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Humanisme : le Contrat social
1 novembre 2010

Histoires de robots III

III

Le 16 juin au matin, Guy Burckhardt s’éveilla tassé sous la coque de son bateau, dans sa cave. Il sortit de la cave, prit son journal qui était daté du 15 juin. Sa femme avait rêvé d’une explosion. Elle lui révéla que le commutateur n’était pas tombé en panne. Il vérifia et le commutateur n’avait rien d’anormal. Au bureau, Barth était absent. On l’appela au téléphone, c’était Swanson. Burckhardt lui dit qu’il l’avait vu la veille et Swanson fut surpris qu’il s’en souvienne. Le café Cristal n’était plus peint en rouge, mais la température y était toujours aussi élevée. De la publicité y était diffusée. Une jeune femme faisait la promotion des chocobouchées. Burckhardt reconnut April Horn. Quand il voulut lui parler, elle s’enfuit. Swanson arriva et le fit sortir en lui disant qu’il était recherché et que s’il tenait à la vie il devait fuir. April l’avait dénoncé. Swanson l’entraîna dans une brasserie. Swanson lui ordonna de traverser toute la salle. Ensuite ils sortirent et Swanson pensait avoir semé leurs poursuivants. Ils allèrent dans un cinéma. Ils allèrent dans un bureau indiqué comme la direction. Là ils furent à l’entrée d’un tunnel aux parois métalliques, brillamment éclairé, qui s’étirait, désert, dans deux directions. Une pièce s’ouvrait sur le tunnel, meublée de quelques chaises, d’un bureau et d’appareils ressemblant à des écrans de télévision. Swanson révéla à Burckhardt que leurs poursuivants étaient les Martiens ! ou des Russes !

Swanson lui révéla que il avait été le voir deux mois auparavant pour avoir son aide. Burckhardt ne s’en souvenait pas. Burckhardt avait raconté à Swanson qu’il avait été capturé et que sa femme était morte puis ressuscitée. Swanson l’avait hébergé chez lui dans une chambre noire et ils avaient perdu connaissance. Puis ils sortirent acheter un journal qui était daté du 15 juin. Comme Burckhardt, Swanson revivait le 15 juin tous les jours.

IV

Burckhardt et Swanson longèrent le tunnel. Swanson raconta à Burckhardt qu’il avait mené une vie de souris pendant des semaines. Il se cachait la nuit dans la chambre noire et le matin, soutenu par le pitoyable espoir de retrouver Burckhardt, il portait à sa recherche en s’efforçant d’échapper aux regards implacables de ses ennemis. Et parmi eux se trouvait April Horn. C’était en le voyant entrer fort imprudemment dans une cabine téléphonique d’où elle n’était pas ressortie que Swanson avait repéré le tunnel. Les ennemis étaient les seuls dans la ville à changer de rôle tous les jours. Au bout du tunnel se trouvait l’usine de la contro-chimique. Mais toutes les machines étaient stoppées. Les ordinateurs étaient des cerveaux électroniques transférés de cerveaux de savants. Une douzaine de ces robots suffisait à faire fonctionner l’usine 24 h/24, 7 jours/7 sans se fatiguer. Ils trouvèrent une petite salle dont les murs étaient couverts d’écrans de télévision devant chacun desquels était assise une personne qui fixait l’écran et dictait à un magnétophone. Les écrans montraient tous des images différentes. Ils arrivèrent à une autre pièce, déserte qui était vaste et somptueusement meublée. Au milieu, il y avait un bureau encombré de paperasses. Swanson trouva un pistolet. Burckhardt trouva des papiers qui lui livrèrent la vérité. Leurs ennemis n’étaient ni des Martiens ni des Russes mais des spécialistes du Marketing. Ils s’étaient emparés de la ville de Tylerton. Ils faisaient revivre aux habitants la même journée et les noyaient sous leur publicité. A la fin de la journée, ils examinaient les résultats obtenus. Puis ils effaçaient cette journée de leur mémoire et recommençaient le jour suivant avec une publicité différente. Swanson et Burckhardt attendirent dans le bureau pour connaître le responsable de cette affaire. M. Dorchin et son assistante Janet arrivèrent.  Janet était celle qui s’était présentée sous le nom de April Horn. Burckhardt menaça de tuer Dorchin s’il ne les sortait pas de là. Dorchin sortit et Burckhardt tira mais la balle atteignit Janet dans l’estomac. Mais Janet n’était pas une femme c’était un robot et elle lui révéla que lui aussi était un robot.

V

Janet avait pris la décision de transférer son cerveau dans l’androïde d’une belle jeune femme car en réalité, elle était une femme laide de 60 ans. Le vrai Burckhardt était mort. Il avait été tué dans une explosion dans l’usine d’où son rêve. Janet révéla qu’il était aussi facile de transcrire le comportement cérébral d’un  mort que celui d’un vivant. Le rêve de Burckhardt était un cadeau offert par Dorchin. Mais ce rêve c’était la journée du 15 juin car il ne l’avait pas vécu en réalité puisqu’il était mort le 14 juin. Les mémoires des robots étaient effacées chaque nuit sauf ceux des employés de Dorchin. Un robot arrive et ordonna à Burckhardt de lâcher son arme. Mais Swanson heurta violemment Burckardt de lâcher son arme. Mais Swanson heurta violemment Burckhardt qui perdit son pistolet. Le robot était Dorchin. Il avait changé de corps pour ne pas être endommagé par Burckhardt. Swanson accepta d’être remis au point par Dorchin mais pas Burckhardt. Dorchin laissa  partir Burckhardt. Burckhardt trouva une issue. Il se trouva au bord d’un gouffre envahi de lumière. Il n’y avait pas d’issue. Burckhardt apprit par Dorchin qu’il vivait sur une maquette de ville qui tenait sur une simple table. Lui-même était minuscule.

VI

C’était le matin du 15 juin et Burckhardt s’éveilla en hurlant au milieu d’un rêve…

Le gardien du savoir (Walter Miller Jr)

Il allait mourir comme meurent les voleurs. Il était suspendu par les poignets, face au poteau. Des clous transperçaient ses avant-bras. Il était jeune, peut-être dans sa 13è Mars-année. Il pouvait voir, au premier plan, l’exécuteur qui, assis en tailleur, mâchonnait tranquillement une herbe en attendant. L’exécuteur demanda au condamné s’il était prêt. Le condamné s’appelait Asir et son père, avant lui, avait été un renégat. Il avait dilapidé sa dernière formule rituelle en achetant une femme. Asir était revenu au village de ses ancêtres pour y travailler comme domestique et voler les rituels de ses maîtres. Aucun voleur ne pouvait durer très longtemps. Le nouveau propriétaire d’une phrase sacrée qui la revendiquait sans savoir qu’elle avait été volée recevait inévitablement des demandes compensatoires et un contrôle général s’ensuivait. Invariablement, le voleur se faisait prendre. Asir avait volé plus que des biens matériels, il avait volé la force des âmes. Pour cette raison, ils l’avaient suspendu par les poignets et ils attendaient qu’il supplie l’exécuteur de mettre fin à ses souffrances. Le Conseil des Sages l’avait jugé à hui-clos, hors de sa présence, et lui seul savait ce que ferait l’exécuteur au couteau. Il se pourrait qu’Asis ne perdit qu’un œil, ou un doigt, ou une oreille. Mais ce pourrait être aussi la mort, la perte de deux bras ou celle de sa virilité. Asis était devenu savant grâce aux rituels qu’il avait volés. Il savait que Mars, mort à plusieurs reprises, allait mourir une nouvelle fois car son air s’échappait à nouveau dans l’espace. Et il savait aussi que l’homme mourrait avec  la planète si rien n’était fait pour y remédier et vite. Il était nécessaire de ranimer le souffle du Grand Vent, mais cela ne serait pas fait car les tribus étaient tombées dans l’ignorance, malgré l’avertissement des Ecritures. Les livres n’existaient plus et n’étaient rappelés que dans des chants rituels mémorisés, dont la possession signifiait la richesse. Mara arriva. C’était la fille d’un Sage. Mara avait trahi Asir. Il l’insulta. Pourtant elle lui fit un clin d’œil. Asir, épuisé, demanda à l’exécuteur d’appliquer la sentence. L’exécuteur déclara que le Conseil avait pris en compte la jeunesse d’Asir et l’avait banni. Slubil, l’exécuteur l’avait stigmatisé comme prescrit. Asir se rendit chez le père de Mara, Welkir. Asir lui dit que Mars était en train de mourir, qu’il fallait réutiliser le Grand Vent qui gisait dans les caves mais Welkir ne voulait pas écouter un voleur. Mara vint lui parler. Elle lui avait acheté un Hüffen. Asir refusa d’abord par jalousie car Mara avait courtisé un homme pour pouvoir acheter le Hüffen. Asir voulait aller aux caves mais Mara tenta de l’en dissuader. Asir, en colère, essaya d’étrangler Mara. Mais il renonça car il l’aimait. Asir et Mara s’envolèrent sur le dos du Hüffen. Mais Asir prit le couteau du Mara et lui ordonna de descendre du Hüffen pour qu’il aille seul aux caves. Mais Mara essaya encore de le dissuader. Puis elle céda. Ils arrivèrent devant le cloître gardé par des prêtres où se trouvaient les caves et leur gardien, le Dormeur. Asir neutralisa un gardien et entra dans la tour qui menait aux caves. Mara le suivit armée de la massue du prêtre neutralisé par Asir. Elle la donna à Asir et ils descendirent les marches jusqu’aux caves. Au bas de l’escalier se trouvait une partie qui ouvrait sur une vaste salle. Big Joe, le gardien des caves, était assis au milieu de la pièce, dormant de son sommeil immémorial, entouré d’un monticule d’os brisés et blanchis. C’était une créature de métal, deux fois haute comme Asir. Asir avait mémorisé un rituel dans lequel se trouvait 24 chiffres d’un code et Big Joe le laissa entrer. La salle était dallée et certaines dalles provoquaient la colère de Big Joe. Asir les toucha de sa massue pour trouver celles qui lui permettraient d’avancer sans réveiller le robot. Mara était restée devant la grande salle apeurée par le robot. Asir découvrit que les dalles étaient 24 et correspondaient donc au code. Asir indiqua à Mara les bonnes dalles et elle le suivit. Les prêtres arrivèrent et Asir eut peur qu’ils déclenchent la colère du robot en jetant une lance sur les mauvaises dalles. Mais il les bluffa en ordonnant à Big Joe de les tuer s’ils avançaient. Welkir était également descendu aux caves ainsi que Slubil. Tout le monde était curieux et voulait savoir ce qu’Asir allait faire. Slubil voulait tuer Asir comme le lui avait ordonné Welkir mais il marcha sur une mauvaise dalle et Big Joe le tua. Big Joe donna des indications à Asir pour qu’il fasse fonctionner la machinerie du Grand Vent. En avançant dans une nouvelle salle, la salle d’instruction gardée par un autre robot Big Oswald. Alors Asir ordonna à Big Joe de remonter avec lui et Mara. Il devrait apprendre avec d’autres voleurs à faire fonctionner la machinerie du Grand Vent.

Instinct par Lester del Rey

Sentrois avait un corps neuf. Il n’avait guère apprécié ce qu’était devenue sa vie depuis une centaine d’années. Même le vieux et sage cerveau qu’il avait dans la poitrine paraissait penser plus clairement à présent. Il avait passé des minutes atroces sur Vénus. Tout avait commencé 400 ans avant. Il avait fallu près d’un siècle avant de mettre au point la méthode d’assemblage des gènes et des chromosomes qui fournit le Zygote d’un simple poisson capable de se reproduire avec les poissons naturels. Un siècle de plus s’était écoulé avant qu’ils aient fabriqué Oscar, le premier cochon artificiel. Et là, ils avaient paru rester bloqués. Il semblait parfois à Sentrois qu’ils n’étaient pas plus près de recréer l’homme qu’ils ne l’avaient été au départ. Les robots avaient découvert une douzaine de nouvelles planètes à coloniser. Ils avaient essayé de créer des hommes mais ceux qu’ils avaient créés étaient des légumes. Il ne fallait pas que le public voir cela. Il n’y avait déjà que trop de protestation contre l’homo-vivification et la masse commençait à murmurer qu’il était insensé de s’occuper des formes de vies disparues. Sentrois avait trouvé sur Vénus le robot le plus antique jamais construit. C’était un robot chirurgien. Sentrois espérait que le vieux robot l’aiderait à recréer un homme. Les robots avaient créé onze couples humains mais c’était toujours un échec. Le directeur du laboratoire voulut voir Sentrois. Le directeur Arpdix voulut savoir à quoi servait les cochons du temps des hommes mais Sentrois ne le savait  pas. Les hommes avaient existé un million d’années avant les robots. Le premier robot avait été créé par Asimov ou Asenion. Après huit guerres mondiales les hommes avaient disparu à cause d’une arme biologique. Les premiers robots avaient dû repartir à zéro dans un monde en ruine. Ils avaient appris à extraire les métaux des océans et avaient consacré des années, puis des siècles, à reconstruire les machines à fabriquer de nouveaux robots. Vingt mille ans avaient passé avant qu’ils aient entamé la reconstruction d’une civilisation bien à eux. Les robots n’osaient pas s’améliorer. Une école prétendait qu’on ne saurait construire une meilleure race que la sienne, donc l’Homme devait être supérieur aux robots. Les robots se propageaient à travers l’univers… mais ne pouvaient même pas se transformer pour s’adapter aux planètes nouvelles. Sentrois pensait que l’Homme était mort à cause de son instinct. Mais Sentrois se demandait si les robots pouvaient se transformer sans courir le risque d’extermination. Arpdix annonça à Sentrois que ses subventions seraient réduites à cause de la colonisation de nouvelles planètes. Les robots avaient peur de la suprématie de l’Homme et les recherches de Sentrois devaient s’arrêter. Sentrois et ses assistants devaient se débrouiller pour recréer l’homme en un temps record. Sentrois rentra chez lui et parcourut deux livres écrits par les hommes. Il y avait l’histoire humaine intitulée « L’aube des ténèbres » et un mystérieux livre qui s’intitulait « Mein Kampf ». Céoquatre, l’assistant de Sentrois, avait créé un couple d’humains et leur avait inculqué une éducation avec des bandes enregistrées. L’homme réclama à manger aux robots. Sentrois, pour respecter l’instinct du nouvel homme, s’approcha de lui et lui dit « Rien, Maître. Seulement vous servir » quand l’homme lui demanda ce qu’il voulait.

Amnésie par Peter Philips

Deux robots discutaient, Palil et Dak-Whirr. Ils avaient trouvé un être. Palil voulait l’examiner. L’être mesurait douze mètres de haut et avait la forme d’un gracieux fuseau. Palil était un reporter. Il essaya de sonder l’être mais sa peau paraissait absolument imperméable. Le Conseil vint déranger Palil. Ils étaient cinq et en colère. Mais il s l’autorisèrent à rester pour assister à l’examen de l’étranger. Un robot capable de tout sonder, Fiff-Fiff, arriva. Il comprit que l’étranger émettait. Il s’agissait d’un message en anglais. Mais les robots ne comprirent pas que c’était un astronaute dans une fusée. Ils pensaient que c’était un robot ! L’astronaute voulut savoir à qui il avait affaire mais les robots se contentèrent de décrire leur mécanisme. L’astronaute comprit que c’étaient des robots et voulut voir leur maître. Il essaya de leur expliquer qu’il était un homme mais les robots ne savaient pas ce que c’était. L’astronaute comprit que l’ordinateur qui avait conduit le vaisseau interstellaire avait endommagé l’appareil pour tuer les hommes puis avait fabriqué des robots sans aucun souvenir de l’homme. L’ordinateur s’était auto-détruit pour que ses petits n’acquièrent pas près de lui des connaissances interdites. Les robots ouvrirent la fusée au chalumeau et brûlèrent l’astronaute. Ils sortirent une masse molle et carbonisée, c’était l’astronaute. Ils le déposèrent sur un plateau et

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