Tout est fatal (Stephen King)
Tout est fatal (Stephen King)
Dans l’introduction, Stephen King parle du plaisir d’écrire. Le fait d’écrire des histoires n’a rien de nouveau pour lui depuis longtemps (il a vendu sa première nouvelle en 1968, à 21 ans), mais cela ne signifie pas qu’il ait perdu de sa fascination. King pense que la nouvelle n’est pas un art perdu mais est prêt à défendre l’idée qu’il est bien près de disparaître dans les poubelles de l’histoire que la poésie. S’il a continué à écrire des nouvelles c’est parce que des idées merveilleusement compactes n’exigent que 3000 à 15000 mots et pour prouver qu’il était encore capable d’en écrire. Après avoir publié deux nouvelles sur internet (un tour sur le bolid’ et the plant) King a pris conscience d’être en face d’un nouvel exemple de décrue créative, de voir un art faisant un pas de plus sur ce qui était peut être la route de l’extinction.
Salle d’autopsie quatre
Le narrateur est à l’hôpital et il se croit inconscient pourtant il entend des voix de médecins. Il ne peut pas bouger. Il est sur un lit à roulettes. Il s’appelle Howard Cottrell, il est courtier en bourse. Il ne comprend pas ce qu’il fait là. Il essaye de parler mais n’y arrive pas. Alors il se demande s’il est mort. Mais il ne comprend pas comment il peut avoir encore des sensations. Il entend tous les commentaires des médecins et aide-soignants. L’un trouve qu’il ressemble au chanteur Michael Bolton. Il veut crier à l’aide mais n’y arrive pas. Il repense à une partie de golf qu’il a dû jouer avant de se retrouver à l’hôpital. Il apprend ce qui lui est arrivé par des infirmiers qui le disent aux médecins. On l’a trouvé au 14è trou du golf de Derry dans le rough. Il sait qu’il ressemble à Michael Bolton et s’en est servi auprès certaines clientes. Il ne comprend pas pourquoi aucune de ces personnes autour de lui ne voit qu’il n’est pas mort. Il sent l’haleine d’un aide-soignant qui pu l’oignon c’est donc qu’il respire ou c’est ce qu’il pense. Mais l’aide-soignant ne se rend compte de rien et ausculte la machoire de Cottrell et la fait bouger en chantant du Bolton ce qui scandalise la femme médecin chef qui vire le plaisantin de la salle. Cottrell repense à sa partie de golf. Il croit avoir été mordu par quelque chose au mollet gauche puis après ça a été les ténèbres. Sur le parcours de golf se trouvait le docteur Jennings et c’est lui qui a déclaré Cottrell défunt. C’est alors que Cottrell réalise ce qui se passe, il va être autopsié ! La médecin-chef, Katie Arlen commande à son assistant Peter de découper le péricarde de Cottrell. Cottrell essaye de bouger sa poitrine pour faire savoir qu’il vit, il a émis un petit bruit mais personne ne l’entend. Malheureusement les deux médecins décident de travailler en musique et passent un disque des Rolling Stones. Quand Kate Arlen commence à tailler dans la chair de Cottrell, il ne ressent aucune douleur. Les deux médecins un peu cyniques font un pari sur Cottrell, porte-t-il un slip ou un caleçon ? Il s’amusent avec peu de chose pour une opération aussi sordide. La procédure de l’autopsie a commencé. LE médecin enregistre ce qu’ils vont dire. On enfonce à Cottrell un objet énorme dans le rectum et il essaye de crier mais sans résultat. Les médecins décrivent Cottrell, son état-civil. La cause du décès pourrait être une crise cardiaque. La piqure que Cottrell a ressenti au mollet gauche n’étonne pas Peter, il pense que c’est juste une piqure de moustique. Peter ne découvre aucun signe extérieur de crise cardiaque. Cottrell arrive à roter mais le docteur Arlen déclare que c’est un rot post-mortem. Les Rolling Stones ponctuent l’autopsie et Cottrell n’arrive pas à manifester de signes de vie. Puis les médecins arrêtent la musique. Katie tient le pénis ce Cottrell comme si elle voulait le masturber pense celui-ci mais elle veut juste montrer à Peter une longue cicatrice que Cottrell a eue pendant la guerre du Vietnam. Le jeune abruti, Mike, revient dans la salle en criant qu’un serpent a été trouvé dans le sac de golf de Cottrell. A ce moment Cottrell a enfin réussi à prouver qu’il vit. Il bande ! Grâce à Katie qui avait son pénis en main. On apprend que le serpent venait de la collection d’un célibataire, Walter Ken, que la police avait retrouvé mort. Cottrell est sorti avec Katie mais ils se sont séparés au bout de quatre mois parce que... Cottrell était impuissant ! (sauf si elle portait des gants en caoutchouc).
King révèle qu’il s’est inspiré d’ »Alfred Hitchcok présente » pour cette nouvelle. Dans un épisode, Joseph Cotten était déclaré mort après un accident de voiture alors qu’il était encore en vie. Les médecins étaient sur le point de pratiquer l’autopsie lorsqu’il est parvenu à faire couler une seule et unique larme.
L’homme au costume noir
Le narrateur est né en 1905 et raconte une histoire qui est arrivé en 1914, l’été où son frère Dan est mort. Il ne veut raconter son histoire à personne alors il l’écrit dans un cahier. Il a découvert qu’écrire rendait libre. Pendant 20 ans, il a tenu la chronique « Jadis et loin d’ici » de son journal local le « Castle Rock call ». Il se souvient de l’homme au costume noir avec précision et ne peut s’en empêcher. Il l’a rencontré sur les berges du Castle Stream par un après-midi d’été en 1914. Il vivait à Notton et les gens vivaient « à part ». Il n’y avait pas le téléphone. Il n’y avait pratiquement pas de rapports de voisinage. Un fermier de Castle Rock avait massacré à la hâche sa femme et ses gosses et avait déclaré que c’étaient les fantômes qui l’avaient obligé à le faire. A cette époque, il y avait des fantômes partout. La chose dont le narrateur veut parler s’est produite un samedi. Son frère s’était fait piquer par une abeille et en était mort même si sa mère refusait cette explication. A l’église, Mama Sweet lui avait dit que c’était possible et depuis la mère du narrateur n’avait plus voulu retourner à l’église. Ce samedi là, donc, le narrateur avait des corvées à faire après quoi son père l’avait autorisé à pêcher seul à condition de ne pas aller plus loin que la Fourche. Son chien, Candy Bill l’accompagnait toujours quand il allait à la pêche mais pas cette fois. Il prit la plus grosse truite de sa vie ce samedi-là. Il aurait dû revenir chez lui mais il avait désobéi à ses parents en allant à la Fourche. Il s’était endormi jusqu’à ce qu’un poisson tire sur la ligne et le réveille. Une abeille s’était posée sur son nez et il avait cru mouiller son pantalon. Une idée affreuse lui vint à l’esprit : c’était cette même abeille qui avait tué son frère même s’il savait que c’était impossible car les abeilles meurent après avoir piqué. A ce moment-là, il entendit quelqu’un frapper dans ses mains et l’abeille vint se poser sur les genoux de pantalon de narrateur, elle devint inoffensive. L’abeille mourut aussitôt et la ligne du narrateur tira mais cassa à cause d’un gros poisson. L’homme qui avait frappé dans ses mains avait un visage très long et pâle, il était très grand et portait un costume noir. Le narrateur vit tout de suite que ce n’était pas un être humain car ses yeux avaient la couleur rouge-orangé des flammes d’un poêle à bois. Il n’avait pas de pupille ni de blanc. Le petit garçon pissa alors dans son pantalon. L’homme avait parcouru 50 kilomètres de forêt sans se salir. Il dit au petit garçon que grâce à lui il avait échappé à une piqure d’abeille. Quand l’homme vient vers lui, ses souliers ne laissèrent aucune trace sur le sol. L’homme sentait le soufre, il était le diable. Ses doigts démesurés se terminaient par une longue griffe jaune. Le diable avait senti l’urine du garçon et se mit à rire comme un fou. L’homme était venu avec de mauvaises nouvelles. Il annonça au garçon que sa mère est morte. Il dit à Gary (c’est le nom du narrateur) que sa mère avait été piquée par une abeille. Gary le traita de menteur et pourtant le crut complètement. L’homme vit un poisson jaillir de l’eau et le tua par un simple mouvement de doigts. Gary ne voulait pas écouter l’homme mais celui-ci souffla son haleine fétide sur le garçon. C’est la mère de Dan qui avait transmis cette faiblesse à son fils. L’abeille s’était posée sur le cou de la mère de Gary et elle l’avait piquée. La mère de Gary était donc morte étouffée. Le diable montra ses dents à Gary et lui annonça qu’il allait le tuer et le manger. Le garçon prit un poisson dans son panier et l’envoya au visage du diable qui le dévora en ouvrant une bouche démesurée comme celle d’un requin pendant que ses yeux pleuraient du sang. Ce furent ces larmes de sang qui sortirent Gary de sa paralysie et il s’enfuit. Le diable se lança à la poursuite du garçon mais Gary lui envoya sa canne à pêche à la tête. Le diable se prit les pieds et tomba à genoux. Gary arriva à le semer. Le garçon retrouva son père et en plurent lui raconta ce qui s’était passé. Le père de Gary lui dit que sa maman allait bien et il voulut retrouver l’homme en noir pour lui infliger une correction. Puis il pensa que son fils n’avait fait qu’un cauchemar et voulut l’emmener à l’endroit où il avait laissé sa canne et son panier mais Gary voulut aller voir sa mère avant. En rentrant chez lui, le garçon fut ravi de voir sa mère bien en vie. Le diable lui avait menti. Gary accepta à contre-coeur de retourner avec son père vers l’endroit où il avait vu le diable. Il avait emporté le bible pour se rassurer. Il n’avait pas rêvé. L’herbe où se trouvait le diable était morte et jaune et dessinait la silhouette d’un homme. Le père de Gary trouva le panier à poissons de son fils mais il était vide et il pensa que Gary avait également rêvé d’avoir pris des truites. Puis il se ravisa et pensa qu’une créature était forcément venu manger le poisson. Le père de Gary jeta le panier à l’eau car il sentait mauvais et sans doute parce qu’il croyait à l’histoire de son fils. Gary devenu vieux s’était dit qu’il ne devait pas avoir peur du diable. Il avait convaincu sa mère de retourner à l’église. Gary conclut son histoire en se demandant si le diable reviendrait le voir et s’il serait affamé.
Avec cette nouvelle, King a rendu hommage à Nathaniel Hawthorne et son conte « le jeune maître Brown ».
Tout ce que vous aimez sera emporté
Alfie Zimmer se rend au Motel-6 sur la nationale 80. Il neige mais il s’en fiche. Il est représentant de commerce depuis 20 ans. Il se débrouille pour trouver une chambre tranquille au rez-de-chaussée selon ses habitudes. Alfie est un homme corpulent à la respiration bruyante de fumeur. Il est représentant en épicerie de luxe. Il a l’intention de se suicider dans sa chambre de motel. Il sort un revolver de son porte-documents. Il sort aussi un cahier à spirale qu’il a depuis sept ans. Il y a reporté des graffitis d’homosexuels trouvés dans les toilettes. Il a écrit « tout ce que vous aimez sera emporté ». C’est un graffiti qui l’intrigue. Alfie a commencé sa collection de graffitis car il trouve ça amusant et déconcertant. Il a songé à reprendre ses études pour assimiler la versification mais y a renoncé. Il avait envisagé d’écrire un livre avec pour titre « Regardez pas par là, vous pissez sur vos pompes » mais ce n’était pas possible d’écrire ça sur la couverture d’un livre. Puis il avait pensé à « J’ai tué Ted Bundy (tueur en série célèbre aux Etats-Unis) le code secret des autoroutes américaines ». Alfie appelle sa femme mais tombe sur le répondeur et pour la première fois en cinq ans dit « Je t’aime ». Il se préapre à se tirer une balle dans la bouche puis se ravise et rappelle chez lui pour dire à sa femme d’amener son chien chez le vétérinaire. Il pense au flic qui le découvrira mort et lira la dernière phrase de son carnet « Tout ce que vous aimez sera emporté » et en conclura que Alfie avait retrouvé de la lucidité au denier moment juste assez pour donner une explication à son geste. Il pense à ce que les gens diront après sa mort : « il s’est suicidé dans un motel en laissant un carnet plein de trucs délirants. Encore une chance qu’il n’ait pas tué sa femme ». Des trucs de son carnet risquaient de se retrouver dans le journal avec sa photo. Il pense à le dissimuler derrière un tableau mais comme il a des médicaments sur lui, il se dit que les flics vont fouiller la chambre et trouver le carnet et interpréter la dernière phrase comme celle d’un candidat au suicide. Alors Alfie pense à balancer son carnet dans le champ d’un fermier mais il n’y arrive pas et oscille entre la décision d’écrire son livre et se suicider et compte une minute pour se décider.
King avoue que lui-même collectionne les graffitis et révèle que la première version de cette nouvelle était plus positive et moins ambiguë.
La mort de Jack Hamilton
Le narrateur évoque la mémoire de pote Johnnie Dillinger que tout le monde aimait sauf Melvin Purvis, le type du FBI, bras droit de J. Edgar Hoover. Johnnie a été tué le 22 juillet 1934 à Chicago par Pulvis. Johnnie et le narrateur avait échappé au FBI après la fusillade de little Bohemia au Wisconsin mais Purvis avait tendu une embuscade à Chicago et lui avait tiré dans le dos. Les gens pensent que c’est au autre homme que Purvis a tué. Il y a même un livre qui dit que Johnnie n’est pas mort et a vécu longtemps après sa fuite avec le reste de sa bande au Mexique. Il y est même dit que Johnny est mort en 1963, deux jours avant Kennedy, d’une crise cardiaque. Mais le narrateur affirme le contraire et raconte comme son pote s’est chopé une cicatrice avant de mourir. Après leur fuite du Wisconsin, Johnnie et sa bande ont été poursuivis par les flics et Jack a été touché. La bande s’est réfugiée dans une ferme. Après avoir attendu que les flics sont semés Johnnie et ses potes sont repartis. Ils ont changé de voiture et ont arrêté un jeune couple qui a reconnu Dillinger. Après avoir laissé le couple et son bébé, la bande continue en direction de Chicago. Ils s’arrêtent dans un bar, le Murphy’s mais Jack est en plein délire à cause de sa blessure. Ils louent une chambre pour la nuit. Johnnie envoie Homer (le narrateur) chercher un médecin mais ce dernier s’est shooté à mort avec son propre laudanum deux mois auparavant. La bande a réussi à rester cinq jours chez Murphy’s après avoir embobiné le patron pour qu’il les laisse tranquilles. Homer a cherché un autre médecin mais pas un n’a voulu venir jeter un coup d’oeil à Jack. Jack a la gangrène et va mourir. Johnnie décide d’emmener la bande à Aurora. La planque d’Aurora n’a rien d’un quatre étoiles mais c’est mieux que la piaule du Murphy’s et en plus la petite amie de Volney Davies (membre de la bande de Ma Baker) a accepté d’aider Jack. Robbits (la peite amie de Volney) enlève la balle du poumon de Jack et recoud la plaie. Pendant ce temps, Volney et son pote Dock arrivent en courant avec un membre de la bande de Dragos. Ils racontent que le FBI a arrêté tous ceux qui ont eu un rapport avec la bande de Baker à Chicago dont un certain Mc Laughin, une des grandes gueules de la politique à Chicago. Et les fédéraux ont aussi pris le Docteur Joseph Moran dit la Lavette. Johnnie et sa bande redoutent l’arrivée du FBI mais les flics ne sont pas venus. Homer raconte qu’il a connu Johnnie et Harry Pierpont (le chef de la bande de Johnnie) dans la prison de Pendleton. Homer a appris à prendre des mouches à la prison. Il veut recommencer pour Jack et demande des ficelles à Rabbits. Il a réussi à en attraper. Il les laisse s’envoler avec les ficelles devant Jack pour le faire rire. Johnnie se met à marcher sur les mains pour divertir Jack. Mais l’arme de Johnnie tombe de sa poche et un coup part en blessant Johnnie mais sans gravité. C’est à ce moment là que Jack meurt. Johnnie et ses potes emmènent Jack dans une carrière et le dissolvent avec de la soude caustique. Mais ça n’a servi à rien car un fermier a trouvé le cadavre de Jack et les cicatrices de son corps ont permis à la police de l’identifier. Après quoi, Homer et ses mais ont encore dévalisé une banque et le narrateur conclut en évoquant une dernière fois Johnnie qu’il a vu à Chicago, rire à une de ses blagues peu avant de mourir. King avoue avoir été fasciné enfant par les histoires de hors-la-loi.
Salle d’exécution
Fletcher est entraîné dans une salle d’exécution au sous-sol du Ministère de l’Information. Il pense à tuer les gardiens pour s’évader même s’il n’a jamais tué personne. Dans la salle se trouve Escobar, le ministre de l’Information. Se trouve également une femme de 60 ans et Fletcher se demande si elle est la secrétaire d’Escobar au pire si ce n’est pas elle la vraie patronne. Escobar est assisté d’un certain Roman qui désire ardemment mettre les menottes à Fletcher mais Escobar refuse. Les hommes qui gardent Fletcher parlent en espagnol mais Fletcher a passé cinq ans en prison et a pu apprendre et comprendre un peu cette langue. Il sait qu’Escobar demande à Ramon si une voiture attend Fletcher pour l’amener à l’aéroport une fois l’interrogatoire terminé. LA femme lui annonce qu’il sera sur le premier vol de la Delta en partance pour Miami. Fletcher est accusé d’avoir donné, au cours des quatorze derniers mois, des informations à un certain Tomas Herrera lequel les a transmises à Pedro Nunez, un insurgé communiste. Fletcher ne le nie pas. Escobar ouvre un dossier et montre à Fletcher la photo de Tomas. Fletcher comprend qu’il s’agit de la photo d’un mort. Escobar avoue avoir torturé Tomas pour le faire parler mais celui-ci n’a pas cédé c’est pourquoi Fletcher est interrogé. Un autre homme de main d’Escobar montre à Fletcher un instrument de torture qui a été utilisé contre Tomas. L’homme s’appelle Heinz. L’appareil d’Heinz envoie des chocs électriques sur ses victimes. Thomas est mort à cause de cet appareil. Escobar demande à Fletcher si Nunez doit arriver bientôt et Fletcher acquiesce et précise que Nunez a l’intention d’attaquer la garnison de Santa Teresa. Nunez a des missiles sol-air mais Fletcher ment sur le nombre. Il veut abattre Escobar et ses collègues mais il se dit que des soldats entendraient des coups de feu et l’attendraient pour le tuer. Fletcher a menti et Escobar le sait et veut lui infliger la torture. Fletcher est offusqué et affirme qu’en tant que citoyen des Etats-Unis et rédacteur du New York Times il a le droit à de la considération. Comme Fletcher a menti, Heinz le torture avec son appareil. Fletcher serait tombé à terre si Roman ne l’avait pas rattrapé. Escobar sait que Nunez va venir en ville et s’emparer de la station de radio. Escobar ne comprend pas pourquoi Fletcher accepte de souffrir pour protéger Nunez. Alors Fletcher cède et avoue que Nunez dispose de 60 missiles. Mais il n’avoue pas tout et ment sur la localisation de Nunez. Escobar joue le gentil en offrant une cigarette à Fletcher. A cause de la cigarette, Fletcher a un malaise et Roman tente de le ranimer mais Fletcher a un sursaut de lucidité et enfonce la cigarette dans l’oeil de Roman. Il s’empare de l’arme du gardien et tue Escobar et Roman. Une femme essaye de fuir et veut convaincre Fletcher que sans elle il ne pourra sortir. Fletcher dit à la femme que Nunez n’est pas responsable des patrouilles sur la rivière Caya pendant l’été 94 car à l’époque il était à New-York. Il ne faisait donc pas parti de la bande qui a tué des religieuses. L’une d’elle était la soeur de Fletcher. Après cela, Fletcher tue la femme. Heinz est le seul survivant mais Fletcher n’a plus de balle. Il arrive cependant à menacer Heinz de son arme et l’oblige à subir la torture avec l’appareil électrique. Heinz finit pas mettre l’embout d’acier dans sa bouche et Flectcher lui envoie la décharge maximale. Heinz meurt. Fletcher s’empare du chargeur de Roman pour réarmer son pistolet. En sortant de la salle, il voit qu’il n’y a personne. Un mois plus tard, il s’approche d’un kiosque à journaux et achète un paquet de Marlboro et veut en offrir au vendeur mais celui-ci refuse. Le vendeur dit à Fletcher : « On a la chance d’être en vie ».
King a voulu faire une nouvelle kafkaïenne mais l’histoire finit bien ce qui est contraire à l’oeuvre de Kafka.
Les petites soeurs d’Eluvia
King introduit cette nouvelle en évoquant « La tour sombre » série qu’il n’a pas encore finie à l’époque. Robert Silverberg composait une anthologie d’heroïc-fantasy et voulait que King y participe. C’est pourquoi King a écrit cette nouvelle en précisant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu la Tour sombre pour la comprendre.
1 Plien terre – la ville déserte – les cloches – le garçon mort – la chariot renversé – les manants verts
Roland de Gilead arrive aux portes d’un bourg situé dans les montagnes de Desaboya. Il cherche un vétérinaire pour son cheval même si celui-ci est au bout du rouleau. Roland entre dans une ville et voit une église. Il se dit que la religion du crucifié est un culte comme un autre qui enseigne que l’amour et le meurtre sont inextricablement liés. La ville semble déserte. Malgré cela, Roland se sent surveillé. Il entre dans le bureau du shériff. Il n’y a personne mais il voit un registre sur lequel est écrit le nom du bourg : Eluvia. Arrivé au centre de la ville, Roland voit enfin du mouvement. Il voit un chien qui s’attaque à un cow-boy. Le chien a une patte cassée et a peur en découvrant Roland. Il fait détaler le chien en tirant un coup de feu. Le cow-boy est mort, il s’agissait d’un adolescent de 15 ans. Roland arrache le pendantif du garçon sur lequel est écrit : « James – aimé des siens – aimé de dieu ». Topsy, le cheval de Roland, s’écroule raide mort. Huit personnages arrivent vars Roland comme des fantômes. Une des huit créatures s’arrête. Une sorte de troll vient vers lui en riant mais Roland le tue. Un autre personnage avec un chapeau melon avance mais Roland tire à un pouce du pied de la créature. Les créatures passent à l’attaque et Roland est frappé à l’épaule. Une des créatures est un monstre à deux têtes dont l’une est atrophiée. Roland le tue mais les autres font pleuvoir sur lui une grêle de coups. Roland se rend compte que les créatures sont une trentaine d’ hommes et de femmes à peau verte. Il est blessé au mollet droit par un des mutants. Il perd son arme et est roué de coups.
2 Elévation -suspendu -beauté blanche – deux autres – le médaillon
En se réveillant, Roland a l’impression de s’élever comme s’il était mort. Une main de femme le caresse puis une voix féminine lui commande de se taire. Il a l’impression d’être au-dessus d’un lit, couché dans une sorte de hamac. La jeune fille crie à quelqu’un : « Non ! Tu ne peux pas le finir maintenant et tu le sais ! » Roland va-t-il être tué ? Il a l’impression de se trouver dans une tente immense. Il voit le jeune cow-boy qu’il avait cru voir mort dans un abreuvoir. Cette fois le garçon est dans un lit à côté de lui et se demande si c’est un sorcier qui lui a rendu la vie peut-être est-ce la jeune fille qui l’a fait. Un autre personnage se trouve aussi détenu, un homme deux fois plus âge que Roland. Il porte une longue barbe et une camisole d’hôpital. Roland pense à la voix de son professeur, celle de Cort qui l’enjoint à être prêt. Il s’aperçoit qu’il porte une camisole et un médaillon en or où est écrit : James – aimé des siens – aimé de dieu. Roland s’endort.
3 Cinq soeurs – Jenna – les médecins d’Eluria – le médaillon – une promesse de silence
Roland se réveille et pense à sa femme Susan qui a été tuée par Rhéa, une sorcière de l’Entre-deux-mondes. A présent il voit Rhéa à cinq exemplaires. Elles portent toutes des tenues blanches. Sur le plastron éclatant de leur habit est brodée une rose rouge sang, le signe de la Tour Sombre. Elles réalisent que Roland est réveillé et une d’elle se penche sur lui et le touche. Il s’en suit une impression d’engourdissement pour Roland. Les cinq femmes sont les Petites soeurs D’Eluria. Elles s’appellent Mary, Louise, Michela, Coquina et Tamra. Une sixième soeur apparaît c’est Jenna. Elle ordonne aux cinq femmes de partir et reste avec Roland. Elle lui dit qu’il est au couvent des petites soeurs d’Eluria ou plutôt dans un hôpital. Roland veut savoir où sont les médecins. Il veut voir aussi les cheveux de Jenna mais elle lui dit que c’est interdit par Mary, la mère supérieure. Jenna veut lui montrer un médecin s’il promet de ne pas crier. Il voit alors des insectes qui se repaissent des blessures des patients et étouffe son cri. Jenna apprend à Roland qu’il a été victime de l’ire des manants vers. C’est soeurs Tamra, Michela et Louisa qui ont arrêté les manants et lui ont sauvé la vie. Jenna veut connaître le nom de Roland et il se présente. Jenna est rappelée par ses soeurs et demande à Roland de ne pas dire qu’il a vu les médecins. Puis elle lui montre ses cheveux et veut savoir si Roland la trouve jolie. Roland aurait voulu l’embrasser. Jenna lui apprend que le médaillon qu’il porte est à lui et que maintenant on l’appellera James. C’est Jenna qui a découvert le médaillon que Roland avait pris au garçon et mit dans sa poche alors elle l’a mis autour du cou de Roland, le Pistolero. Jenna risque sa vie pour avoir fait ça.
4 un bol de soupe – le garçon du lit voisin – les infirmières de nuit
Roland rêve d’un gros insecte qu’il essaye de chasser. Une soeur le réveille et lui apporte à manger. Roland rattrape rapidement le bol que Coquina alla faire tomber ce qui le surprend. Le Pistolero lui recommande de ne pas oublié son agilité. Il profère cette menace car il doute de la bonté des soeurs sauf de Jenna. Coquina lui dit que Jenna est sur la liste noire de la mère supérieure car elle s’occupe trop bien de Roland et qu’elle est venue à lui en portant des clochettes noires ce qui semblait interdit. Coquina demande à Roland qui est le garçon à côté de lui et il répète ce que Jenna lui a conseillé de répondre à savoir que c’est son frère. Mais la soeur doute et demande le prénom du garçon à Roland et heureusement le garçon sauve Roland en répondant illico. Il s’appelle John Norman. Norman demande à Roland si son frère est mort et Roland confirme l’avoir trouvé occis et avoir pris son médaillon. Norman lui dit que Jenna est différente des autres car elle est de retour parmi les soeurs depuis peu et que les clochettes noires ont une signification particulière. Il veut savoir si c’est Jenna qui a mis le médaillon au cou de Roland. Le Pistolero répond que oui. John pense que les soeurs ne sont pas humaines. Lui, son frère et quatre autres hommes avaient été engagés comme éclaireurs pour convoyer les marchandises et quatre fiancées quand ils ont été attaqués par les manants verts. Les manants ont dérobé les chariots avec les marchandises et tué le frère de John. Il y eut des survivants dont deux fiancées mais ils ont été emmenés par les manants. John apprend à Roland que vingt hommes ont été amenés avec lui puis ont disparu après leur guérison. Seule Jenna semble savoir que Roland est un pistolero et pas les autres soeurs. Elles ont voulu le droguer avec la soupe pour qu’il dorme sans savoir qu’un pistolero est plus résistant qu’un homme ordinaire. Roland voit les soeurs s’occuper de l’homme barbu. Elles parlent une langue inconnue et il entend des bruits de succion et des grognements de cochon. L’homme barbu pousse un cri. Roland pense que les soeurs ont mangé le barbu. Il sait par Norman que le médaillon doré faire peur aux soeurs et le protège d’elle. Les soeurs viennent ensuite à lui et le masturbent en riant et partagent son sperme.
5 Soeur Mary – un message – visite de Ralph – le sort de Norman – de nouveau soeur Mary
Roland à son réveil découvre que le barbu a disparu. Soeur Mary vient vers lui. Elle lui reproche d’avoir poussé Jenna à se rebeller. Soeur Mary a des intuitions sur l’identité de Roland et veut faire fouetter Jenna pour qu’elle révèle son vrai nom mais Roland menace de tuer les soeurs si elle font ça. Il veut qu’elles libèrent Jenna mais c’est impossible car elle a prêté des voeux. De plus elle porte les cloches noires, le Signe de leur fraternité. Roland refuse le bol que Mary lui tend et veut que ce soit Jenna qui lui apporte à manger. Mais Jenna a promis de ne plus entrer dans l’infirmerie et Mary menace de le saigner (ce qui exciterait les insectes) alors Roland est obligé d’obéir. Soeur Mary veut que Roland se débarrasse de son médaillon car il lui donne mal à la tête et Roland la contrarie en lui proposant de le prendre elle-même. Mary est la soeur supérieure c’est pourquoi elle menace encore de foueter Jenna. Jenna est passée quand il dormait et lui a conseillé de chercher ce qu’il y a sous son oreiller. Sous l’oreiller, Roland trouve des roseaux-massues qui sentent le pain-grillé. Il y a aussi un ruban sur lequel est écrit « grignotte petit bout têt – une fois par heure – trop, crampes ou mort – demain soir – peu pas avant – sois prudens !
Roland mange et retrouve sa force. Lorsque Norman se réveille, il parle de son pays d’origine Delain, un bourg également baptisé l’Antre du Dragon ou le Paradis des Menteurs. Il veut que Roland ramène les médaillons dans sa famille.
Le soir, Roland a droit à la soupe puis un sandwich rassis. La soeur semble se délecter en regardant Roland reprendre des forces comme si elle se préparait à le manger. Mais Roland continue de manger les roseaux en cachette et attand le rendez-vous que lui a donné Jenna. La nuit, les soeurs viennent près de lui avec un étranger. Une créature qui respire par le nez avec des bruits de succion, un mélange d’air et de morve. La créature a été amenée pour prendre les médaillons de Norman et Roland. Soeur Mary tient un des revolvers de Roland. Roland reconnaît en la créature un des manants verts qui l’ont attaqué. Ralph, le manant, refuse de prendre le médaillon de Norman et Mary le menace du revolver. Alors le manant prend le médaillon et tue Norman. Les soeurs boivent le sang de Norman et le manant s’enfuit. Roland se rendort et rêve de Ralph avec le médaillon pendant à son cou. Il se réveille alors en sursaut et grignote un autre bout de roseau. Soeur Mary vient lui donner un bol de porridge drogué. Elle ment en disant que Norman a été amené dans la Maison des méditations pour être soigné. Elle sait que Roland n’est pas le fère de Norman et le lui dit. Roland veut voir Jenna mais Mary refuse.
6 Jenna – Soeur Coquina – soeurs Tamra, Michela, Louise – le chien à la croix – ce qui s’est passé derrière le buisson de sauge
Roland, grâce aux roseaux, ne souffre plus de la drogue des soeurs. C’est Tamra qui lui apporte son dîner, une soupe, un sandwich et un lys du désert. C’est Jenna qui a donné le lys à Tamra. Il signifie que Roland ne doit pas oublier leur promesse de se revoir ce qui fait rire Tamra. Elle veut encore qu’il enlève son médaillon et montre celui de Norman pour lui faire croire qu’il l’a enlevé de lui-même. Quand Roland reprend du roseau, il est surpris par Coquina qui veut savoir qui le lui a donné. C’est alors que Jenna arrive et lui dit que le roseau vient d’elle. Elle a retiré son uniforme pour mettre un jean et une chemise ne gardant que son voile. Roland se libère à moitié et veut tuer Coquina et celle-ci lui montre les dents mais Roland est protégé par le médaillon. Jenna a les revolvers. Les insectes envahissent les lit et Jenna libère Roland. Les insectes attaquent Coquina. Roland prend les revolvers et réalise qu’il a oublié le médaillon de Norman mais Jenna l’a ramassé car elle ne le craint pas contrairement aux autres soeurs. Michela, Louise et Tamra voient que Roland est un pistolero mais ne sont pas effrayées. Elles se moquent des larmes d’émotion de Jenna car Roland a embrassé ses doigts là où le médaillon les avait brulés. Jenna menace de lancer les insectes sur les soeurs mais elles répondent qu’elle sera damnée pour l’avoir fait et Roland s’en inquiète. Jenna avoue avoir partagé le repas des soeurs s’en avoir pu s’en empêcher. Elle veut suivre Roland mais Soeurs Mary intervient. Alors Jennna fait tinter ses clochettes noires pour attirer les insectes mais ils ne viennent pas. Roland se jette sur Mary et l’étrangle mais l’épouvantable soeur arrive à le repousser violemment avec un éclair bleu. C’est alors que le chien à la croix que Roland avait vu en ville attaque soeur Mary et la tue. Le chien n’avait rien à craindre des soeurs grâce à sa croix christique sur sa fourure. Roland pense que Mary est morte à cause de Ka, le destin. Il embrasse Jenna sur la bouche car elle le veut. Il s’endort et rêve de la Tour sombre. A son réveil, Jenna a disparu. Il ne reste plus que ses vêtements et les clochettes noires que Roland fait tinter attirant les insectes. Les insectes forment la lettre « c » qui est en fait la boucle de Jenna. Elle est partie car elle a été damnée mais elle l’a choisi.