Histoires d'extraterrestres I
Histoires d’extra-terrestres (la grande anthologie de la science-fiction)
La soucoupe de solitude par Theodore Sturgeon
Le narrateur évoque une femme qu’il a sauvée du suicide par noyade. Il s’est jeté dans la mer pour la repêcher. Elle veut s’éloigner de la mer et le narrateur la conduit sur une dune. Alors elle lui raconte son histoire. Elle avait 17 ans lorsque c’était arrivé. Elle regarda le ciel et vit une soucoupe. Tout le monde s’arrêta pour regarder la soucoupe. La soucoupe était toute petite et elle survolait la tête de la jeune fille lui faisant une auréole et tout le monde la regarda comme si elle était une sainte. La fille et la soucoupe tombèrent. Un agent du FBI arriva. Trente policiers entourèrent la jeune fille. Elle fut emportée sur un brancard. Elle fut conduite dans une chambre et on lui posa des tas de questions. Puis les policiers l’assirent sur une chaise avec une lampe dans les yeux mais la lumière ne la gênait pas du tout car elle avait été habituée petite à dormir avec la lumière. Elle fut sortie de l’hôpital et conduite en prison. On lui amena la soucoupe dans une boîte. Elle ne pesait guère plus d’un kilo. On lui fit jouer la scène telle qu’elle avait eu lieu, avec des soldats tenant la soucoupe au-dessus de sa tête. La soucoupe avait changé. Elle n’était plus dorée, mais grise et terne. On lui avait ôté un tiers de morceaux. Puis un petit homme vint faire parler la fille. Il ne voulait pas qu’elle parle de la soucoupe mais voulait savoir pourquoi elle en faisait un secret alors la jeune fille parla de son enfance et elle dit qu’elle ne parlait pas de la soucoupe parce que c’était à elle qu’elle s’adressait et à personne d’autre. Le petit homme avertit la jeune fille qu’elle serait jugée. Un autre homme vint et lui parla longuement de la possibilité d’une attaque venue de l’espace et de la clef d’une défense qu’elle possédait peut-être. Cet homme était l’avocat qui devait la défendre le jour du procès. Le jury la déclara coupable d’outrage à la cour mais elle ne prit qu’une peine avec sursis et fut libérée. On avait tellement parlé d’elle dans les journaux que sa mère ne voulait plus d’elle à la maison. Sa mère ne trouvait pas convenable que sa fille fut accusée d’espionnage. Elle dit à sa fille d’habiter ailleurs. Au restaurant, où elle travaillait, la jeune fille fit la connaissance d’un homme qui lui demanda un rendez-vous. Il n’essaya pas de l’embrasser mais voulut savoir ce que la soucoupe lui avait dit. Elle rentra chez elle et pleura toute la nuit. Elle fut mise à la porte du restaurant car elle faisait peur aux clients. Elle découvrit qu’une chanson fut écrite sur son histoire. Elle était souvent invitée par des hommes mais ceux-ci ne s’intéressaient qu’à la soucoupe. Elle alla travailler sur la côte, faire le ménage dans des bureaux et des magasins. Tous les dix-huit mois, un journaliste ressortait l’histoire de la soucoupe et la jeune fille évitait de sortir le jour pendant deux à trois semaines. Comme les gens ne voulaient pas d’elle, elle se réfugia dans les livres mais on n’y parlait que de gens ayant réussi. Elle eut l’idée de ramasser des bouteilles pour y introduire un texte écrit sur un bout de papier. Elle jetait les bouteilles à la mer. Elle tint le coup pendant trois ans grâce aux bouteilles. Le FBI avait tout fait pour repêcher les bouteilles pourtant elles contenaient toutes le même texte. Ce texte parlait de solitude et c’est ce que la soucoupe lui avait dit. L’homme qui a empêché la jeune fille de se suicider avait trouvé une bouteille et lu le texte. Les gens croyaient que la soucoupe volante était dangereuse mais ce n’était qu’une bouteille contenant un message. Elle avait traversé un océan bien plus grand que le nôtre. La jeune fille avait voulu se suicider car elle pensait que personne, nulle part, ne voulait son aide. Le narrateur a cherché la jeune fille après avoir trouvé une de ses bouteilles. Il la trouve belle alors que lui est laid mais il l’aime. Une lumière émanait de la jeune fille. Cette lumière disait bien des choses, et surtout que même la solitude connaît une fin, pour ceux qui sont suffisamment seuls, pendant suffisamment longtemps.
La sangsue par Robert Sheckley
La sangsue attendait d’être nourrie. Depuis des millénaires, elle dérivait dans l’espace. Elle arriva sur la terre. Elle se nourrit et grossit. Franck Connors a découvert la sangsue et en avertit le professeur Micheals. Micheals est anthropologue et touche à la physique et à la chimie. Il découvre lui aussi la sangsue. Elle est ronde, de la dimension d’un pneu de camion. Elle est épaisse de deux à trois centimètres. Micheals donne un coup de bêche sur la sangsue mais un morceau de bêche disparaît dans la chose. La sangsue grandit. Elle a maintenant 2 m 50 de diamètre puis six mètres de diamètre. Le shérif arrive suivi par la moitié de la ville. LE shérif Flynn s’attaque à la sangsue avec une barre à mine et une lampe à souder mais en vain. L’armée intervient. Une jeep essaye d’écraser la sangsue mais celle-ci mange les roues de la voiture puis tout le reste. Les militaires sont médusés mais ne désarment pas. Micheals regarde la sangsue dévorer sa maison. Elle a maintenant plusieurs centaines de mètres de diamètre. Le général O’Donnell convoque Micheals pour lui dire qu’il est engagé par l’armée comme conseiller. Micheals explique à O’Donnell que la sangsue est un convertisseur organique masse-énergie. Elle convertit la masse en énergie, puis reconvertit cette dernière en masse pour accroître son corps. Elle peut grandir tant qu’il y a quelque chose à manger. La sangsue avale les riches substances radio-actives que lui envoie l’armée et sans le moindre effort, elle se soulève dans les airs. La sangsue a maintenant trois kilomètres de diamètre. D’autres scientifiques ont été appelés, Moriarty, un physicien atomiste et Allensen, un biologiste. Pour eux, la sangsue est d’origine extraterrestre. Le gouvernement met beaucoup de temps avant d’évacuer les populations et à autoriser l’utilisation de la bombe atomique. La sangsue se délecte de la bombe atomique comme d’une riche nourriture. O’Donnell bat en retraite, suivi par ses troupes démoralisées. La sangsue a désormais cent kms de diamètre et elle continue de grandir. O’Donnell attend qu’on lui donne des bombes H mais Micheals est persuadé qu’il n’est pas toujours possible de combattre le feu par le feu. Allensen pense que l’utilisation de bombes H risque de faire craquer la terre. La sangsue avait perdu beaucoup de masse et d’énergie pour arriver jusqu’à la terre. Elle n’était plus qu’un spore et dorénavant elle est énorme. Les hommes envoient une nouvelle source d’énergie mais au-dessus de la sangsue. Alors elle s’envole à sa rencontre mais la nourriture s’élève, s’éloignant de plus en plus de la surface de la planète. Alors la sangsue s’enfuit dans l’espace à la poursuite de la nourriture que les hommes ont envoyée. LA sangsue s’en va vers le soleil. O’Donnell offre le champagne aux savants. Micheals avait pensé à Antée, le dieu grec qui tenait sa force de la terre et qui avait été vaincu quand Hercule avait compris qu’il fallait que les pieds d’Antée ne touchent plus le sol. Alors Micheals pense à envoyer un vaisseau spatial, téléguidé et empli de matériaux radio-actifs purs. Le vaisseau va droit vers le soleil. Moriarty comprend que la sangsue va dévorer le soleil et veut qu’on fasse faire volte-face au vaisseau et ainsi la sangsue est détournée du soleil car elle a préféré la source d’énergie la plus proche (le vaisseau) à la source d’énergie la plus grande (le soleil). O’Donnell fait exploser les bombes à hydrogène dans le vaisseau et la sangsue se divise en milliers de particules en quête de nourriture.
Impulsion par Erik Frank Russel
Le docteur Blain reçoit un visiteur au teint cadavéreux avec des yeux de poisson mort. L’individu a lu les pensées de Blain et les répète. L’individu jette à Blain un journal dans lequel est écrit qu’un cadavre a disparu. Blain croit avoir devant lui un ressuscité mais il s’agit d’extraterrestres qui ont réquisitionné un corps. Les extraterrestres viennent de Glantok et sont microscopiques. Ils sont des myriades et rassemblés, ils forment un virus intelligent. Ils sont parasitiques. Ils ont besoin de corps vivant, avec peu ou pas d’incapacité organique. Quand ils prolifèrent, ils ont besoin de davantage de corps. Malheureusement, la susceptibilité des systèmes nerveux est en proportion directe de l’intelligence de leurs propriétaires. Ils ont donc besoin d’un médecin pour occuper les corps des êtres intelligents pendant qu’ils sont trop profondément inconscients pour être affectés par la pénétration des extraterrestres et ils doivent être en pleine possession d’eux lorsqu’ils reprennent conscience. Une jeune fille entre dans le cabinet de Blain. Elle crie et s’affaisse mais Blain la rattrape. Les extraterrestres profitent de la situation pour demander à Blain d’anesthéiser la jeune fille afin qu’ils occupent son corps. Mais la jeune fille se réveiller et Blain est obligé de l’attacher pour obéir aux extraterrestres. Il pense très fort au mot « Ether » tout en saisissant un flacon d’acide pour tuer les extraterrestres mais ceux-ci ont entendu sa pensée et l’empêche d’exécuter son plan. Mercer, l’homme à tout faire de Blain arrive. C’est un idiot. Mais les extraterrestres n’arrivent pas à lire la pensée de Mercer car il est trop bête et pourtant il a compris que son patron était en danger et assomme le cadavre occupé par les extraterrestres. Il écrase le poignet du cadavre qui tenait le pistolet et arrache l’automatique de la main cadavérique puis Mercer, obéissant à son patron, détache la jeune fille et donne le pistolet à Blain. Blain débouche alors un flacon d’éther et le jette sur le cadavre puis le brûle. La police arrive à la recherche d’un homme nommé Wilson. Blain parle de Clegg, le mort-vivant utilisé par les extraterrestres et les policiers sont au courant que le cadavre a quitté la morgue mais Blain dit juste qu’il sait que Clegg est mort. Mercer avoue à Blain qu’il a agit « sans réfléchir » et c’est ça qui les a sauvés.
L’autre côté par Walter Kubilius
Jim Carrington pataugeait dans l’unique rivière de Hillsbore et provoquait ses camarades de jeu qui ne savaient pas nager. Il toucha le Mur qui le séparait de l’Extérieur interdit. Saker lui dit qu’on ne devait pas s’approcher du Mur car les radiations pouvaient tuer. Le vieux docteur Barnes vint examiner Jim et déclara que sa santé était parfaite. Il faisait cela tous les mois car c’était la loi. Mais Hillsboro, la ville où habitait Jim, comptait 10 000 habitants et Barnes était le seul médecin. Jim sentit quelque chose de louche. Il espionna Barnes et ses parents car le docteur lui avait dit qu’il les examinait aussi mais c’était faux, il allait juste leur parler. Jim lit le journal du 15 janvier 1993. Le président Robinson communiquait des rapports sur le programme de restauration économique mais ce furent les nouvelles locales qui frappèrent Jim. Jack Baker était mort en tombant d’un arbre. Il oublia l’incident, fit ses corvées et alla jouer à proximité du Mur. Jim en avait assez de Baker et il était mort. Il en avait assez de l’école et il reçut une lettre lui apprenant que l’école fermait et qu’il pourrait étudier à la bibliothèque, c’est ce qu’il avait souhaité également. Jim alla à la bibliothèque et n’écouta pas les suggestions de la bibliothécaire Miss Wilson. Il voulait chercher par lui-même. Il vit qu’un grand nombre de livres d’histoire avaient été enlevés. Une quantité de fiches avaient été arrachées du catalogue. Jim cherchait des livres sur le Mur ou sur l’Extérieur interdit. Miss Wilson lui demanda s’il avait trouvé ce qu’il voulait et Jim répondit qu’il n’avait rien trouvé sur le Mur. D’un coup Miss Wilson avait cessé de sourire. Elle lui promit de chercher avec lui la semaine suivante. Jim demanda à son père ce qu’était le Mur et son père lui répondit qu’il était la bien avant la naissance de son fils. C’était une sorte de défense contre l’Extérieur constitué de gaz empoisonnés, de rayons gamma. Jim ne trouva rien dans les livres d’histoire sur le Mur. Comme les livres dataient de 1970 il en conclut que le Mur avait été construit entre 1970 et 1975, date de sa naissance. Il étudia un livre intitulé « l’histoire des Nations unies » publié en 1992. Il vit qu’il était écrit en toutes petites lettres « Revue et corrigée par l’auteur, janvier 2039 ». Mais pour Jim ce devait être une faute puisque nous étions en 1993. Et pourtant il y trouva relatés des événements à venir. Le docteur Barnes vint faire une visite à Jim et vit qu’il lisait de l’histoire laquelle pour lui était dépourvue de signification. Jim demanda à Barnes ce qu’était le Mur. De la matière dégénérée répondit Barnes. Il avait été construit en 1975 pendant la guerre mondiale qui avait rendu une si grande partie de la terre radio-active. Jim pensait que Barnes faisait partie d’une conspiration. Il lui tandit le livre de 2039. Il lui semblait que Barnes ne vivait que pour s’occuper de lui et qu’une conspiration visait à laisser Jim dans l’ignorance de certaines choses. Le livre prouvait qu’il n’y avait pas eu de guerre atomique et donc pas besoin d’un mur et nous n’étions pas en 1993. Barnes nia les faits mais proposa à Jim d’entrer à l’université. Jim voulut savoir pourquoi aucun livre ne faisait mention du Mur. Alors le médecin lui injecta un calmant et Jim sombra dans les ténèbres. Le lendemain Jim parla à ses parents de Barnes et alla à la bibliothèque. Il lui manquait un livre et Miss Wilson avait été remplacée par un homme. Elle avait été transférée dans une autre bibliothèque pour incompétence. Le bibliothécaire ne lui réclama aucun livre. Le livre de 2039 avait disparu mais il n’était plus sur la carte de Jim et le bibliothécaire crut à une plaisanterie quand Jim lui parla du livre sur Nations unies de 2039. Barnes avait probablement volé le livre. Jim pensa que Miss Wilson et le nouveau bibliothécaire faisait partie de la conspiration et qu’il ne fallait faire confiance à personne. Là où les rayons étaient vides en histoire, Jim vit des livres flambant neuf parlant du Mur et de la prétendue guerre atomique de 1970 à laquelle Jim ne croyait pas. Quand Barnes vint revoir Jim, Jim lui demanda s’il était différent des autres. Le docteur lui demanda s’il n’était pas heureux mais Jim voulait aller à l’Extérieur. Barnes refusa cette faveur. La nuit même, Jim décida de fuir. Il passa sous le Mur et réalisa que l’Extérieur n’était pas du tout empoisonné. C’est à ce moment que Jim réalisa qu’il était le dernier humain ayant survécu à une invasion extra-terrestre et que son entourage n’était que des robots. Malheureusement, comme il s’était échappé du « 200 » il allait être envoyé par les extra-terrestres en salle de dissection.
Un coup à la porte par Fredric Brown
Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Walter Phelan, était professeur d’anthropologie à l’université de Nathan. Petit de taille, doux de caractère, il avait assez piètre apparence et ne l’ignorait pas. Deux jours plus tôt, en l’espace d’une heure, la race humaine avait été détruite, à l’exception de lui-même et d’une femme qui se trouvait quelque part. L’existence de cette femme était bien égal pour Walter. Les femmes n’avaient tenu aucune place dans son existence depuis la mort de Marthe, dix huit mois auparavant. Marthe avait été autoritaire mais il n’avait jamais songé à remplacer son épouse. Les extra-terrestres s’appelaient les Zans et ils donnèrent à Walter tout ce qu’il voulait. Il voulait des livres. Mais ils lui avaient dit qu’il resterait à tout jamais enfermé dans une pièce. Un Zan vient le voir. Walter l’appelait Toto car les Zans n’avaient pas de nom. Walter apprit qu’il était dans un zoo et qu’il devait faire face aux visiteurs en se tournant vers un mur spécial fait d’une substance permettant de voir à travers. Toto n’avait pas conscience du temps qui apportait la mort et Walter était obligé de lui expliquer que si des animaux étaient morts, dans le zoo, c’était à cause du temps. Le lendemain on déménagea Walter dans une pièce plus grande et on lui amena la femme survivante. Elle s’appelait Grace Evans. Grace ressemblait à Marthe. Ils parlèrent des Zans qui étaient peu nombreux sur Terre mais qui avaient réussi à tuer presque tout le monde avec une onde. Mais les Zans avaient surestimé les espèces animales terriennes en les croyant immortelles. Ils ignoraient ce qu’est la mort naturelle. Alors ils avaient décidé de réorganiser leur zoo par couples en estimant que les animaux dureraient davantage collectivement. Grace rougit quand elle comprit ce que les Zans attendaient d’elle et de Walter mais Walter la rassura à ce sujet. Grace et Walter pensaient que les Zans ne connaissaient pas la douleur même s’ils saignaient comme nous. Ils devaient pouvoir se régénérer car Toto avait avoué avoir 7 000 ans ce qui était jeune pour eux. Grace en avait blessé un mais il ne s’était pas mis en colère car ils n’avaient aucune émotion. Toto entra à nouveau pour dire qu’une belette était morte ainsi qu’un Zan. Walter lui donna un mystérieux conseil. Grace voulut en savoir plus mais Walter lui dit d’attendre le lendemain. Le lendemain, un Zan annonça à Walter qu’ils partaient définitivement car un autre Zan était mort. Walter révéla à Grace que c’était un serpent qui avait tué les Zans. Walter avait fait croire aux Zans que les animaux avaient besoin de caresses et d’affection pour survivre et des Zans étaient morts en caressant le serpent. Alors il resta à Walter et à Grace à réorganiser les animaux et l’humanité. Grace rougit encore mais elle finit pas accepter.
Couvée astrale par Bill Brown
Ward Rafferty est un reporter du Times. Il visite la vieille ferme des Alsop. Rafferty a entendu dire qu’un avion s’est écrasé le mois m. Alsop ne semble pas avoir un esprit vif et n’est pas au courant. Mme Alsop, elle, dit qu’il y a bien quelque chose qui s’est écrasé mais que ça n’a pas d’ailes. M. Alsop l’amène devant l’engin. Il dit que les gens dans l’engin sont des amis à lui qu’ils déjà venus il y a six ans. Rafferty voit les extra-terrestres et n’arrive pas à y croire. Ils ont des antennes et des pinces. Ils communiquent par télépathie. Rafferty veut savoir d’où ils viennent et Mme Alsop le leur demande. Alors Rafferty reçoit les réponses en pensée et voit les astres d’où viennent les extra-terrestres. Rafferty s’affole, il veut téléphoner, il veut un photographe mais M. Alsop, placide, lui explique que les extra-terrstres doivent repartir à une certaine heure à cause de la lune. Les extra-terrestres sont venus sur Terre pour chercher des oeufs de poule simplement. Rafferty veut que Alsop lui prête son appareil photo mais trop tard, les extra-terrestres sont partis. Rafferty apprend que les extra-terrestres avaient laissé des oeufs de chez eux en forme d’étoile aux Alsop mais les paysans les ont mangés une fois transformés en animal. Les bêtes extra-terrestres ressemblent à une hirondelle à six pattes. Rafferty n’aura aucune preuve pour écrire un article.
Courrier interplanétaire par Richard Matheson
Loolie, une vénusienne, cherche à rencontrer des Terriens et a laissé une petite annonce. Todd Baker lui répond. Il est étudiant en astronomie au collège de Fort dans l’Indiana. Il ne croit pas que Loolie soit vénusienne mais il se présente quand même et veut une réponse. Loolie répond. Elle n’a reçu qu’une réponse à son annonce, celle de Todd. Elle s’exprime avec un anglais approximatif. Elle prétend vouloir le mariage avec Todd et des enfants. Elle a 207 soeurs. Elle affirme qu’elle va envoyer des cailloux de Vénus pour prouver qu’elle en vient. Todd a bien reçu des échantillons de plantes et de pierres inconnues sur la Terre alors il écrit au journal qui a fait passer l’annonce de Loolie pour savoir comment le journal a reçu son annonce. Le journal répond qu’aucune annonce semblable à celle qu’il décrit n’a paru dans ses colonnes. Le professeur de Todd veut le voir à cause des échantillons mais déjà Loolie annonce à Todd qu’elle vient le chercher. Alors Todd la supplie de rester sur Vénus et la menace si elle insiste. Le journal local de chez Todd a publié un article relatif à un ovni qui a été vu par des étudiants de Fort College. Loolie a bien été chez Todd mais il est tombé dans les pommes quand il l’a vue et Loolie a été très déçue que les Terreins soient si fragiles alors elle a regagné Vénus. Depuis Todd regrette et en est malade. Bien sûr il a voulu passer une annonce pour la retrouver mais le journal a refusé croyant à une plaisanterie.
L’hypnoglyphe
Jaris tient un objet qu’il appelle l’hypnoglyphe. Son ami rétorque que ce n’est qu’un bout de bois. Jaris explique à son ami Maddick que l’objet est fait pour être caressé. Cet objet est réellement hypnotique. Un sculpteur nommé Gainsdale a fondé à la fin du 20è siècle une école de sculpture connue sous le nom de Tropisme. Son argument était que la surface de tout organisme possède des réactions tactiles natives. Il commença à sculpter des objets qui rendaient les surfaces corporelles automatiquement heureuses. Il sculpta des sièges auxquels le séant ne pouvait résister ensuite il se mit à expérimenter des accessoires destinés à préserver la puissance sexuelle. Une ligue de quelque chose lui fit interdire cette pratique. Après cela, Gainsdale se mit à sculpter des oreillers en bois de façon à procurer du plaisir à la tête. L’hypnoglyphe est extra-terrestre. Alors Jaris raconte comment il s’est procuré l’objet. Alors qu’il était en train de prospecter l’espace du côté de Deneb Kaïtos, à la recherche de cristaux spatiaux, Jaris découvrit une planète éclatée. Il se posa sur DK8 à la recherche de vie extra-terrestre et c’est là qu’il trouva l’hypnoglyphe. Sur DK8, c’était un accessoire de chasse. C’était un piège. Sur DK8 vivaient des simili-humains. Mais Jaris n’avait fait aucun rapport sur cette découverte à la Fédération de l’Espace. Cela choqua Maddick. La similitude entre les DK8 et les terriens était telle qu’ils pourraient s’accoupler. Selon Jaris. Mais il y avait des différences. Au lieu de cheveux les formes de vie sur DK8 avaient développé une structure de peau extrêmement sensible à tous les rayons diffus du soleil qu’elle parvenait à capter. Cette peau était souple et pâle comme celle d’une limace. La peau des DK8 était devenue le siège d’un sens tactile extrêmement développé. Les DK8 avaient une société matriarcale. Ils possédaient quelques outils de base dont seules les femmes avaient le droit de servir et seulement une caste particulière de femmes. Les femmes de la caste appropriée ouvrageaient les hypnoglyphes et les mâles allaient les placer dans les forêts. Les animaux ayant une suggestibilité tactile très élevée traversaient la forêt et trouvaient les hypnoglyphes sur leur chemin. Ils les caressaient et ne pouvaient plus s’arrêter. Les mâles ne les tuaient même pas, c’était la prérogative de la caste dirigeante des femmes. Les mâles ramenaient simplement les animaux en état d’hypnose. A certaines époques les mâles devenaient ingouvernables. Il en résulta une tradition qui était de les hypnotiser pratiquement dès leur naissance mais cela avait nui à leur développement. Quand Jaris arriva sur DK8 il restait peu de mâles. L’équipage de Jaris avait été considéré comme un trésor quand les cheftaines avaient découvert que les Terriens pouvaient les féconder. Mais Jaris n’était pas un Terrient c’était un DK8 qui cherchait des proies pour sa femme DK8 aussi et Maddickétait l’animal qui s’était fait piéger.
Seul en son genre ? Par Chad Oliver
Un extra-terrestre se pose sur la Terre en catastrophe. Il est à Los Angeles et tombe sur Frank Evans qui lui pose beaucoup de questions. L’Extra-terrestre se fait appeler Keith. Frank a appelé la police qui veut emmener Keith après avoir vu son vaisseau. L’extra-terrestre se laisse faire. Les journaux relatent l’affaire. Keith ne fournit pas d’informations de lui-même. Il se donne beaucoup de mal pour être agréable et il prend des notes de tout ce qu’on lui dit. Les journaux ne parlent plus de lui au bout de trois jours. Keith est emmené au FBI, à la CIA et au comité des activités anti-américaines puis au Département d’Etat. Là, il est reçu par John William Wells. John déclare à Keith qu’il est venu sur Terre sans autorisation et espère que c’est avec des intentions pacifiques. Moins d’une semaine après, tous les journaux du monde publient la photo de Keith serrant la main du président des Etats-Unis. Un article dubitatif sur les intentions de Keith est publié dans le New-York Times. Keith prononce un discours aux Nations Unies. Il déclare être venu dans un esprit de paix et d’amitié. Il appelle à la paix sur la Terre. Puis Keith s’enferme dans ses appartements et refuse de voir qui que ce soit arguant d’un rapport urgent pour son gouvernement. Il disparaît quelques jours puis revient pour visiter le pavillon des sciences sociales de la western university à Los Angeles. Il vient voir le Docteur George Alan Coles, professeur de linguistique. Keith dit à Coles qu’il est son dernier espoir. Coles remarque que Keith s’est teint les cheveux en noir. Keith révèle qu’il n’existe pas de civilisation galactique et qu’il n’est le représentant de rien. Il a atterri à Los Angeles par accident et a suivi les instructions qu’on lui a données. La vérité c’est que il n’y a pas de gouvernement unifié dans le monde de Keith et que les siens se moquent pas mal de la Terre. Keith a alors tenté d’être ce qu’on attendait de lui pour être tranquille. Il a compris qu’il devait passer pour l’émissaire d’une super civilisation bienveillante peuplée de génies paternels. Keith est un étudiant en linguistique. Il étudie les flexions vocaliques depuis le vieil anglais jusqu’à l’époque contemporaine. Il prépare un doctorat en philologie. Les notes qu’il a prises sont incomplètes et il a peur de voir sa bourse non renouvelée. Alors Coles va aider Keith a finir ses études. Il lui donne des livres et Keith rejoint les siens à bord d’un vaisseau qui est venu le chercher.