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Humanisme : le Contrat social
12 octobre 2006

Histoire d'un mythe tenace

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Sur les Protocoles des Sages de Sion
- Cohn, Norman.- Histoire d'un mythe la "conspiration" juive et les protocoles des sages de Sion, Paris : Folio, 1992.
Ce livre est L'Ouvrage de référence concernant le mythe du complot judéo-maçonnique. Norman Cohn n'a pas seulement rédigé un essai phare, il a su réaliser un véritable roman enquête. L'auteur entraîne le lecteur dans une palpitante enquête policière sur les origines du faux "Les Protocoles des Sages de Sion". Il analyse les sources du faux : "Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme" (1798, Barruel), "Biarritz" (roman de Goedsche paru en 1868), "Les Francs-Maçons et les Juifs. Sixième Age de l'Eglise d'après l'Apocalypse" (1881, abbé Chabauty) mais surtout "Dialogues aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu" pamphlet écrit par Maurice Joly en 1864 contre la dictature de Napoléon III qui servit de base à l'écriture des "Protocoles". Le lecteur est renseigné sur les tenants et aboutissants des "Protocoles" mais hélas Cohn n'a pu qu'hypothéquer sur la paternité du célèbre faux n'ayant pas suffisamment d'éléments. Il a réussi à éclairer le lecteur sur l'origine de la diffusion du faux (démarée en Russie à l'initiative d'un agent de l'Okhrana (police secrète tsariste) le dénomé Ratchkovsky). L'ouvrage de Cohn se termine par une analyse psychanalytique de la paranoïa antisémite. Seule critique, Norman Cohn affirme que les :


"Juifs déportés de France (au nombe de 85 000 environs) furent pour la majeure partie arrêtés en zone occupée par les Allemands eux-mêmes" (page 243).

Cette affirmation est fausse car comme on le sait (et comme la reconnu le président Jacques Chirac) l'Etat français a pris l'initiative de livrer les Juifs aux nazis en offrant ses services par l'intermédiaire de la police française qui fit emmener les Juifs par les Transports Parisiens
(ancien nom de la RATP) vers le camp de Drancy puis vers Auscwitz par l'intermédiaire de la SNCF. L'Etat français poussa même le zèle en livrant les enfants, ce que ne demandaient pas les nazis (l'âge établi par les nazis pour la déportation était de 16 ans minimum).

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