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Humanisme : le Contrat social
10 mars 2010

Grande anthologie de la science-fiction (histoires de fins du monde) I

Histoires de fins du monde

finmonde

 

Foster, vous êtes mort ! de Philip K. DICK

 

Mike Foster est un enfant. Dans sa classe, Mme Cummings a demandé aux élèves de fabriquer des paniers et des pièges à animaux ainsi que des couteaux. Mike se fait sermonner car son couteau est mal fait et il doit le recommencer mais il veut partir et sa maîtresse refuse. Elle lui dit que demain ce sera jour de terrassement. Les élèves devront apprendre à creuser en prévision de la guerre. La classe humilie Mike en criant que son père n’a pas d’abri et qu’il ne contribue pas aux « Nats ». Son père n’est pas inscrit à la Défense civile, c’est un « Anti-P ». Mike erre à pas lents dans la ville. Il passe devant un abri public dont l’entrée est fixée à 50 cents. Mike se dit qu’il pourrait mourir s’il ne les avait pas. Il passe devant le General electronics qui présente son nouvel abri souterrain 1972, impénétrable aux radiations avec tous les accessoires de survie. Mike contemple cet abri avec envie. Mike demande à un vendeur s’il peut entrer dans l’abri mais le vendeur refuse. Le vendeur propose une reprise de l’abri du père de Mike mais le garçon avoue que son père n’en a pas. Le vendeur est effrayé d’être devant un enfant d’Anti-P. Le père de Mike pense que les « Nats » et les abris contre les bombes ne serviront à rien. Le vendeur veut rassurer l’enfant et lui demande de lui envoyer son père pour qu’il essaye de lui faire changer d’avis. En rentrant chez lui, Mike avoue à ses parents ce qu’il a fait. Son père est énervé que son fils aille voir les abris. Il dit à son fils que les gouvernants font peur aux gens pour que la roue continue de tourner car ils ne veulent pas d’une nouvelle récession. La mère de Mike supplie son mari d’acheter un abri. Elle en a assez d’être critiquée. Mike veut que son père lui raconte le jour où il a parlé au président. Le président était venu pour voir si les gens avaient acheté assez de Nats et d’abris. Le président avait remis le drapeau de Préparation au père de Mike pour remercier la ville d’avoir acheté le plus de matériel en un minimum de temps. Bob Foster avait dit au président : « Est-ce tout ce que vous nous avez apporté ? Un bout de tissu vert ? » C’est à ce moment là qu’il était devenu un Anti-P. Pourtant Bob cède à son fils en disant qu’il l’amènera à la General Electronics avec sa mère pour aller voir l’abri. Les Foster ont acheté l’abri. Les gens viennent les voir à présent qu’ils ne sont plus Anti-P. Mike est le premier à entrer dans l’abri encore vide. A l’école, Mike est devenu le héros de la classe. Il veut montrer son abri à ses camarades. Mme Cummings est soulagée pour Mike d’autant plus que son père contribue aux Nats et que Mike a désormais un permis pour l’abri de l’école. Les Foster ont acheté l’abri pour rien car les soviétiques ont découvert de nouvelles particules perforantes. Le gouvernement fait déjà de la publicité pour une grille anti-particules à adapter sur l’abri. Bob sait qu’on a toujours affirmé que pour vendre quelque chose, il faut créer une inquiétude chez le client, faire naître un sentiment d’insécurité. Le truc parfait pour la vente, achetez ou mourez. Mike se réfugie dans l’abri dès qu’il le peut et désormais il est garni de tout ce qu’il faut. Hélas, un jour l’abri a disparu car Bob a dû le rendre car il ne peut pas le payer. Mike s’enfuit. Il se cache dans l’abri d’un marchand d’abris, Bill O’Neil. Alors Bill et son collègue Al Canners sont obligés de sortir le garçon de force. Mike erre dans la rue et regarde l’enseigne de l’abri public où il esst écrit « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ».

 

Mémorial par Theodore Sturgeon

 

Grenfell est un scientifique qui a confié une idée à un écrivain Jack Roway pour qu’il l’embelisse. C’est une histoire de Mémorial en l’an 5000 quand la Terre connaît la paix. Jack pense que l’humanité est condamnée et s’y est résignée. Selon la loi, Grenfell est un criminel. Il possède un laboratoire clandestin de recherche nucléaire. Son Mémorial est un projet qui est une arme mille fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima et elle explosera au niveau du sol. Deux mois passent, pendant lesquels la pression accrue des événements empêche Grenfell de se concentrer sur son travail. Deux fois, Grenfell coupe le courant inducteur de sa pile, en voyant des hélicoptères gouvernementaux s’attarder sur l’horizon déchiqueté. Il a découvert un système de chauffage spatial mais n’a pu en parler de peur d’être puni comme un criminel. Grenfell se considère comme un philanthrope. Il est seul. Seul Roway vient le voir. Jack lui dit que personne ne saura qui a utilisé l’arme qu’il a fabriquée ni pourquoi. Grenfell s’en moque car il veut agir de façon impersonnelle. Grenfell et Roway se disputent sur la présence de l’ennemi. L’écrivain en a peur et le scientifique n’y croit pas. Roway veut que Grenfell empêche l’explosion finale. Et Grenfell pense que c’est le rôle de son projet, l’Abîme. L’écrivain veut que son ami donne le résultat de ses recherches au Ministère de la Défense pour arrêter la guerre. Mais Grenfell refuse. Roway l’a trahi en le dénonçant au gouvernement. Trois hommes arrivent en hélicoptère. Ils s’emparent de la bombe de Grenfell et elle saute. L’Abîme est créé et il mettra 9 000 ans à épuiser ses potentialités. La population exige des représailles et le gouvernement accepte. La première guerre atomique est ainsi déclenchée. Et la seconde. Après cela, il n’y a plus de guerres atomiques. La guerre des mutants est une lutte barbare à l’issue de laquelle les mutants l’emportent sur les restes méconnaissables de l’humanité. Ensuite les mutants disparaissent car ils ne sont pas viables. Quelques humains ont survécu mais les rats en mangent la majorité. Ensuite, il reste des êtres nus et il n’y a plus d’évolution. La terre connaît la paix.

 

Le jour se lève, Robert Bloch

 

C’est la guerre nucléaire. Un homme a survécu dans son abri. Il regarde ce qu’il reste avec son périscope mais ne voit que des nuages noirs alors il sort de son abri avec un costume spécial. Alors il voit des arbres jaunes et de l’herbe jaune se découpant sur un ciel jaune. L’autoroute est un cimetière d’autos. Le survivant a du mal à imaginer avec lucidité la tragédie qui a touché les gens à l’intérieur de ces autos. A son époque l’homme tendait de moins en mins à être identifié comme individu. Aussi la mort des automobiles paraît plus importante que celle de leurs propriétaires. Toutes les maisons ne sont pas rasées mais nul signe de leurs propriétaires. Le survivant approche de la cité proprement dite et les signes de la dévastation se multiplient. Il voit des immeubles écroulés et il réalise que le cataclysme est survenu instantanément car il y a peu de corps dans les rues et ceux qu’il aperçoit dans les immeubles ouverts montrent que la mort les a frappés au milieu de leurs occupations habituelles. Il passe près d’une école et est content de voir que la fin est venue sans violence contre nature. Le bâtiment fédéral a miraculeusement été respecté par l’explosion. On peut voir encore le drapeau qui flotte sur le toit. Le survivant réalise qu’il n’est pas seul dans le chaos. Il voit des survivants en feu et des pillards qui, dans quelques heures, seront tués par les radiations. Il voit encore d’autres survivants aux yeux égarés dans la rue quelques uns d’entre eux le hèlent mais il les ignore sachant que leurs paroles ne sont que des râles de mourants. Il finit quand même par pleurer. Il entre dans le bâtiment fédéral. Il y a des survivants. Des soldats avec des vêtements protecteurs. Il veut monter pour contempler la ville d’en haut. Il voit un général et derrière lui une carte couverte d’épingles rouges représentant les destructions. Il dit au général que ce doit être horrible et le militaire confirme. Des millions et des millions de morts. L’air pollué et aucun espoir d’en réchapper. Le survivant pense que son pays a perdu mais le général, le visage exultant, presque joyeux affirme : « Nous avons gagné ! ».

 

Loth par Ward Moore.

 

M. Jimmon est plein d’excitation joyeuse. Il se considère comme le chef de famille et emmène la sienne hors de sa maison. Il sait qu’elle sera pillée mais entre les biens matériels et la vie il a opté pour cette dernière. Sa femme veut qu’il prévienne les amis qu’elle a, Dan et Pearl mais il refuse. Par ailleurs le téléphone est coupé. Mais il rassure quand même sa femme en lui disant qu’ils sont éloignés aussi du danger. M. Jimmon emmène sa femme et ses enfants mais se débarrasse de son chien car il estime qu’il n’y a pas de place pour lui. Les Jimmon s’aperçoivent que leurs voisins, les Warbinn fuient aussi avec leur voiture. Ils écoutent la radio qui donne des informations rassurantes. Mais M. Jimmon n’y croit pas. Warbinn l’avertit qu’il a oublié son cric et Jimmon est furieux, il a peur de crever. Il se met à haïr Warbinn. Puis il se souvient qu’il a un autre cric et qu’il l’a bien laissé dans le coffre de sa voiture. Cinq heures se sont écoulées depuis l’événement et ils ne sont qu’à trois kilomètres de chez eux. M. Jimmon récolte les ennuis, son fils Jir veut s’arrêter pour soulager ses besoins, sa femme lui reproche encore de n’avoir pas appelé ses amis et Wendell se plaint d’avoir faim. Toute sa famille se rebelle pour qu’il s’arrête de conduire. Mais il leur affirme que s’ils perdent une demi-heure, ils ne pourront plus sortir d’où ils sont. De plus sa femme veut s’arrêter dans un hôtel car elle ne réalise pas que des pillards vont les envahir. M. Jimmon ne cède pas et sa patience paye car il progresse sur la route. Sa femme a pris position contre son bon sens. Malgré les avertissements de sa femme, M. Jimmon roule trop vite et des motards de la police l’arrêtent. Il prend un PV et une remontrance car il n’a pas roulé du bon côté. Mais il s’en moque, il continue de rouler là où c’est interdit car pour lui contravention, policiers, juges n’ont plus de signification. Il n’ y a plus de lois hormis la loi de survie. M. Jimmon pense qu’un de ses deux fils, Jir, ne s’adaptera pas aux conditions nouvelles et qu’une fois libéré des contraintes de la civilisation, il aura devant lui un bref avenir plein de viols et de pillages qui prendra fin quand il tombera victime d’un autre adolescent ou d’un gang ayant les mêmes tendances. Quant à sa femme, Jimmon pense qu’elle se désagrégera moralement et ne survivra pas longtemps. Il ne fait confiance qu’à sa fille Erika. Jimmon a choisi un endroit où il a pensé qu’il sera plus facile qu’autrepart de survivre parce qu’il abonde en gibier et en poissons et aussi parce qu’il est peu susceptible d’être repéré par beaucoup. Jimmon pense que sa prévoyance a triomphé car le salut est maintenant à peu près assuré. Molly remet ça avec Pearl et Dan mais Erika lui rappelle que le téléphone est coupé de toute façon. Jimmon est fier de sa fille. Sa femme tient à son confort et elle veut dormir dans un hôtel. Elle ne comprend pas qu’ils sont en train de fuir la guerre atomique. Ils sont à mi-parcours quand Jimmon accepte de s’arrêter pour prendre de l’essence. Le pompiste profite de la situation pour augmenter le prix de l’essence. M. Jimmon cède pour ne pas perdre de temps, il n’essaye pas de marchander. Mais par prévoyance, M. Jimmon fait remplir un bidon au pompiste pour vérifier que la pompe contient bien de l’essence et pas de l’eau. M. Jimmon a une idée. Il donne tout ce qui lui reste d’argent à sa femme et lui conseille d’aller voir si elle peut téléphoner à ses amis et il demande à ses fils de suivre leur mère. Une fois débarrassé d’eux, il fuit avec sa fille.

 

 

La mort de chaque jour par Idris Seabright

 

C’est vers le crépuscule que les soldats commencent à se rendre vaguement compte de la longue durée du combat et de l’intensité de leur lassitude. L’interdiction de toute attaque nocturne est l’une des conventions les plus observées de la Guerre Restreinte. La nuit les soldats trouvent des robots médecins, des calmants, des anéantisseurs de mémoire et de l’hypnothérapie à toutes doses. Denton veut voir Miriam son amie qui a été blessée. A l’hôpital, il est accueilli par un employé robot et cela le surprend. Le robot lui indique où est Miriam. Miriam est là depuis un mois et elle ne l’attendait plus. Denton est surpris car il pensait qu’elle n’était là que depuis deux jours. C’est à cause de la thérapie des combattants qui affaiblit la mémoire. Miriam n’est plus soignée ni alimentée depuis des jours. La guerre est commencée depuis dix ans et ça aussi Denton l’a oublié. Effrayé par l’état de son amie, Denton fuit. Il n’y a pas une âme dehors car les civils ont été évacués. Ses blessures commencent à le faire souffrir. Denton réalise que la thérapeutique des combattants lui a permis d’oublier la peur de la guerre et de supporter l’agonie de ceux qui l’entouraient depuis dix ans. LE camp de Denton est sûr de gagner mais il ne reste plus personne sur qui triompher. Alors Denton retourne voir Miriam et l’embrasse. Cela fait dix ans que ça ne lui était plus arrivé. Miriam dit à Denton que maintenant elle est soulagée et qu’elle peut partir mais Denton ne veut pas qu’elle meure alors il cherche un médecin robot. C’est inutile car les médecins ont besoin d’une réquisition pour soigner les malades. Alors Denton en fabrique une fausse et le médecin robot accepte de s’occuper de Miriam. Miriam souffre de lésions dues à des radiations. Ses blessures ne se cicatrisent pas. Il n’y a rien à faire. Il existe un médicament mais il est réservé à ceux qu’on a toutes chances de sauver. Alors Denton vole le médicament dans une pharmacie. Le pharmacien le comprend et loin de l’arrêter, il lui donne de la codéine pour Miriam. Denton revient auprès de son amie et lui fait avaler deux capsules du précieux médicament et un demi-cachet de codéine. Après quoi ils partagent un repas. Denton veut fuir la guerre avec son amie. Le lendemain, ils quittent l’hôpital. Après avoir parcouru trois kilomètres Denton s’avise qu’ils se trouvent en dessous du poste affecté à sa batterie. Il veut essayer de voir ce qu’il peut faire pour ses hommes et Miriam est d’accord. Il va dire à ses camarades que la guerre est finie mais ils lui rient au nez. Ils ne veulent pas l’écouter. Denton rejoint son amie. Leurs chances ne pèsent pas lourd et il le sait mais il sourit en poussant le fauteuil roulant de Miriam sur le sol accidenté.

 

Seule une mère par Judith Merril

 

Margaret se lève. Elle est seule et enceinte. C’est la guerre. Son mari Hank s’est trouvé à proximité d’uranium et la mère de Margaret est inquiète pour le futur bébé de sa fille. Le journal évoque la mutation des nouveaux-nés à cause des radiations et cela effraye Margaret. Margaret part à son travail. Elle  travaille pour le gouvernement. Elle écrit à son mari. Elle lui parle des pères qui tuent leurs enfants malformés et de l’absence de jury pour juger les crimes. Margaret a donné naissance à une fille et elle l’annonce à Hank. Le bébé semble en bonne santé. Elle écrit à nouveau à son mari pour lui proposer le prénom Henriette pour leur fille. Elle est sortie de l’hôpital. Maggie annonce à Hank que le bébé commence déjà à parler et chanter à sept mois ! A dix mois Henriette a un cerveau de quatre ans. Maggie continue de lire des nouvelles sur la recrudescence de bébés mutants mais elle se rassure en se disant que sa fille est normale. Hank rentre à la maison après 18 mois d’absence. Il voit sa fille et réalise qu’elle n’a ni bras ni jambes. Maggie n’en savait rien !

 

Le prochain spectacle au programme par Fritz Leiber

 

Un homme conduit un coupé. Il a saisi une jeune fille sur la route. Elle a deviné qu’il est anglais. La jeune fille n’a pas peur et elle lui donne son adresse. Il est arrêté par un policier mais comme il a des papiers du Ministère du commerce britannique on le laisse tranquille. Le flic parle de gosses qui arrachent les jupes des filles. L’homme au coupé en a vus et prétend qu’ils ont voulu tuer la jeune fille. Mais il en a vus trois et prétend que ce n’était pas des gosses. Il y a eu la guerre et l’Empire State Building a été presque entièrement détruit. On voit des personnes masquées, ce sont des gangs de femmes bandits. L’homme dit qu’en Angleterre les femmes ne sont pas masquées. Aux Etats-Unis c’est considéré comme indécent. A New-York il y a des zones contaminées par la radioactivité mais pas en Angleterre. L’Anglais croise un temple féministe à l’insigne formé d’un cercle et d’une croix. Aux Etats-Unis, le visage et la forme de la femme sont bannis de la publicité. Les origines de cette coutume remontent aux vêtements protecteurs contre la radioactivité pendant la troisième guerre mondiale. Les russes et les Etats-uniens sont en compétition pour transformer leurs premières bases lunaires en forteresses capables de s’attaquer mutuellement et de lancer des bombes x-y-z contre la Terre. Aux Etats-unis des bandes errantes obligent les femmes à rester chez elles après le coucher du soleil. L’Anglais a eu de la chance d’en rencontrer une qui lui a donné rendez-vous. Pour lui le masque imposé aux femmes est un signe de grand trouble psychologique. Les Russes n’ont pas de masques car pour eux c’est la dernière invention du capitalisme dégénéré. Wysten Turner, l’Anglais, va à son rendez-vous. La jeune fille le fait entrer chez elle. Ils sortent. La jeune fille veut  aller au « Paradis ». Wysten demande à la fille pourquoi trois hommes ont voulu la tuer. Elle répond qu’ils sont jaloux d’elle. Ils entrent au « Paradis », un club. Les gens toussent (50% d’Etats-uniens souffrent d’allergie) et la musique est forte. Ils commandent à boire et à manger mais Wysten remarque que trois hommes les regardent. La jeune fille veut aller en Angleterre. Wysten lui dit qu’il faut un passeport. Elle veut fuir car elle a peur des voitures, des bandits, de la lune, de la solitude et de l’Enfer radioactif. Les trois hommes sont les mêmes que ceux qui ont essayé d’attaquer la fille. Ils ordonnent à Wysten de partir. Heureusement, Zirk, un catcheur sauve la situation et arrive à faire partir les trois hommes. Wysten dit à la fille qu’il peut la faire partir en Angleterre. Il veut éloigner Zirk mais la fille griffe Wysten. Pour se venger il arrache le masque de la fille. Dégouté, Wysten veut rentrer en Angleterre.

 

Le vaisseau fantôme par Ward Moore.

 

Nous sommes en 1998. Un aéroport fonctionne automatiquement. Un bombardier se pose. Il est réalimenté en carburant automatiquement. Le bombardier est télécommandé, il n’a pas de pilote. Des années auparavant l’objectif avait été fixé par des hommes. Les graves messieurs qui décidaient de la stratégie n’ignoraient rien de la nature de la guerre qu’ils menaient. Que le sort de la capitale et des fières cités fut d’être détruites presque immédiatement était considéré comme inévitable. Les stratèges avaient donc prévu une guerre presse-boutons sans soldats. Et c’est ainsi que le vaisseau fantôme fonçait avec décision sur sa cible familière guidé automatiquement par des appareils. Le vaisseau fantôme volait vers le pays ennemi, un pays vaincu dont les armées avaient été anéanties et dont les habitants avaient péri. Sur la Terre, il n’y avait plus un seul survivant.

 

Les gardiens de la maison par Lester Delpey

 

King est un chien abandonné. Il est seul sur Terre. Il a appris a pêché des poissons pour survivre. King ne sait pas ce qui le pousse à se diriger vers l’intérieur des Terres; pour une raison ou pour une autre, cela lui semble simplement la chose à faire. King marche vers une ville en ruine guidé par ses souvenirs des humains. Il arrive près d’un bâtiment qui lui semble familier, le laboratoire Prométhéen. Il cherche le docteur et entend sa voix mais elle sort d’un magnétophone. Il sait pourtant que Doc est là. King le trouve enfin mais il est mort. King a quitté son maître jeune mais l’homme qu’il découvre est vieux. C’est pourtant le docteur. King aperçoit un rat. Il essaye de l’attraper mais en vain. Il est près de l’aire de lancement des fusées. King revient alors vers le doc. Il se rappelle de lui et de son frère Boris. King monte à l’étage du laboratoire. Il y avait eu des rats et King s’en souvient. Il se souvient qu’il avait des picotements dans les narines quand il était dans le laboratoire et que les hommes s’en allaient vers la tour (la rampe de lancement des fusées). King a faim alors il part à la recherche du rat. King tombe sur quelques tonnes de concentré prévu pour les hommes près d’une fusée désaffectée. Il mange trop vite et vomit. Il réessaye de manger plus tard et réussit à digérer. Le tonnerre gronde alors King reste dans la fusée pour dormir. Le lendemain King veut retourner au laboratoire mais celui-ci a été détruit par un incendie. King explore les restes du labo et tombe sur le cadavre carbonisé du doc. Alors King reprend sa route solitaire.

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Commentaires
B
After read blog topic's related post now I feel my research is almost completed. happy to see that.Thanks to share this brilliant matter.
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E
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Humanisme : le Contrat social
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