venir.

8

Blaze changea les plaques d’immatriculation de la voiture et la repeint en bleu. Il n’avait plus d’argent alors il retourna braquer la même épicerie. Cette fois il avait mis un bas mais l’étudiant le reconnut.

9

Blaze se souvint de sa directrice de Hetton House. Il avait oublié son nom mais se souvenait qu’elle leur lisait la Bible. Elle eut une attaque et fut remplacée par Martin Coslaw que les gamins appelait la Loi. Il enseignait l’arithmétique et croyait aux punitions corporelles et à la cravache. Il jouait au Bowling et avait un bras puissant. Lorsqu’il abattait la cravache sur quelqu’un, cela faisait très mal. Martin Coslaw était craint et haï par tous les garçons de Hetton House, mais personne ne le craignait et ne le haïssait davantage que Blaze. Ce fut pendant le cours d’arithmétique pour débutants que Blaze, aidé par son ami John Cheltzman, monta sa première arnaque. John était la cible désignée des garçons plus âgés et plus costauds, qui le battaient régulièrement. John proposa à Blaze de faire ses devoirs de maths s’il le protégeait contre les brutes. Blaze accepta. Quand il était appelé au tableau, John lui soufflait les réponses. Le stratagème avait été éventé au bout de presque quatre semaines. Il y eut une interrogation écrite-surprise. Blaze obtint zéro. Coslaw ne l’avait donnée que pour piéger Clayton Blaisdell. Coslaw le convoqua dans son bureau. Il voulut savoir qui avait fait ses devoirs. Blaze ne dénonça pas son ami et dit à Coslaw que frapper était mal. Le directeur était furieux mais Blaze lui dit d’aller se faire foutre. Alors Coslaw le frappa. Mais Blaze devint une des légendes de Hetton House. Deux mois plus tard un couple, les Bowie, le reccueillit. Les Bowie l’avaient pris comme vallet de ferme. Il devait couper du bois. Blaze finit par haïr les Bowie. Ils le faisaient travailler dur et se seraient bien passés de l’envoyer à l’école, s’ils avaient pu, mais c’était le règlement. Il alla à l’école du district A de Cumberland tant qu’il fut cez les Bowie et l’école lui plut. Il aimait son professeur. Il aimait apprendre des poèmes par coeur, se lever et les réciter en classe. Il avait beaucoup d’amis parce qu’il n’était ni querelleur ni brutal. Mrs Cheney lui apprit à lire et à écire et lui donna des rudiments d’histoire. Cela put durer longtemps mais il y eut deux événements. Blaze tua un chien et tomba amoureux. Les chiens sentaient que Blaze ne les aimait pas et qu’il avait peur d’eux, si bien qu’ils devenaient tous les jours plus agressifs avec lui. Peu à peu, l’un d’eux devint leur leader dans la sourde guerre qu’ils menaient contre lui, c’était Randy. Un jour Randy attaqua Blaze mais Blaze le frappa et le tua. Blaze avoua ce qu’il avait fait à Mrs Bowie. Bowie le fouetta mais Blaze tetint ses larmes. La fille dont il tomba amoureux était en CM2 à l’école où il allait et s’appelait Marjorie Thurlow. Un jour les enfants devaient se faire vacciner. Lorsque Margie sortit, elle avait les larmes aux yeux et d’autres avaient coulé sur son visage. Elle sourit à Blaze qui lui rendit son sourire. A la récréation, au moment où Blaze sortait dans la cour, Margie franchit la porte en courant devant lui, en pleurs. Glen l’avait frappée sur sa piqure. Alors Blaze se battit avec lui et lui démolit le visage. Blaze fut renvoyé de l’école. Il avait oublié son déjeuner et Margie le lui apporta. Elle lui sourit.

Bowie voulut le fouetter mais Blaze le menaça. Alors Bowie appela Hetton House pour que le foyer le reprenne. Oslow le cravacha. Il retrouva John qui s’était fait tabasser. Ils s’entraidèrent à nouveau.

10

Blaze acheta une échelle dans une quincaillerie sans se douter qu’on se rappellerait cet achat. George y aurait pensé mais Blaze n’entendait plus la voix de George. Il dormit et rêva de Margie. Il se prépara à faire le coup le soir même, mais n’y alla pas. La voix de George revint. George disait à Blaze qu’il n’avait pas les couilles de faire le coup et qu’il était ingrat alors que George lui avait appris plein de choses. Alors cela motiva Blaze et il partit.

11

Il n’eut pas de problème pour se garer dans Ocama Heights, même si les patrouilles de flics y étaient fréquentes. Il se gara dans le parking d’une tour et donna un nom de propriétaire qu’il allait soi-disant voir au gardien et montra une carte en plastique rouge. Le gardien se contenta de hocher la tête et de retourner dans sa guérite. L’immeuble Oakwood où Blaze s’était garé était à côté de la propriété des Gerard ce qui avait conduit George à penser sérieusement au fric des Gerard et au jeune Oakwood pour jouer au poker avec un ami d’enfance.

Blaze se dirigea chez les Gerard avec son échelle. Il fit passer son échelle par-dessus la haie. Il dut sauter par-dessus la haie car elle était électrifiée. Sa jambe avait été égratignée par un fil de fer et il laissa du sang sur la neige. Il ne savait pas quelle fenêtre était celle de la chambre du bébé mais la voix de George l’encouragea. Il monta à l’échelle et se retrouva devant une chambre à coucher où dormaient deux personnes. Il s’agissait de Gérard III et de sa femme. Blaze souleva la fenêtre à guillotine et entra. Blaze explora la maison à la recherche du bébé. Il tomba encore sur la chambre à coucher d’un couple puis trouva la chambre du bébé. Il aperçut un interphone qui devait relier le bébé à la chambre des parents ou de la nounou. Il le débrancha. Puis il emporta le bébé qui  ne se réveilla pas. Blaze prit l’escalier mais le bébé se réveilla et poussa un cri. Une lumière s’alluma au premier. Blaze alla se mettre dans l’ombre de l’escalier et resta immobile, le visage grimaçant de peur et d’horreur. Quelqu’un appela un certain Mike, c’était une voix âgée. Puis la personne retourna dans sa chambre. Blaze se dirigea vers la salle à manger. Elle était vaste. Puis il alla dans la cuisine. A travers la vitre il apercevait son échelle. Il vit un panier à commissions et mit le bébé dedans. Il voulut ouvrir la fenêtre mais n’y arriva pas alors il dut briser la vitre. La femme âgée entendit le bruit de verre et vint dans la cuisine. Elle allait crier alors Blaze la frappa. Il sortit de la cuisine mais s’aperçut qu’il avait oublié le bébé alors il revint le chercher. Il fila. Il posa le panier dans la neige et lança l’échelle par-dessus la haie. Il dut laisser tomber le panier par-dessus la haie d’une hauteur  de soixante centimètres. Le bébé ne se réveilla pas. Blaze sauta par-dessus la haie. Il ramassa son échelle et le panier. Il regagna sa voiture. Le gardien fut surpris de le revoir aussitôt mais Blaze lui répondit qu’il avait eu un mauvais jeu au poker. Au moment où il s’engageait dans l’allée du chalet, Joe IV se réveilla et commença à pleurer.

12

Une fois de retour à Hetton House, Blaze ne provoqua plus d’esclandre. Il gardait profil bas et n’ouvrait jamais la bouche. Les gros durs de l’époque où lui et John étaient petits étaient soit sortis, soit embauchés à l’extérieur pour la journée, soit dans des centres d’apprentissage; certains s’étaient engagés dans l’armée. On l’avait inscrit au lycée de Freeport. Parfait pour lui, car on ne l’obligeait pas à suivre les cours d’arithmétique. Coslaw observait les allées et venues de Blaze d’une mine sévère et avec attention. Il ne rappela plus jamais Blaze dans son bureau. Mais s’il l’avait fait, Blaze aurait obéi car il avait peur d’aller à la maison de redressement. A Hetton House, les journées commençaient toujours par ce que Coslaw appelait une homélie et se terminaient par un verset de la bible. Blaze aurait pu devenir le chef mais il ne le souhaitait pas. Il menaça ceuix qui voulaient faire du mal à John et son ami ne fut plus battu. A 14 ans, Blaze eut un travail à Hetton House. Le responsable des services d’entretien l’avait engagé pour faire toutes sortes de corvées pénibles. Blaze était ravi. Il se faisait trente dollars par semaine. Il pouvait aller au cinéma avec John. A Hetton House, John se mit à écrire des histoires empruntées aux films qu’il voyait avec Blaze. Les autres élèves aimaient ses histoires. Un jour, Blaze et John allèrent au cinéma et en allant dans les toilettes John trouva un portefeuille contenant 248 dollars. John acheta un exemplaire du Press Herald de Portalnd. Lui et Blaze consultèrent les petites annonces. Ils lurent qu’ils avaient trouvé le propriétaire du portefeuille, une récompense était offerte. Blaze ne savait pas quoi faire et demanda à John quelle était son idée. Il proposa de quitter Hetton House pour partir à Boston. A la gare routière ils croisèrent un flic et eurent peur. John lui raconta que Blaze était attardé et sourd-muet. Il devait s’en occuper. Le flic goba son mensonge. Le flic parti, les deux mais se regardèrent et faillirent éclater de rire. Ils allèrent dans les toilettes pour tomber dans les bras l’un de l’autre. Ils prirent le bus et arrièvrent à Boston. Blaze était fasciné par les gratte-ciel. Ils allèrent voir un match de base-ball. Blaze était tellement impressionné par le spectacle qu’il en oublia de manger. Ils allèrent manger mais le barman trouvait louche que deux adolescents puissent sortir vingt dollars pour manger du steak premier choix et leur désigna un homme qui était l’inspecteur Daniel J. Monahan. Blaze menaça de frapper le barman s’il gâchait la virée mais celui-ci ne fut pas impressionné. Blaze commit l’erreur de dire d’où ils venaient. John raconta comment ils avaient trouvé l’argent. Finalement le barman leur rendit les vingt dollars et leur offrit le repas.

Le lendemain, ils passèrent d’un métro à l’autre jusqu’à ce que la nouveauté n’en soit plus une, ils allèrent ensuite au cinéma et finalement retournèrent au stade. Ils restèrent encore deux jours, virent d’autres films et une pièce à laquelle Blaze ne comprit rien mais qui plut à John. Ils s’installèrent dans la cabine d’un photomaton, dans un grand magasin, et prirent plusieurs photos. Ils retournèrent à Hetton House. John ne fit pas plus d’une demi-douzaine de pas en direction du sinistre tas de briques et s’évanouit. On diagnostiqua une fièvre rhumatismale. Deux ans plus tard, il était mort.

13

Le bébé hurlait et Blaze sentit brusquement la panique le gagner. Il appela George et la voix lui répondit de donner à bouffer au bébé. Blaze lui donna un petit pot. Les cris s’arrêtèrent sur le champ. Le bébé s’endormit. La voix de George lui conseilla de préparer des biberons et de les mettre dans le frigo. Le bébé se réveilla à l’aube et cria. Blaze voulut le changer mais le bébé lui pissa à la figure. Blaze arriva à le changer avec du mal. La voix de George lui conseilla de diluer le lait du biberon et Blaze obéit. George lui conseilla d’acheter un livre sur les bébés et le journal. Mais Blaze demanda qui s’occuperait du bébé et George répondit qu’il le ferait. Blaze dit que George était mort mais la voix lui répondit qu’elle s’occuperait du bébé. Blaze entendit parler de l’enlèvement de Joe à la radio. La vieille femme qu’il avait frappée était dans un état critique. Blaze partit. Il s’acheta le journal et « l’Art d’être parents » un livre sur les bébés. En regardant le journal, il vit son portrait-robot en première page. C’était un portrait-robot de la police. La vieille dame était morte. Le portrait-robot avait pu être établi grâce au gardien d’Oakwood. La police avait trouvé le sang de Blaze sur la neige, c’était un fil de plus dans la corde qui finirait par pendre Blaze. Sa voiture avait été identifiée. Blaze avait peur de voir les flics l’arrêter. Quand il rentra le bébé hurlait. Il avait vomi. Blaze le prit dans ses bras et Joe s’endormit. Il le changea. Puis il composa la lettre de demande de rançon à partir de lettres découpées dans des journaux. Il avait pensé à mettre des gants pour ne pas laisser ses empreintes. Il devait faire croire qu’ils étaient toute une bande pour commencer. Comme ça, ils ne pourraient pas l’arrêter quand il prendrait le fric ou s’ils l’arrêtaient, il leur dirait que ses associés tueraient l’enfant si on ne le relâchait pas. Blaze regrettait que George soit mort. Il aurait pu s’occuper des trucs il fallait penser pendant que lui s’occuperait du bébé.

14

Il était à une fête foraine et tenait Joe contre son épaule. Blaze ne cessait de vérifier s’il n’y avait pas des flics. Il crut voir la maman de Joe et les gens courir après lui. Puis il entendit la voix de George. La maman de Joe avait des dents gigantesques. Blaze se réfugia dans le palais des glaces. Il crut voir un million de George. Il quitta la fête foraine.

15

Blaze avait fait un cauchemar. Il avait rêvé le fête foraine. Blaze lut dans le journal l’appel du père du bébé. Il acceptait de payer la rançon à condition que le kidnappeur apporte la preuve que le bébé était vivant. La voix de George se moqua des suppliques de Joseph Gerard III. George dit à Blaze qu’il devait bien lui laisser l’enfant au bout d’un moment mais Blaze lui ordonna de se taire. La radio annonçait qu’un suspect avait été arrêté puis relâché. Blaze réalisa que la voix de George était une partie de lui-même et que cette partie pourrait faire du mal au bébé. Il rejeta cette pensée. Pour que son visage ne ressemble plus au portrait-robot, il se rasa le crâne. Il marchait d’un bon pas le long d’une route secondaire lorsqu’un camionneur le prit en stop. Une fois arrivé sur la route principal, le chauffeur mentionna l’enlèvement. Il espérait que le kidnappeur serait arrêté et exécuté. Il dit que les billets de la rançon seraient marqués et que le kidnappeur se ferait attraper. Blaze se trahit en disant que le kidnappeur avait demandé un million de dollars alors que les journaux n’en avaient pas parler. Blaze voulut tuer le chauffeur mais se ravisa. Il quitta le chauffeur et se retrouva dans la banlieue de Portland, c’est là qu’il posta la demande de rançon. Il trouva une Mustang avec la clef sur le contact. Sans réfléchir, il monta dedans et s’éloigna.

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