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Humanisme : le Contrat social
10 août 2007

L'homme éternel 2

Deuxième partie : Rêveries sur la grande langue

I - La musique du ballet des géants

Au Vè siècle, Aurelius, héritier du trône breton, voulut élever un monument à la mémoire de ses hommes massacrés par les Saxons. Merlin l’enchanteur lui conseilla d’aller chercher le Ballet des Géants à Killaraus en Irlande. C’était un monument de pierre empli de mystère. Les pierres furent déplacés par les soldats d’Aurelius jusqu’à Stonehenge. En réalité Stonehenge serait un temple romain pour l’architecte Inigo James ou druidique pour John Aubrey. En 1950, Stonhenge fut daté avec le carbone 14, il était de 1840 avant J.C?

Fred Hayle, astronome découvrit que Stonehenge était un observatoire astronomique complexe d’où l’on pouvait observer les éclipses de lune et de soleil savamment calculées. Selon Pauwels et Bergier, il aurait fallu des millions de journées de travail pour édifier Stonehenge avec les moyens de l’époque. C’est l’occasion, une fois encore, pour les deux auteurs d’évoquer l’existence, d’une civilisation étrangère au courant normal de la préhistoire, un monde de connaissances supérieures qui aurait disparu. Les deux auteurs s’intéressent ensuite au langage des premiers hommes. Pour eux, le langage est conçu, dans son expression à travers l’homme, comme une réalité matérielle et jeter un mot est un acte aussi transformateur que jeter une flèche (p 114). Pauwels et Bergier sont persuadés que les architectes de Stonehenge avaient un langage et une écriture qui ont disparu.

II - Le centième nom du seigneur

Le seigneur possède 99 noms accessibles à l’entendement humain. Celui qui apprend le 100è s’élève au-dessus de la condition humaine. Toutes les traditions, primitives, gnostiques, cabalistes, enseignent qu’il est un nom suprême, clé de toutes choses et que chaque chose a son nom véritable qui contient sa nature essentielle. Pauwels et Bergier s’intéressent au pouvoir des mots. Ils relatent que chez les Cafres, il est défendu aux femmes d prononcer le nom de leur mari et du beau père, chez les Albanais et chez les Aborigènes les noms des morts sont sous les lois du tabou. Chez les Slaves les noms des animaux ou des plantes considérés comme dangereux sont remplacés par des mots plus anodins. Il y aurait, selon les Anciens, un langage révélé, dans lequel les noms se seraient pas le symbole véhiculaire des choses, mais l’expression et la réalité de la structure ultime des choses. Dans Le Mystère des cathédrales, Fulcanelli, affirmait que les grandes édifices religieux du Moyen Age étaient des livres de pierre qui enseignaient la science alchimique. Les deux auteurs veulent croire qu’il fut un temps où tous les hommes civilisés parlaient la même langue. Ils affirment qu’on la retrouve dans l’Egypte ancienne, dans les antiques écrits hindous et bouddhistes. Pauwels et Bergier vont jusqu’à déclarer qu’il existe des alphabets magiques qui ressemblent aux diagrammes des circuits imprimés et que quelques lignes sur un parchemin peuvent être des instruments de télécommunications. Ils évoquent également le fameux manuscrit Voynitch. C’est un manuscrit enluminé du Moyen Age de 204 pages dont la rédaction est attribué à Roger Bacon. Le langage employé est codé. Vers 1580, le duc de Northumberland le remit au magicien John Dee qui l’offrit à l’empereur Rudolph II. Puis le manuscrit parvint au recteur de l’université de Prague, Marci, au XVIIè siècle. Il se retrouve ensuite chez les jésuites. Il fut acheté en 1912 par l’antiquaire Wilfried Voynitch à l’université jésuite de Mandragane Frascatie en Italie. Le manuscrit comporte des plantes inconnues et des nébuleuses spirales. En 1921, le doyen de l’université de Pennsylvanie estimait avoir déchiffré une partie du manuscrit mais sa traduction fut contesté. Ses héritiers de Voynitch cédèrent le livre à Kraus à New-York.

III - A la recherche d’une écriture de l’absolu

Pauwels et Bergier évoquent John Wilkins, né en 1614, mort en 1672. 1er secrétaire de la Société Royale des sciences, recteur du Whodam College d’Oxford, il avait créé dans cette ville un groupement de chercheurs; le « collège invisible », lequel s’incorpora à la Royal Society. Le collège réédita des textes essentiels de l’alchimie. Pour Wilkins, il avait peut-être existé une grande langue et on la retrouverait un jour. Il travailla à la création d’un langage universel de 1664 à 1668. Son ambition était de créer une langue dont chaque mot apporterait, sur la chose représentée, une connaissance complète. Pauwels et Bergier évoquent un autre système linguistique imaginé par l’écrivain de science-fiction Robert Heinlein, le « rapiparole » (speedtalk) qui permet de penser plus vite en exprimant plus vite et d’augmenter notre temps de conscience. C’est un langage basé sur un vocabulaire-musique, quelque chose comme la composition à partir de sept notes.

3è partie : la plus vaste question

L’exemplaire énigme des Akpallus

Pauwels et Bergier évoquent un ouvrage de Shklovski, membre directeur de l’Institut d’astronomie de l’université de Moscou sans en donner le titre. On sait juste que Carl Sagan l’auteur de « Contact » l’a traduit en anglais et qu’il y est question de communication avec les extra-terrestres. Pauwels et Bergier rappellent que pour les philosophes grecs la vie devait exister ailleurs que sur la terre. La recherche des extra-terrestres est donc très ancienne. Avec le christianisme cette recherche s’arrête jusqu’à l’arrivée de Copernic et de Galilée. Mais le Vatican ne voulut rien savoir de l’héliocentrisme. Les deux auteurs renouent avec la théories des anciens astronautes comme dans le Matin des magiciens. Shklovski considère l’hypothèse comme valable et Sagan la relaie. Il se réfèrent aussi à Agrest, un chercheur scientifique qui estimait que si des astronautes étaient venus sur terre et y avaient rencontré des hommes, cela aurait laissé des traces dans les légendes et les mythes. Les extra-terrestres seraient apparus aux premiers hommes comme de nature divine. L’hypothèse de Sagan est celle-ci : des visiteurs extra-terrestres en scaphandre, à bord d’un vaisseau spatial basé en mer, sont venus apporter aux hommes les rudiments de la connaissance. Ces hommes fondèrent Sumer. Pauwels et Bergier parlent des Akpallus-Berose, prêtre de Babylone aux temps d’Alexandre le Grand. Il aurait eu accès aux témoignages cunéiformes et pictographiques vieux de plusieurs millénaires. L’enseignement de Berose nourrissait les textes grecs et latins. Dans le récit d’Alexandre Polynistar, il est question d’un animal doué de raison, appelé Oannès avec un corps de poisson et deux têtes. Il avait des pieds humains et une queue de poisson. Il avait un langage articulé. Il parlait avec les hommes mais ne mangeait pas. Il les initia à l’écriture aux sciences et aux arts. Au coucher du soleil, l’animal replongeait dans la mer. Dans le récit d’Abydanus, l’histoire se passe en Chaldée. Le premier roi du pays Alorus régna 10 saris. Un sarus équivaut à 3600 ans. Après lui, Alaparus régna durant trois saris. Amillarus lui succéda et régna trente saris puis Ammenon régna 12 saris. Puis Megalarus régna 18 saris puis Daos gouverna pendant 10 saris. A cette époque quatre personnages à double face surgirent de la mer, ils s’appelait Euedocus, Eneugamus, Eneubouos et Anementus. Après cela vint Anodaphus. Dans le récit d’Apollodorus, le premier roi de Chaldée fut Alorus, il régna 10 saris puis vinrent Alaperus et Amelon puis Ammenon au temps duquel apparut l’Annedotus Musarus Oannès venant du golfe persique. Puis Mégalorus lui succéda pendant 18 saris puis vint le berger Daonus qui régna 10 saris. En son temps apparut Annedotus mi-homme mi-poisson. Puis Euedoreschus régna 18 saris. Durant son règne apparut Odacan également mi-homme mi-poisson.
Récit ultérieur d’Alexandre Polyhistor. Après la mort d’Adrdatos, son fils Xisuthrus régna 18 saris. A cette époque eu lieu le grand Déluge. La divinité Kronus apparut en rêve à Sisuthus et lui apprit qu’il y aurait un déluge et que l’humanité serait détruite. Il le somma d’écrire une histoire de toute chose et de construire un vaisseau et d’emmener ses proches et de recueillir toutes les espèces animales. Pour Sagan ces légendes mériteraient des études critiques sans rejeter une dimension de recherche relative à des contacts directs avec une civilisation extra-terrestre.


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