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Humanisme : le Contrat social
18 mai 2008

Fatherland 2

 

6

 

March va voir Fiebes. On apprend que l’homosexualité et l’union interraciale ont remplacé l’inceste et le viol au rang des crimes sexuels. L’avortement est passible de peine de mort. Stuckart a écrit un livre de commentaire sur les lois raciales de Nuremberg. Apparemment la propagande a laissé croire que tous les Juifs avaient été déportés à l’Est et non exterminés. Fiebes laisse March consulter le dossier de Stuckart. Stuckart aurait délivré des autorisations de mariage en échange de pots-de-vin et avait exigé les faveurs de certaines demanderesses. Stuckart a noué une liaison avec une Polonaise de 18 ans et a voulu se marier avec elle mais la jeune fille a présenté des faux papiers pour revendiquer une ascendance allemande. Elle est devenue domestique de Stuckart. Stuckart et sa compagne ont été retrouvés morts. Stuckart aurait tiré une balle dans la tête de sa maîtresse et se serait suicidé après. C’est sûrement le parti qui l’a poussé au suicide. C’est une journaliste états-unienne, Charlotte Maguire, qui a trouvé les corps. March détourne l’intention de Fiebes pour voler une enveloppe glissée dans le dossier de Stuckart. C’est Globus qui s’occupe maintenant de l’affaire. March appelle Luther mais c’est sa femme qui répond et lui apprend qu’il a disparu depuis dimanche.

 

7

 

March décide de retrouver Charlotte Maguire pour lui parler. il la rencontre dans un café. Elle a vu son visa retiré pour fraternisation avec un citoyen allemand sans autorisation officielle. March veut l’emmener chez Stuckart. Ils passent devant le Parlement européen (dans cette histoire, il n’est donc pas à Strasbourg). Maguire a connu Stuckart quand elle arrivée à Berlin, un an auparavant. Ce sont ses parents qui le lui ont recommandé. Elle le trouvait affreux. Elle devait l’interviewer pour les 75 ans d’Hitler après avoir eu une rencontre désagréable avec lui mais l’avait vu mort. Ils se rendent chez Stuckart grâce aux clefs que March a trouvées dans l’enveloppe qu’il a tirée du dossier chez Fiebes. Avant de le découvrir mort, Maguire a vu deux hommes sortir de chez Stuckart. C’était probablement les meurtriers de Stuckart qui ne s’est donc pas suicidé. Dans l’appartement, March et Maguire trouvent une boîte de chocolats et la même boîte à musique que celle que contenait le colis de Bühler. Là encore le paquet venait de Suisse. Puis ils découvrent un coffre-fort caché derrière un miroir.

 

8

 

Kennedy est à Berlin et déclare : « Les Allemands ont leur système, nous avons le nôtre. Mais nous sommes tous citoyens d’une même planète. Tant que nous deux nations s’en souviendront, je le crois sincèrement, nous pouvons avoir la paix. » Il a l’intention d’évoquer la question des droits de l’homme à l’occasion de sa visite en automne. Le Kennedy de cet histoire est chauve et a des lunettes et pour cause car il s’agit du père de JFK, qui était pro-nazi lorsqu’il était  ambassadeur des Etats-Unis en Angleterre en 1940. March a fait venir Jaeger et un casseur de coffre. Il risque la guillotine s’il est pris. Une loi stipule que tout condamné pour récidive peut être arrêté sur le soupçon d’un délit qu’il « pourrait » commettre. Le national-socialisme enseignait qu’on avait la criminalité dans le sang, on naissait avec elle. Cette loi a malheureusement été décrétée mais pas en Allemagne nazie... dans la France de Sarkozy en 2008 !
Le coffre-fort est ouvert par le truand. il ne contient que des papiers jaunis, des actions, des titres de propriété. Hélas les SS arrivent. March a juste le temps d’emporter une enveloppe bleue.

 

jeudi 16 avril

 

1

 

Jaeger et March sont arrêtés par la Gestapo, par Krebs, l’un des deux hommes qui accompagnaient Globus à la villa de Bühler. March repense à tous les éléments qu’il a laissés derrière lui mais heureusement il a eu le temps de donner l’enveloppe tirée du coffre à Maguire qui, elle, a pu éviter la Gestapo. Jaeger veut aider March en proposant de laisser croire à la Gestapo qu’il n’a pas averti son collègue de la reprise de l’affaire par Globus. On apprend qu’Heydrich a remplacé Himmler après la mort de celui-ci comme reichführer et qu’il est bien placé pour succéder à Hitler (dans le Maître du haut château, K. Dick avait imaginé que ce serait Bormann). Jaeger et March passent la nuit dans une salle d’attente. Krebs les réveille pour l’interrogatoire. Mais il les conduit tout d’abord chez Bühler.

 

2

 

Là, les attend Artur Nebe, le chef de la Kriminalpolizei accompagné de Globocnik. March et Jaeger apprennent que leur affaire est remontée jusqu’à Heydrich. Ils apprennent que la Gestapo enquêtent sur Bühler avant sa mort. Globus les emmènent dans une pièce cachée que March n’avait pas découverte. Il s’agit d’une sacristie de 5 m2 dans laquelle se trouvent des toiles de maître. Bühler avait donc volé tout cela quand il était au Gouvernement général de Varsovie. Il trafiquait pour sa propre compte ce qui lui avait permis de s’offrir une villa. Martin Luther et Stuckart étaient également impliqués. Bühler volait les oeuvres d’art et Stuckart les réceptionnait. Luther profitait de sa position aux Affaires étrangères pour faire sortir les toiles. Nebe demande à March son sentiment sur la mort de Bühler. March répond que Bühler est mort par noyade d’après son enquête mais il pense qu’il a pu être assassiné car sur son corps se trouvaient des hématomes. Les assassins ont voulu faire croire au suicide mais ont cochonné le travail d’après March. Nebe en conclut que le suicide de Stuckart est également truqué. Globus et Nebe cherchent Luther pour confirmer leur théorie afin qu’elle devienne officielle. Ils ne l’ont donc pas encore tué. Nebe a bien compris que March ne lui a pas tout dit. Il le conduit dans sa voiture et lui montre le dossier que la Gestapo a constitué sur lui. Dans ce dossier figurent les dépositions contre lui, de son ex-femme et de son propre fils à son grand étonnement. Nebe apprend à March que Globus veut se servir de ce dossier pour traduire March devant la court martiale de la SS. Mais Globus a besoin de l’accord d’Heydrich et Nebe a convaincu le Reichfürher que Globus cherche juste à se débarrasser de l’impertinent. Nebe a convaincu Heydrich de laisser du temps à March pour prouver ses théories contre Globus. Il reste quatre jours à March pour s’en sortir. Heydrich et Nebe semblent vouloir la peau de Globus et comptent donc sur March. Nebe demande à March de trouver Luther avant Globus. Globus lui apprend qu’il n’existe plus de témoin et en effet March découvre que Jost a disparu?

 

3

 

L’enquête de March a scellé l’arrêt de mort de Jost et l’inspecteur s’en veut. On apprend que les étudiants portent les cheveux longs et des jeans et même que le mouvement de résistance la Rose blanche a repris vigueur. Ses partisans militent contre la conscription et la censure, écoutent de la musique interdite et distribuent des magazines séditieux. March se rend chez Luther. Il y trouve l’épouse de celui-ci. Elle était en train de lire un roman de Barbara Cartland ! Les romans à l’eau de rose ne sont donc pas interdits. Elle apprend à March que son mari est un ami de Franco, un dictateur qu’elle trouve charmant ! Luther a fait une dépression nerveuse en 1943. March apprend que Globus est venu chez la femme de Luther avant même qu’elle n’ait eu le temps de prévenir la police de la disparition de son mari. March trouve ça louche. Mme Luther révèle à March que deux hommes sont venus chez elle et depuis les Luther ont installé un nouveau système d’alarme. Mais les deux hommes ont fui ayant pris peur en voyant que les Luther étaient accompagnés de leurs amis. Luther après a engagé des gardes du corps jusqu’à Noël réalisant qu’il ne pouvait se fier à eux. March suppose que Bühler, Stuckart et Luther se sont réunis, le vendredi précédant et que Luther s’est envolé dimanche pour Zurich. March est sûr que c’est lui qui a envoyé les chocolats à Stuckart et Bühler comme signal pour annoncer l’échec ou le succès d’une mission. March pense que Luther est rentré et c’est lui qui était chez Bühler quand March a appelé chez le noyé.

 

4

 

March prend le métro. On y voit des appels à la délation des resquilleurs ou ceux qui ne laissent pas leur place à une dame ou à un ancien combattant. March lit le journal, malgré la censure, il sait lire entre les lignes et devine que la situation est mauvaise à l’Est. Il lit un article sur la mort de Bühler : « accident de baignade ». Il veut aller voir Maguire car il pense qu’elle est la seule qui peut lui sauver la vie. Mais dans l’appartement de Charlotte, il se fait agresser par un homme. Heureusement la jeune femme le sauve en fracassant une chaise sur le sbire qui détale. L’homme était un agent de la Gestapo chargé de fouiller l’appartement de Maguire mais il n’a pas trouvé l’enveloppe découverte dans le coffre-fort. A l’intérieur se trouve une petite clé de laiton et une lettre écrite par un banquier suisse datée de 1942. Elle signale un numéro de compte. March comprend pourquoi Stuckart l’a cachée dans son coffre-fort, la loi interdisant à tout citoyen allemand de posséder un compte à l’Etranger, le contrevenant encourant la peine capitale. March est Maguire se rendent à Tiegarten. Charlotte lui explique qu’elle a fait des recherches dans une bibliothèque publique. Elle a déniché un répertoire des banques européennes et celle de Stuckart existe encore. Elle est allé voir un ami à l’ambassade des Etats-Unis et March semble jaloux. Cet ami s’appelle Nightingale et il est expert commercial. Il a raconté à Maguire la lutte des nazis contre les Allemands ayant caché leur argent en Suisse. Terrorisés ceux-ci ont fini par « oublier » leur argent placé. Vers 1939, la pratique lucrative des comptes suisses numérotés avec l’Allemagne s’étant éteinte. Les parents de Maquire ont connu Stuckart avant la guerre et elle avoue l’avoir vu avant Noël. Il l’a appelée le samedi précédent. Elle oblige March à lui révéler toute son enquête pour lui raconter sa conversation avec Stuckart. En échange, Charlotte lui raconte son entrevue de Noël. Elle a raconté l’histoire de sa mère actrice allemande à Hollywood, son père sous-secrétaire d’Etat adjoint qui s’était retiré à l’arrivée de Kennedy. Son père avait rencontré Stuckart de 1937 à 1939 quand Maguire était en poste à l’ambassade des Etats-Unis à Berlin. Quand Stuckart a appelé Charlotte samedi, il avait l’air ivre et terrorisé, il voulait traiter avec le père de Charlotte. Elle n’a rien dit de tout ça à la Gestapo.

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