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Humanisme : le Contrat social
5 septembre 2008

La grande anthologir de la SF (Histoires à rebours) 1

La grande anthologie de la science-fiction

Histoires à rebours

 

Le Gregory de Gladys (John Anthony West)

 

Un club de femmes s’évertue à transformer des hommes minces ou athlétiques en obèses. Le ton est sarcastique. Toute la nouvelle repose sur les difficultés de Gladys à transformer l’homme avec qui elle vit, Gregory mais le bougre mesure deux mètre et est très sportif. Gregory refuse de toucher à tout ce qui fait grossir au désespoir de Gladys. Le stratagème le plus vicieux du club est de transformer les femmes en succubes pour fatiguer sexuellement leurs maris et qu’ils se laissent aller à manger pour être plus performant. Il y a un moment où son obésité fait écho à sa virilité et c’est là que la femme commence à demander moins. Alors le mari n’a plus la possibilité de brûler ses calories. Alors le club essaie cette stratégie sur Gregory mais elle échoue. Le club en trouve un autre : faire inviter Gregory et Gladys dans tous les dîners et pique-niques tous les jours. Il grossit. Gladys va voir une cartomancienne qui lui conseille d’offrir à son mari des noix du Brésil. Il s’en gave et grossit encore. Gladys va même jusqu’à enfermer son mari et les membres du club commencent à devenir jalouses car elles veulent barrer la route à la victoire de Gladys. Elles se mettent d’accord pour que Gladys présente son Gregory dans les deux ans et de ne pas présenter leur mari au prochain concours pour que la victoire de Gladys n’est ait aucun sens. Les femmes cachent leur haine et leur complicité sous le couvert d’une franche camaraderie envers Gladys.

 

Le jour de la compétition arrive. Gladys est là, rayonnant ce qui déclenche la haine des membres du club. Gregory est présenté au club. Il est parfait. C’est un pilier, un bloc, une montagne. Finalement les autres maris ont été présentés. Gregory pèse maintenant 337 kilos. La jalousie et la haine cèdent le pas à un concurrent présenté comme un chef-d’oeuvre. La chute de la nouvelle est terrible. L’homme obèse a le droit de choisir comment il va être servi ! C’est-à-dire que les femmes l’ont engraissé pour le manger ! Et Gregory a choisi d’être servi cru. Cette nouvelle montre les femmes comme des monstres et des castratrices. L’humour noir de l’auteur confine à la misogynie.

 

Qu’est-ce qu’il fabrique donc là-dedans (Fritz Leiber)

 

Un martien qui a appris l’anglais par la radio et la télévision décide de rencontrer un anthropologue terrien plutôt qu’un gouvernement. Le martien pose la question : « Où est-ce » et l’anthropologue comprend qu’il demande les toilettes et les lui indique. L’anthropologue est ébahi par de tels tabous similaires entre terriens et martiens. Le martien est turquoise et a une trompe. L’anthropologue s’imagine que le martien doit trouver le nez des Terriens atrophié. Les deux enfants de l’anthropologue ont remarqué que le martien restait longtemps dans la salle de bain. La femme de l’anthropologue se demande ce que le martien fabrique donc là-dedans. Le professeur tente de frapper timidement à la porte mais le martien ne répond pas alors le fils suggère d’aller voir par la fenêtre de la salle de bain en longeant la gouttière. L’anthropologue accepte. Le martien est bien dans la baignoire et seule sa trompe dépasse de l’eau. Ce n’est qu’au matin suivant que le martien sort de la salle de bain. Il révèle qu’il a dormi dans l’eau. Pour lui la baignoire était un lit ! Et il ne comprend pas pourquoi ses hôtes ont tous dormi au sec. L’anthropologue n’avoue pas les pratiques humaines et dit simplement au martien que lui et sa famille ont juste monté la garde.

 

Une leçon d’écriture (Arthur Porges)

 

Depuis un an, un martien est naufragé sur la Terre. Il a atterri avec son père qui est mort à ce moment. Contrairement à son père, le martien n’est pas un technicien mais un poète. En découvrant une revue terrienne de science-fiction, il pense avoir trouvé la solution. Il y a trouvé une nouvelle intitulée : « Le naufrage de Mars ». Pendant des semaines, il avait acheté et dévoré une bonne douzaine de publications de science-fiction. Il pense pouvoir surpasser tous les écrivains de SF par ses connaissances et gagner beaucoup d’argent. Il a envoyé un récit et est convoqué pour un entretien par le directeur d’une revue. Le martien doit avoir l’air parfaitement humain car le directeur ne semble nullement épouvanté. Il s’adresse à M. Smith (pseudo du martien) vante son écriture et ses combinaisons inédites presque comme si elle était due à un étranger. Cependant le directeur refuse de publier le récit du martien car sa revue « Science-fiction positive » s’adresse à un public d’élite, intraitable sur la question de la science et accuse M. Smith de ne rien connaître à l’astronomie et à la physique ! Le directeur trouve ridicule la présence de l’eau dans le récit de M. Smith car il pense qu’il n’y a pas d’eau sur Mars (on sait aujourd’hui qu’il y en a). Le martien est obligé d’approuver les critiques du directeur même s’il sait que celui-ci a tort. Il laisse le bonhomme croire qu’une créature martienne avec trois yeux et un tentacule vert est impossible. Alors le martien explique que le troisième oeil est sensible aux infrarouges mais le directeur trouve cela stupide. Le martien explique que le tentacule a été supprimé depuis peu par l’évolution volontaire de ses congénères (sans avouer qu’il est lui même martien). Le martien n’a fait que transcrire la vie sur Mars en évoquant l’existence de deux organes sexuels pour le mâle, l’un pour procréer des mâles et l’autre des femelles. Ce qui agace le directeur estimant que c’est impossible biologiquement. Alors le martien s’énerve en protestant quand le directeur le fait passer pour un idiot et alors il montre son troisième oeil et son tentacule vert. Il lui avoue qu’il est né sur Mars, qu’il a éclos dans un oeuf. Le directeur n’est même pas effrayé et reste obtus. Tout ce qui compte pour lui c’est de convaincre le lecteur. Cette nouvelle est très féroce à l’égard du pseudo-scientifisme de certains écrivains. C’est courageux de la part d’ un auteur de SF.

 

Le misogyne (James Gunn)

 

Harry est un pince-sans-rire. Il raconte des blagues sans même sourire. Mais personne ne sait en raconter comme lui et ceux qui les répètent ne font rire personne. Harry est misogyne, il pense qu’un mois après son mariage sa femme a cessé de tenir compte de ce qu’il aime et ne rit plus à ses plaisanteries.  Il croit que les femmes pensent différemment et qu’elle sont incompréhensibles. Il pense qu’elles devraient exceller grâce à leurs différences mais que leur plus commune carrière est le mariage. Pour elles, un homme n’est que le mal nécessaire qu’elles doivent tolérer avant de pouvoir obtenir tout ce qu’elle désirent. Harry pense que les femmes dont des extra-terrestres. Pour lui, c’est la meilleure façon de conquérir une race jusqu’à complète absorption. Il croit qu’une race de femmes extra-terrestres a atterri sur la Terre quand l’homme vivait encore dans les cavernes et qu’elles ont été jetées par leurs propres hommes pour s’en débarrasser. Il pense que les extra-terrestres ont trouvé un autre moyen de procréation ou ont préféré le suicide racial plutôt que de supporter leurs femmes. Harry estime que si les femmes n’ont pas accès aux armes, elles obtiennent ce qu’elles veulent par la ruse et la subtilité. C’est pourquoi elles ont pris des maris parmi les humains. A cause d’elle, Harry pense qu’un homme ne retrouve jamais ses affaires en raison de « l’ordre » qu’elles imposent. Il croit qu’il doit rester des femmes humaines, celles qui ne sont pas des maniaques et comprennent les idées abstraites. Il se pourrait que celles-ci sentent mieux que les hommes la présence des extra-terrestres. Harry part donc dans un délire en affirmant que le plan des extra-terrestres a fait des progrès décisifs avec le droit de vote, l’égalité civique et qu’elles possèdent 90% des richesses. Il pense que ce qu’elles veulent c’est éliminer les hommes et se reproduire toutes seules. Il croit que des hommes comme Homère, Ovide, Swift avaient connaissance du complot. Et de citer des proverbes de plusieurs pays pour confirmer ses théories comme celui-ci venant d’Espagne : « quiconque a une femme a aussi un ennemi ». Il croit qu’elles n’ont aucun respect pour la logique.  Harry pense que d’autres hommes avant lui ont découvert ses théories mais que les femmes les ont fait enfermer dans des hôpitaux psychiatriques. Alors l’ami d’Harry répète tout cela quand leurs épouses reviennent à table mais ça ne les fait pas rire du tout. Lucile, la femme d’Harry a fait venir une doctoresse pour le « soigner » et il tombe malade. Son collègue entreprend alors ses propres recherches et se demande de quelle planète viennent les femmes. Il semble que lui aussi devienne misogyne.

 

Un problème de chasse (Robert Sheclkley)

 

Un Jamboree de scouts extra-terrestres a lieu. C’est l’occasion de les décrire. Ils ont des tentacules et sont orange. Nous sommes sur la planète Elbonai. Les scouts ont les mêmes traditions que leurs homologues terriens. Les extra-terrestres se nourrissent de radiations cosmiques et peuvent voler. Ils ne redescendent sur le sol que pour des raisons religieuses ou sentimentales. Ils ont eu des pionniers (tout cela ressemble à une critique des Etats-Unis). Les scouts font donc comme les pionnier, ils mangent des nourritures solides et se servent d’outils anciens. Drog, un scout a honte car il n’a pas progressé dans la hiérarchie et son chef le lui reproche. Il veut lui faire passer un test pour qu’il change de grade et Drog accepte. Il doit chasser un animal, le Mirash (car c’est le nom de la tribu scout). Le pauvre Drog n’a pourtant aucune connaissance des forêts et de la chasse.

 

Des terriens arrivent, Paxton, Herrera et Stillman. Paxton veut rentrer mais pas les autres car la planète est pleine de trésors et ils veulent les amasser. Paxton a peur car il a vu un arbre bouger alors Herrera abat  l’arbre d’un coup d’atomiseur. Drog était dans l’arbre et le Mirash qu’il cherche n’est autre que les terriens ! Il a pu se sauver à temps. Pour lui les Mirash ne sont pas doués d’intelligence. Aucune créature dépourvues de tentacules n’avais jamais accédé à l’intelligence. C’était la loi d’Ehib. Drog veut utiliser une arme de l’époque coloniale (Aux Etats-Unis, l’époque coloniale est celle qui précède la Déclaration d’indépendance). Il pense à une bombe atomique mais a peur d’abîmer la « toison des Mirash ». Il va alors leur tendre un piège. Les terriens pensent à ce qu’ils vont faire de leur fortune et dînent dans une grotte. Alors apparaissent subitement une bouteille de whisky, des diamants et un rosbif (c’est probablement le piège de Drog). Les hommes ont peur. Herrera se fait prendre par Drog. Il arrive à être sauvé in-extremis par ses camarades. Drog reconnaît son erreur, il a mis trop d’appâts. Les diamants auraient suffi. Drog se souvient maintenant de tout ce qu’il a appris sur l’art de la chasse. Rapidement, il confectionne une trompe à mirash. 

 

Les trois terriens entendent une voix de femme criant au secours. Paxton se laisse prendre au piège et veut courir vers la voix mais Herrera l’assomme. Drog voit les Mirash sortir de leur grotte formant un groupe serré leurs armes à la main. Il se demande pourquoi la trompe n’a pas marché alors que le manuel de scout affirme que c’est un moyen infaillible d’attirer les Mirash mâles. Il se dit que ce n’est pas la saison du rut ! Il les voit rejoindre leur véhicule spatial qu’il juge primitif et grossier.

 

Les trois terriens se trouvent dans le brouillard et ont peur de ne pas retrouver leur vaisseau. Ils sont gazés par Drog et tombent sans connaissance.

 

Plus tard, sans que l’on sache comment, les trois hommes sont en route pour la Terre. Drog est pourtant revenu glorieux de sa chasse et a été promu croyant avoir ramené une peau de Mirash qui n’était qu’une combinaison spatiale d’un des trois hommes !

 

L’exilé de Mars (Evelly E. Smith)

 

Une famille terrienne est sur Mars. Le père et ses quinze enfants (un par année de mariage), la mère est morte. Le père a tué sa femme car il pensait que la plupart des enfants n’était pas de lui alors il a dû s’exiler sur Mars car lui et ses enfants ne pouvaient plus se servir de l’eau du puits où avait été poussée la mère. La narratrice est la fille aînée du père. Elle a 16 ans et elle n’a pas le droit de fréquenter des Martiens. On apprend que les Martiens sont plus évolués que les Terriens techniquement mais ce sont des oiseaux. Quand les Martiens ont besoin de main-d’oeuvre pour leurs mines, ils vont la chercher sur Terre car il n’y a pas de Martien qui veut faire ce boulot. Seuls les Terriens considérés comme déchets acceptent d’aller sur Mars pour être mineur. Le père a 35 ans ce qui est considéré comme vieux. La loi martienne veut qu’un enfant aille à l’école jusqu’à 30 ans. Les Martiens vivent plus longtemps que les Terriens. La jeune fille va à l’école avec les Martiens mais elle ne s’y sent pas chez elle alors elle finit par abandonner. Les Martiens lui ont trouvé une déficience mentale. Elle doit s’occuper de ses frères et soeurs et du ménage. Les Martiens ont construit des bars pour les loisirs des Terriens mais ils les méprisent quand même. Un soir, la jeune fille assomme son père au bar car il la tripote. Elle a peur de l’avoir tué à tort. En rentrant chez elle, un Martien l’aborde c’est un ancien camarade de classe. Elle se donne à lui car il l’aime. Le Martien prend la décision de parler à son père pour réparer l’honneur de la jeune fille, il veut l’épouser. Mais le Martien ne revient pas et la jeune fille a pondu un oeuf. Elle n’a plus qu’à rester abandonnée en train de couver le doux souvenir de sa passion d’un instant.

 

Mimétisme défensif (Algis Budrys)

 

Un procédé de fabrication de billets infalsifiables est décrit. Pourtant le narrateur explique qu’il a réussi 14 billets identiques ce qui énerve un certain Saxegaard, inspecteur en chef à la section monnaie du Ministère du Trésor des Fédérations Galactiques Unies. Le narrateur s’appelle Baumholtzer. Il a trouvé les billets à la caisse des compensations de New-York. Saxegaard envoie Baumholtzer sur Deneb XI pour savoir si quelqu’un dans ce secteur à un duplicateur de matière pour fabriquer des faux billets. Deneb XI est une jungle et le narrateur a chaud. Il doit aller à la capitale, Glou. Les indigènes de Deneb sont trop primitifs pour exploiter quoi que ce soit. Aussi, tous ceux qui font quelque chose d’important à Glou sont des terriens. Le narrateur doit faire du porte-à-porte pour savoir si un type a acheté plus qu’une quantité normales de composants électroniques. Dans un bar, il voit un curieux spécimen d’individu planté devant sa table. C’est un Terrien vivant sur Deneb. Le curieux personnage connaît Baumholtzer et sait pourquoi il est là. Le type s’appelle Duodecimus Munger. Et c’est lui le faussaire car il braque son arme contre le fonctionnaire. Munger et l’inspecteur se battent et c’est Baumholtzer qui se retrouve assommé. Une fois réveillé, il fait son rapport à la police. Baumholtzer apprend que Munger est un homme très riche mais le policier ne pense pas qu’il soit un faussaire car il a un commerce dans un village indigène. Baumholtzer apprend au flic que Munger doit posséder un duplicateur de matière et le flic corrompu s’empresse de vérifier les billets qu’a dû lui donner Munger. Baumholtzer et le flic partent dans le village de Munger mais celui-ci les attrape dans la jungle. Il est armé et accompagné d’indigènes. Le flic arrive à s’enfuir pour chercher de l’aide. Baumholtzer est gardé en otage. L’indigène qui accompagne Munger a un pagne composé de faux billets ce qui prouve bien la culpabilité de Munger. Pendant la nuit Munger et ses hommes effectuent une danse rituelle. Le lendemain, Munger montre à Baumholtzer comment il fabrique ses billets. Munger amène Baumholtzer devant un arbre, lance un faux billet qu’il a transformé en avion et tire en l’air. L’avion pénètre dans le feuillage et en ressort accompagné de dizaines d’autres. Le procédé est simple. L’arbre réagit par « mimétisme défensif » dès qu’il se sent attaqué. Munger l’a découvert en donnant un coup de hache et l’arbre a fabriqué cinquante haches. Il suffit donc d’effrayer l’arbre avec un grand tapage et il réagit en reproduisant ce qu’il croit être une menace. Munger veut à présent tuer l’inspecteur mais les secours arrivent à temps alors que Munger et Baumholtzer se battent. Ce dernier trébuche contre l’arbre à l’instant précis ou Munger tire. Baumholtzer rentre donc chez lui accompagné de 168 copies de lui-même !

 

Technique de survie (Poul Anderson)

 

Le narrateur écrit à M. Maury pour lui parler de la machine à explorer le temps.  Il lui propose une expérience financée par l’UNESCO. Il s’agit d’aller à Rome en l’an 1 sous le règne d’Auguste. Trois chercheurs doivent partir mais les lois de conservation de la machine exigent qu’une masse donnée déplacée dans le passé soit compensée dans le présent donc trois Romains arriveront dans le présent. Le narrateur, le Pr Barr a enregistré l’événement. Les scientifiques partent et les Romains arrivent. Il y a deux hommes et une femme. Ils sont en loques et les deux hommes ont une barbe d’une semaine. Les chercheurs découvrent que les Romains ne prononcent pas le latin comme ils le pensaient et n’arrivent donc pas à communiquer. Pourtant, un chercheur, M. Morelli qui connaît l’Italien et le latin d’Eglise arrive à les comprendre. Les trois Romains sont satisfaits du traitement qu’ils reçoivent. Publius est un marin sans emploi, il parle de façon grivoise. Julius est un escroc. Quant à la jeune Quintila c’est une fille de joie. Les chercheurs leur ont fourni des magazines mais seules les images semblent les intéresser. Plus tard a eu lieu un fâcheux événement. Les trois Romains doivent subir des mesures anthropométriques. Publius s’offre à être mesuré le premier. Julius et lui se dévêtissent. Le Dr Langdon demande à Quintilia de quitter la pièce mais elle répond par des insultes. Publius assomme les Pr Labot et Simmons. Publius et Julius prennent les vêtements des professeurs et s’enfuient. Ils ont agi sous l’effet de la curiosité. La police a été prévenue et est sûr de pouvoir retrouver des fugitifs ne sachant rien de la langue et du monde contemporain. Le FBI s’est révélé incapable de retrouver les Romains. Alors une autre machine est fabriquée capable de retrouver Maury, Mc Intyre et Harbeld dans la Rome antique. La difficulté est de trouver trois cadavres pour remplacer les trois Romains. Les trois chercheurs ont fini par être retrouvés et un rapport sur leur voyage a été effectué. Ils ont été attaqués par des voleurs dès leur arrivée puis matraqués par une patrouille. Seul Mc Intyre a réussi à fuir. Maury et Harbold ont passé des heures pitoyables dans des cellules remplies de vermine.

 

Deux jours se sont écoulés avant que Maury soit reçu par un magistrat pendant qu’Harbold contracte la peste. Maury a été dépouillé de son matériel et ne peut prouver qui il est alors on le croit pris d’hallucination, pris pour un germanique non immatriculé. Maury a été condamné à l’esclavage et vendu au capitaine d’une galère faisant le commerce avec l’Egypte. Il passe sept mois à tirer sur une rame. Harbold a pu se faire restituer sa trousse de médecine et grâce à la pénicilline il a pu guérir. Le questeur a été surpris par ce rétablissement et a demandé des explications sur le reste du matériel du chercheur. Harbold est alors accusé de sorcellerie et condamné à être jeté aux lions. Le deuxième machine a pu être construire juste à temps pour le tirer de là. Pendant ce temps, Mc Intyre s’est fait voler sa bourse et a dû vendre tout son équipement. Il a dû se transformer en mendiant.  Il était sur le point de mourir de faim quand il a été secouru. Les trois Romains n’ont jamais été retrouvé. En 1993, Publius (devenu Big John) écrit à son ami Julius devenu Julio Arminelli. Il se remémore leurs aventures. Ils ont vite trouvé un quartier mal famé, un quartier italien où ils ont pu se faire comprendre et trouver un hôtel. Quintilia a continué de se prostituer. Ils sont devenus diseurs de bonne aventure et ont plumé plein de pigeons. Pour être en règle, ils ont appelé ça la religion antique. Ils ont aussi gagné au crap et se sont ainsi enrichi. Quintilia est devenu la maîtresse d’un riche de Park avenue et cela leur a permis à tous les trois d’avoir des papiers. C’est leur expérience à Rome qui leur a permis de se débrouiller à Brooklyn. Publius fait maintenant partie du Comité national et peut se payer le luxe de choisir les prochains candidats pour le poste de gouverneur de trois Etats. Il ne doit donc plus voir Julius qui est devenu chef de tous les rackets de New-York. Quintilia s’est fait construire une maison à Beverly Hills et a plaqué son mari n° 6 et se prépare à tourner un nouveau film. Tout est donc inversé. Ce sont les « non-civilisés » qui se sont bien débrouillé et les scientifiques du XXè siècle qui ont failli mourir !

 

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